STUFFED FOXES – No Vacancy

STUFFED FOXESNo Vacancy

Sorti sur Reverse Tapes le 19/10/19

Le sextet Tourangeau dont tout le monde parle depuis leur premier EP sorti l’année dernière est de retour avec un nouveau disque. Plus court que leur première sortie (5 titres pour « No Vacancy »), le son s’est affirmé dans quelque chose de plus brut, se rapprochant de ce qu’on peut entendre sur leurs prestations live. Un disque qu’ils ont voulu différent du premier dans la manière de faire : moins de post prod, moins d’effets, pour un rendu plus direct et efficace.

Si vous ne connaissez pas encore les 6 jeunes garçons Tourangeaux, classez les dans un rock psychédélique tendance shoegaze bien costaud. Le disque s’ouvre sur un titre condensé de 3’30min (format peu propice aux élucubrations psychédéliques) et en fait donc peut être l’un des titres les plus pop du disque, et directement efficace. C’est une bonne entrée en matière qui va accaparer l’oreille facilement, même si ce titre peut un peu sonner comme du déjà entendu. L’attention de l’auditeur capté, c’est dès le deuxième titre que les Stuffed Foxes vont montrer tout leur intérêt : As She Plays se développe sur un peu plus de 6 minutes et passe par différents stades tous très bien maîtrisés. Envolées psychédéliques, passages presque dream pop, et un final où les guitares saturées alliées à une batterie métronomique et lente pourrait faire penser à de très bons titres de stoner.

Ces titres qui semblent pluriels dans leurs rythmes et leur son, les Stuffed Foxes semblent s’en faire une spécialité. Rebelote avec Did We Grow Up To Feel. Après 3 minutes d’ouverture résolument pop, la batterie amène un pont d’une grande classe rappelant les heures heureuses des Night Beats.

Horses se positionne comme le titre le plus psychédélique du disque, alternant passage très lent avec des déflagrations de guitare taillées pour les stades, conclu pour une montée en rythme de 3 minutes jouissive sur toute la fin du morceau.

Enfin l’EP se conclu par le titre No Vacancy, qu’on avait pu découvrir début octobre grâce au clip sanglant et mystérieux réalisé par Julien Philips. Un morceau qu’on peux qualifier de single tant par son format radio (3’50) que par son efficacité immédiate. Chaque instrument a sa ligne rythmique et mélodique bien à lui, donnant un air de profondeur au morceau particulièrement vertigineux, prenant l’auditeur aux tripes.

 

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