BEASTIE BOYS « Hot Sauce Committee Part II »

Le problème des heros de jeunesse c’est qu’il peuvent devenir un peu embarrassant en vieillissant…

Dans le cas des Beastie Boys par exemple, la posture « jeune branleurs pré-Jackass » à près de 50 ans ça peu devenir un peu gênant…. Comme si vos parents voulait trainer avec vos potes en soirée…

Le coté defenseur du Tibet sérieux aussi ça peut plomber. Comme si vos parents voulait vous trainer le week-end à des rassemblements de faucheurs d’OGM pour écouter du swing manouche en dissertant sur la décroissance et l’urgence a faire son propre pain bio…

Ceci dit, secrètement, on espère toujours au fond de soi-même que le nouvel album nous premttra de retrouver l’excitation ressenti lors des découvertes de LICENSED TO ILL, ILL COMMUNICATION ou CHECK YOU HEAD…. et on espère qu’on evitera les instrus funkys chiants (non mais ouais, t’as mis 2 fois l’album THE MIX UP (2008) ou THE IN SOUND (1996) à l’apéro, mais serieusement, qui a ECOUTE plus de 2 fois ces disques ?)

Bref on espère mais on y croit pas trop…

et pourtant…

Et pourtant, cet album maints fois annoncé et repoussé est un réjouissant retour aux sources du groupes qui livre un album de hip hop old school qui a fait son style sans sonner passéiste, grâce notamment à la production « old school mais actuelle » de Zdar (Cassius).

Le propos est recentré autour du hip hop, si l’on excepte le reggaeisant et très resussi  » Don’t Play No Game That I an’t Win » qui accueille Santigold (décidement jamais meilleur que quand elle se contente d’un featuring) ou l’un peu enervé (et très efficace) Lee Majors Come Again.

Ce qui donne un album homogène et efficace, qui ne délivre pas de réels tubes mais qui s’écoute FORT pour délivrer ses reliefs de production (le très West Coast 90’s Funkey Donkey par exemple.

En bref, les Beastie n’essayent plus d’inventer le futur, mais restent en contact avec le présent tout en continuant à perpétuer leur son venu du passé avec classe et de manière efficace. C’est fort hein ?

Un disque qui se vit en fait : si tu écoute ça pas trop fort le cul posé derrière ton ordi comme un geek de chez Pitchfork, tu va t’emmerder et dire que c’est chiant.

Si tu pousses le son et que tu bouges ton cul, ta tête suivra et tu t’apercevra qu’on peut continuer a e battre pour son droit la la fête a près de 50 ans sans pour autant essayer de paraitre avoir 16 ans… La classe !

(Varosa)

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