Metronomy – Nights Out

« La nuit est chaude, elle est sauvage… » c’est par cette phrase d’un groupe Français 80’s de mauvaise passe qu’on peut traduire l’état d’esprit du 2ème album de Metronomy, conduit sous la houlette de Joseph Mount. Crée il y a dix ans, et maintenant sous les projecteurs d’une petite hype en Angleterre gravement inutile (les journalistes les comparent aux Klaxons et cette scène morte-vivante « new rave »), l’évolution est plus qu’intéressante.

Nights Out pour une nuit donc, où tout est permis sur le dancefloor, mais orchestré par une espèce de spleen et de mélancolie plutôt rares dans ce style, pop aux variations post-funk synthétiques et, au final, n’appartenant qu’à eux.

Une vraie innovation musicalement, avec une recherche de la mélodie accrocheuse et aux textures singulières ( Heartbreaker , avec cette idée d’incorporer le son d’une porte qui grince), qui porte beaucoup à cette album. Ludique et joyeuse, une vision drôle (le funky The end of you too ) et parfois borderline (le disco post-pop My heart rate rapid ). Les influences de Devo s’opèrent de très bonne façon dans On the motorway , et la funk-disco de Holiday est de la trempe de Talkings Heads mais plus sous une boule à facettes aux allures cradingues.

Un disque qui va traverser les époques de par sa singularité, une écriture ne virant jamais dans le glauque et le racoleur, et surtout un avenir de la pop ambitieux. Un grand disque !

Musica Ex Machina

Constituées des machines créées pendant la résidence de François Delarozière, Mino Malan et Didier Gallot Lavallée à l’Université François-Rabelais et accompagnés par des étudiants en musicologie, ces versions légères techniquement, seront présentées dans différents lieux de Tours et de son l’agglomération tels que l’université, le conservatoire, un centre social, la gare, des places publiques, des salles des fêtes, jardins…

Les machines à musique

En 2004, François Delarozière, fabuleux inventeur de machines de spectacle de rue, et le compositeur Mino Malan ont imaginé un Concert Extraordinaire où des machines à musique répondent à un véritable orchestre. En tentant d’ajouter une nouvelle famille d’instruments et d’interprètes à l’orchestre classique, ils façonnent, domptent et transforment ces machines en véritables musiciens. Cette Å“uvre musicale originale, accompagnée de musiciens plus « traditionnels », mêle ainsi différentes sonorités, des tons classiques de nos instruments habituels aux timbres plus mécaniques de ces engins endiablés.

Cette étonnante symphonie s’installe en plein air ou sous un bâtiment industriel, et fait intervenir un nombre croissant de machines, toutes construites à partir de matériaux de récupération, actionnées par des techniciens comédiens, et des musiciens classiques de la ville d’accueil. On rencontre ainsi un surprenant Pastissophone, une Fontaine de cymbales et ses tringleries, une Centrale batterie, un Bassorobo, ou encore un Xylo à coudre…

Outre des diffusions dans le monde entier, ce spectacle sera présenté à la Cité de la Musique de la Villette tout le mois de septembre 2008.

The Dutchess and the Duke – She’s the Dutchess, he’s the Duke

Premier album pour ce duo de Seattle. Ce duo féminin/ masculin fut remarqué après la sortie cette année de leur premier single Reservoir Park EP . Un tube imparable de musique folk la plus brute qui puisse être: 2 guitares, 2 percus, et 2 voix qui se traînent, se répondent et s’harmonisent à merveille.

C’est donc avec une certaine impatience qu’on attendait cet album, finalement sorti sur le petit label Hardly Art proche de Sub Pop.

Et pas décu, on se prend à chantonner toute la journée un des 10 tubes qui composent cet album, de superbes ballades plutôt mélancoliques. On pense aux Stones, à Dylan, aux feux de camps, mais le tout traîté par deux musiciens venant d’horizon plus « rock/garage/punk » (citons Fe Fi Fo Fums ou Intelligence) d’où peut etre cette efficacité.

Futur classique!

Thee Oh Sees – The Master’s Bedroom Is Worth Spending A Night In

Nouveau disque pour John Dwyer (Coachwips, The Hospitals, Pink And Brown…) et son groupe Thee Oh Sees (auparavant The Ohsees ou encore OCS).

Thee Oh Sees ressemblerait à un garage band traditionnel avec ses gimmicks r’n’r et ses rhythmiques primitives, or Thee Oh Sees c’est LE groupe de pop trancendantale ultime.

Oui. Sur cet album on a affaire une nouvelle fois à une flopée de tubes hallucinés. Une chanteuse et un chanteur souvent à l’unisson sur des guitares reverbérées pratiquant le vibrato à go-go.

Les morceaux sont parfois lents et pleins de reverb mais loin d’être lourds, ils nous emmènent haut dans des délires pop psychés qui feront référence !

Toddi Wellman – Demo 2

Bon, je l’avoue, j’avais bien aimé la première démo mais bon, sans plus… Le mélange clavier farfisa, noise, punk fofolle qui déconne m’avait bien plus mais plus dans l’esprit que dans les chansons (malgré le tube Superbaudet). La faute à un son peut être pas adapté (trop brouillon, trop aigu)… Ou je sais pas

Enfin bref, j’ai eu depuis l’occasion de les voir en live et au fur et à mesure, du groupe « blague zentre copains », on sentait que ça devenait plus sérieux, plus resserré et que les gars commençaient à réussir ce qu’ils ébauchaient seulement auparavant.

Confirmation de ces bonnes intentions avec cette deuxième démo 8 titres. Le son, d’abord : toujours roots, mais servant bien leur musique : un son de guitare dégueulasse, bien garage, mixé à une batterie bien mate, et toujours ce farfisa inimitable.

On sent ce coup-ci qu’il y a eu du tri, et que toutes les influences éparpillées auparavant (garage, noise, cold wave) se sont mises en place jusqu’à donner une identité propre au groupe…et des tubes (Tano, Nbili…). Ils doivent collectionner les 45tours rares de groupes obscurs et du coup se foutent de ressembler à quelque chose de connu. Tant pis pour les chroniqueurs, tant mieux pour les curieux !

Si je vous cite The Seeds, Intelligence, Marvin ou Television, j’ai bon ? Si je vous avoue que ça m’évoque The Doors qui auraient connu le punk et la new wave, ça vous éclaire ? Ben en tout cas, c’est disque de la semaine sur Béton, ça vient de Tours, mais ils pourraient venir de Châteauroux ou Bayonne ou L.A. ça serait pareil.

A noter que côté visuel, c’est soigné également, un beau digipack (beau gosse la pochette !) do it yourself fait de cartons de pizza sérigraphiés par l’Atelier du Temps Qui sèche – collectif tourangeau connu pour ses pochettes de Pneu, Duet et des affiches de l’asso Moe Sizlack – numérotés, avec des tirages limités et des couleurs différentes a chaque série !

Top priorité dans ta shopping list !!!!

Debout sur le Zinc + Salgamos

Tarifs : 13€ / 15€ / 17€

Pr̩ventes: Espace Malraux (sans majoration), Ticketnet РAuchan, Leclerc, Cultura, Virgin, FranceBillet РCarrefour, G̩ant, Magasin U, FNAC

Tarifs : 13€ / 15€ / 17€

Préventes: Espace Malraux (sans majoration), Ticketnet – Auchan, Leclerc, Cultura, Virgin, FranceBillet – Carrefour, Géant, Magasin U, FNAC

Debout sur le Zinc !

Non, il faut être clair : au début vous serez assis, et même confortablement, puis c’est vrai que de ballades en chansons énergiques, on commence par bouger la tête, taper dans ses mains et on finit par se retrouver debout comme si c’était évident.

A bord de ce combo festif, l’accordéon, la guitare, la contrebasse, le tambour ou encore le banjo, servent un cocktail rockisant à base de java, valse et tango relevé d’un soupçon de musiques tziganes et irlandaises, alors forcément ça donne envie de gigoter.

Ceux qui les ont vu sur la grande scène d’Aucard de Tours en 2006 pourront vous en parler, face aux Debout sur le Zinc, on n’a qu’une envie, celle de crier : « Patron, une autre » !

Site de Debout Sur Le Zinc

Salgamos !

Créé à Tours début 2006 par quatre musiciens en recherche d’une musique inspirée, Salgamos est un son nouveau, une énergie débordante. L’arrivée d’un cinquième membre au chant fin 2007 permet au groupe de parfaire son alchimie musicale. Pop, rock, tribal et un brin psychédélique, ce groupe recherche avant tout à proposer à son public un voyage vibratoire et émotionnel permettant l’éveil des sens.

MySpace des Salgamos