Sabaton – The Last Stand

Dans les temps médiévaux le Sabaton était une partie d’armure se mettant au genou

Depuis 1907, la famille Sabaton se consacre en Ardèche à la confiserie spécialisée dans la châtaigne.

Depuis 1999 il s’agit d’un groupe de Heavy/Power métal Suédois et même si j’aime beaucoup la châtaigne, on va se concentrer sur le groupe aujourd’hui.

En l’espace de 10 ans, ce groupe a réussi à devenir l’un des groupes de métal les plus influents de sa génération.

Il s’agit également du seul groupe au monde à avoir été décoré par un gouvernement (celui de la Pologne) pour avoir fait un travail de mémoire.

Car si la musique de Sabaton est efficace et franchement cool, sa particularité se tient dans ses paroles et ses thèmes abordés : la guerre, les batailles historiques.

On peut trouver cela peu original, et vous auriez raison, seulement Joakim Broden, chanteur du groupe, fait un travail de recherche poussé lors de l’écriture des morceaux, racontant ainsi le plus fidèlement possible les événements passés, et ce depuis leur premier album : Primo Victoria.

Aujourd’hui je vous propose de se pencher vers leur dernier album, le premier que j’ai écouté : The Last Stand.

Il s’agit de leur album le plus abouti, autant musicalement qu’au niveau des sujets des morceaux.

Vous aimez les spartiates, ou les samouraïs ? Il y a ce qu’il vous faut.
Vous voulez écouter un morceau avec de la cornemuse qui raconte la bataille de Bannockburn (la suite de Braveheart), ok voilà Blood of Bannockburn.

Des Hussards Ailés Russes, aux gardes Suisses, des tranchées de la première guerre mondiale à la jungle du Viêt-Nam, chaque morceau est une chance d’en apprendre un peu plus sur l’histoire sanglante de l’être Humain.

Il y a même un morceau sans batterie, où la percu est faite avec juste des samples de coups de feu. Beauf ? Peut-être un peu… C’est The Lost Battalion !

Musicalement, Sabaton fait dans le simpliste. Pas de parties de guitares impossible à jouer, pas de tapis de double-pédale, et pas de chant ultra-aigu technique.

Inutile, on fait dans l’efficace avec ce groupe, composé sur cet album de :

 Joakim Brodén — chant

 Pär Sundström — basse

 Chris Rörland — guitare

 Hannes Van Dahl — batterie

 Thobbe Englund — guitare (remplacé depuis par Tommy Johansson)

J’ai mis beaucoup de temps à commencer à écouter Sabaton, et j’ai donc commencé avec cet album, et plus précisément le morceau Blood of Bannockburn dont vous avez entendu un extrait plus tôt.

J’ai du mal à expliquer pourquoi j’aime ce groupe, c’est un tout, ça me parle.
Ça et le charisme du chanteur, ce genre de mec qui vous donne envie d’aller lui parler, boire une bière avec lui…

Bref.
En concert, les gars mettent le feu, ça joue d’enfer, ça s’envoie des fions entre musicos, et tout ça tout en restant accessible au public.

En tout cas je ne peux pas vous dire assez d’aller écouter et de lire les paroles, vous en apprendre plus que pendant vos cours d’Histoire et vous vous amuserez plus.

On se quitte avec Shiroyama, un morceau sur les derniers samouraïs.

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