The Claypool Lennon Delirium – South Of Reality

Vous étiez peut être passé à côté de leur premier album Monolith Of Phobos (2016) ou d’un EP sorti l’année suivante et constitué uniquement de reprises de classiques du genre : Lime And Limpid Green (2017). Ce 22 février, The Claypool Lennon Delirium sortait son deuxième album South Of Reality.

Formé de Les Claypool, bassiste émérite du groupe Primus, et de Sean Lennon, digne héritier de John Lennon et Yoko Ono, The Claypool Lennon Delirium est la réunion de deux barjots que le destin a bien fait de réunir. En sortant ce second album, composé et mixé en seulement deux mois dans le studio perso du bassiste, le Rancho Relaxo, ils arborent fièrement la descendance de la musique psychédélique et progressive telle qu’on pouvait la penser dans les années 60/70. South Of Reality est l’enfant immaculé de Pink Floyd, des Beatles et de King Crimson à la fois.

Avec Les Claypool à l’enregistrement et au mixage, en plus de jouer de la quatre cordes comme un furieux, et Sean Lennon qui n’a plus à prouver qu’il a au moins autant de talent que son père, on risque d’avoir le meilleur album de psyché/prog de l’année. Les pistes s’enchaînent dans l’imaginaire absurde de ces deux tarés, combinant lignes de basse à couper le souffle et parties de chant pour le moins oniriques, créant une grande fable psychédélique de presque 48 minutes. Le clip du morceau Blood And Rockets: Movement I, Saga of Jack Parsons – Movement II, Too The Moon illustre bien l’univers du duo. On y voit un tas de collage complètement perchés, pleins de couleurs et de symboles, témoignant bien que les deux musiciens sont partis dans des sphères très lointaines de la Terre.

Le disque est sorti chez ATO Records, où on pouvait déjà y voir les galettes de Primus et de King Gizzard & The Lizard Wizard.

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