« -On arrête de fumer? – Fais Gaffe j’ai déjà réussi! »

Jazz Liberatorz – Dark Kays (feat. M’Salem)

Apollo Brown – Thoughts In Mind (feat. Chris Orrick & Majestik Legend)

Battles – Titanium 2 Step (feat. Sal Principato)

Lightning Bolt – Big Banger

Jay Son – Peace Out

Spelterini – Pergérisol

Seba Kappstad – Africa

Flamingods – Marigold

Romare – Danger

Animal Collective –  Taste

Ty Segall – Taste

***Album de la semaine *** This Will Destroy You – Kill Matel

Golgot VR – Cabronita

 

[ITW] Récré’Action (Le Temps Machine x Tonton Filmeurs)

Ce Mercredi 16, nous recevions Amandine des Tontons Filmeurs et Claire du Temps Machine, pour nous parler de la nouvelle édition de RécréAction, THE événement cinéma pour les enfants ! Une journée pour éveiller la curiosité des plus petits pour le cinéma à travers des projections de qualité, des lectures, des ateliers et des démonstrations ludiques. Pour les enfants de 3 à 12 ans.

 

 

Lightning Bolt – Sonic Citadel

Enfin le retour du duo magique venu tout droit de Providence: Lightning Bolt.
Plus de vingts ans de carrière pour le groupe , et un 7ème album imparable que ne décevra aucune attente.
Les américains sont avant tout des machines de guerres de live, des pures adeptes de concert en pleine fosse, noyés dans le public, donnant un autre sens à la vie de chaque spectateur, un avant/après où plus rien ne sera plus jamais pareil,

 

 

Un 7ème album donc pour la formation Basse/Batterie, mais seulement le deuxième enregistré en studio. Une véritable nécessité tant cela sert à merveille les propos musicaux du groupe, l’ampleur du son s’en retrouve inéluctablement plus intense, à l’image des prestations live proposée par le binôme.
Sonic Citadel,  le nouvel opus qui parait sur le label Thrill Jockey, bourrine d’entré de jeu avec « Blow To The Head », l’uppercut qui te prépare aux  53 minutes de castagnes qui suivent.
Les rythmes de batterie de Brian Chippendale,  avec son style de jeux si particulier, distribuent des convulsions frénétiques aux côtés des riffs exutoires assurés par l’aiguisé Brian Gibson et ses assaults sur les cordes de sa basse.

 

Le rythme noisy transcendantale continue, on pense même pouvoir respirer quelques instant sur « Air Conditioning » mais que nenni (tellement désemparé, qu’ici même l’expression « que nenni » en devient nécessaire). C’est alors qu’arrive certainement l’une des pièce maitresse de l’opus: « Big Banger ».
A partir de ce moment, il n’y pas qu’un seul désir, qu’une seule obsession à assouvir: celle de vivre ces morceaux avec le groupe, mettre la tête dans l’ampli bass, prendre les variations de cymbales en plein conduit auditif.

 


 

 

 

[ITW] Ecole de la Deuxième Chance Tours

Ce Mardi 24 Septembre, nous recevions l’équipe de l’Ecole de la Deuxième Chance Tours dont l’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle et sociale par le retour à l’emploi durable et/ou la formation qualifiante. Un dispositif de formation qui s’adresse aux jeunes adultes de 18 à 30 ans demandeurs d’emploi, sans qualification et sortis du système scolaire depuis au moins un an.

BAD BREEDING – Exiled

La fougue et le célèbre flegme Britannique alliés à l’efficacité absolue et à la hargne contestataire: une recette parfaite pour nous amadouer du côté de Béton.

Le quatuor Bad Breeding revient avec un nouvel album, « Exiled », et ils ne sont pas là pour enfiler des perles. Un gifle à l’aller, une autre au retour. Voyage dans le punk Anglais, conjugué au Hardcore et au noisy.

 

Et même anarcho-punk comme ils se l’auto-proclament. Les quatre de Stevenage (UK) sont énervés, confrontés à leur société, ils mettent en exergue tous les reliefs aberrants du monde qui nous entoure et viennent acidifier des pensées qui pourraient avoir tendance à se lisser. A travers cet album, nous faisons face à toute la rage du groupe, nous entrainant dans un rythme effréné à leur sauvagerie: c’est le chaos.

 

 

32 Minutes âcres, démarrant dès le morceaux éponymes Exiled, l’efficacité est là, et les concessions absentes, c’est lourd, intense, un son crade à souhait couvert d’une belle production. Les types sont remontés, et ça se ressent tout au long de l’album. Cette énergie imbibée de bière jusqu’à la moelle est représentative des prestations scéniques du groupe, bourrue et dans l’urgence.

 

A une époque où le post-punk revient sur le devant de la scène, et où le dit punk d’une certaine scène anglaise trouve ses limites rapidement, il est rassurant de se dire que des groupes tels que Bad Breeding sont actifs, sans détours, remontés à bloc.

 

Une merveille punk, une beauté cataclysmique, une agressivité furieuse.

 

Bad Breeding

Exiled

21.06.19