AT THE DRIVE-IN – Relationship Of Command

C’est mon tour pour le lundispensable !

Alors bonjour déjà, ça farte ? BREF

At the Drive-in.

Maintenant que j’y pense c’était obligatoire d’en parler. Déjà on a tous cet album que l’on écoute parce que le monde c’est de la merde, qu’on est en 4ème et que la vie ben c’est nul. Loin de moi de passer pour un suicidaire, j’étais pas gothique non non.

Encore un album découvert grâce à mon cadre familial assez atypique, et celui-ci m’a donc pas mal suivi. C’est violent, ça gueule un peu à la Rage Against The Machine mais ça avait ce truc différent. Ce son froid et agressif encore plus que RATM. Ça décape le cérumen c’est nickel. Groupe du Texas, on comprend d’où peut venir ce côté, allez vous faire foutre j’ai envie de gueuler. Considéré comme du post hardcore, même si mettre dans des cases c’est pas mon truc. Bref on s’intéresse au troisième album du groupe « Relationship of Command« . Pourquoi ? Ben parce que ça a été un carton critique et public. Le groupe a explosé : Mtv, Letterman. Gros carton. Je l’ai appris plus tard car je vous avoue qu’en 4ème j’étais un peu le seul Timmy a écouter At The Drive-In. Je commence par leur single One Armed Scissor. Efficace, mais au final c’est le morceau qui a le moins tourné dans mes oreilles.

Un peu de dissonance, une voix vénère et du rythme même encore aujourd’hui je suis obligé de bouger une partie de mon corps au son de l’album. Ils aiment bien les montées. Ça tombe bien, moi aussi !

Personnellement, je trouve de la beauté dans la musique d’At The Drive-In et je peux comprendre qu’au premier abord ce n’est pas le truc le plus évident qui vienne à l’esprit. Mais un morceau me vient en tête Quarantined. Avec cette pluie qui tombe en intro et la ligne de basse qui sonne direct et te plonge dans un univers rempli de mélancolie et de violence mais celle qu’on assume et qu’on ressort en musique. Ecoutez la fin de l’intro. Perso ça me transporte.

Cet album regorge de tubes et pas le tube en mode Maître Gims, non, en mode galette très bien construite, très bien produite. Et c’est un des points à soulever et qui a fait la différence avec les anciens albums : la production. C’est propre et dans le hardcore c’est pas toujours le cas. Et ça on le doit à deux mecs : Ross Robinson ! Korn Slipknot Limp Bizkit tous ceux là sont passés par ce producteur. Et Andy Wallace qui a bossé en studio avec Rick Rubin. Autre petit détail : un guest en fond de temps en temps au chant, un certain Iggy Pop. Oui oui, il fait des cÅ“urs de temps en temps et ça aussi c’est la classe.

Notamment sur Rolodex propaganda !

Tous les morceaux sont bons. Un album qui a vraiment laissé sa trace, considéré comme un des 50 albums de la décennie par NME ou Kerrang. Et par tous ceux qui l’ont écouté en fait. La pochette fait très rapidement penser au cheval de Troie. J’ai souvent phasé dessus mais je vous laisserai y jeter un Å“il.

Donc en résumé : gros succès. Album marquant et un an après le groupe split. Une tournée avait été faite au début de cette décennie, mais ça y est c’est annoncé depuis 1 mois, c’est reparti. Un album est en préparation et notamment un concert au Trianon déjà complet. Donc on va avoir l’occasion de voir le chanteur complètement survolté Cedric Bixler sur scène. Moi j’ai hâte. Je vous laisse avec mon morceau. Enfilade (pas de jeux de mots s’il vous plait). Quand ça part, la rythmique je la trouve FOOOLLLLE. De l’énergie en barre de 5 minutes et je suis parti pour la journée. C’est tout pour moi. Tcho

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