St Vincent (Loma Vista)

La douce folie de la destruction Pop.

Sur le 4ème album d’Annie Clark, la passion Arty et expérimentale n’est pas aussi forte que son album éponyme de 2014, où elle avait cette année là une belle réussite dans ce domaine, jusqu’à lâcher un public qui demande surement de l’exploit et de l’instantané. En clair, que ça clash dans les oreilles le plus rapidement possible. Outre le fait que la Pop reste avant tout dans ce domaine la chose la plus importante, que reste-t-il de l’expérimentation et du surréalisme aujourd’hui ?

La platitude des productions Pop s’expose un peu partout, et on se demande si un jour ou l’autre, les nouveaux musées du style seront des produits maniérés du futur. D’ici là, nous avons la chance d’avoir une artiste vivante et vibrante, qui évolue et change d’humeur, mais tout en gardant un esprit de panthère (comme la carrure de la musicienne sur le plateau du Late Night de Jools Holland sur BBC2). MASSEDUCTION parle de choses intimes sur du populaire, mélange la Pop Electronique à des choses plus Leftfield, qui expérimente parfois et qui aussi arrive à être complètement à nue, comme Happy Birthday ; New York (bouleversant morceau qui rejoindra le New York, I love You de LCD Soundsystem dans les années à venir) et Slow Disco. Un nouveau monde s’offre à elle aussi, avec une production plus limpide et “Hollywoodienne” tenue par Jack Antonoff (Lorde ; Taylor Swift). Le final annonce une puissance Soul pour un nouveau terrain (Smoking Section). Annie Clark est dans les étoiles, la star complète c’est elle.

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