ROPOPOROSE – Kernel, Foreign Moons

La semaine dernière, ici, dans l’Open Space immense et très cher le m2 de Radio Béton, nous avons écouté à l’unison cet album, au nom décidément trop difficile à prononcer et qu’on appellera tout simplement « Kernel », et nous avons d’un commun accord tous tiré en l’air avec des flingues imaginaires.

« Kernel » donc, deuxième album du duo frangine – frangin du Loir et Cher, de Vendôme pour être plus exact, rendons à César ce qui appartient à César, et toujours sorti par le label Yotanka.

Déjà, précisons avec une joie non dissimulée que leur premier effort (j’écris effort parce que je déteste écrire le mot « opus », comme dire genre « Album de la maturité », les gens qui disent ça doivent mourir dans d’horribles souffrances), « Elephant Love » était déjà album de la semaine chez nous lors de sa sortie. Et là, bam, rebelote (par contre là, vous avez le droit de me dire que ce mot est une faute de goût et que je mériterai d’être décapité Place Foire le Roi). Ce qui frappe en premier quand on écoute cet album, c’est qu’il est beaucoup plus travaillé que le précédent, moins dans « l’urgence », le duo ayant eu à priori plus de temps pour le composer, le réfléchir, le mâcher, le destructurer pour le reconstruire (Biiiip, sonnette qui signifie que cette phrase ne veut rien dire !). Le résultat est relativement bluffant car, bien évidemment on les attendait au tournant vu le niveau du précédent, et on est droit de se dire que l’attente valait bien son pesant d’or, tant les 12 morceaux qui illustrent « Kernel » sont d’une qualité spatiale et géométrique indéniables, « Skeletons » ou « Barking in the park » en tête.

Ce qui frappe en deuxième, c’est qu’ils ont un problème avec les animaux, puisque pas moins de 4 morceaux ont des noms de bestioles : « Guizmo », l’excellent « Horses », « Fishes are love » et « Holy Birds ».

Ce qui me donne parfaitement le droit, en écrivant cette chronique, d’imaginer Romain et Pauline, de leurs vrais prénoms, habillés d’armures (avec en dessous un t shirt des « Libertines » parce que faut pas déconner non plus !), armés d’épées indestructibles, et chevauchant leurs plus belles licornes, allant conquérir le monde avec leur Post punk/Noise céleste et splendide et envoyer un gros doigt d’honneur à la Terre entière !

Pfff, je vais me coucher moi maintenant !

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