Ah, Arch Enemy, le premier groupe de Death Melodic que j’ai écouté, le premier groupe à m’avoir fait apprécier les voix ultra saturées, le premier groupe à m’avoir montré que les femmes dans le métal n’étaient pas toutes des chanteuses d’opéra ratées…
Parce que oui, mettons-nous bien d’accord, la voix là c’est celle d’une femme, celle d’Angela Gossow pour être précis, une belle blonde allemande qui tabasse.
Et leur meilleur album (mon préféré en tout cas) c’est celui-ci, Doomsday Machine.
C’est un enchaînement de tubes depuis l’intro de l’album jusqu’à la dernière note.
En effet, la qualité d’écriture de cet album était sans précédent dans le groupe.
Il s’agit du 6ème album studio du groupe et le 3ème avec Angela Gossow au chant, et on y trouve des chefs d’Å“uvres tels que « Taking Back My Soul », Nemesis ou « I Am A Legend/Out For Blood ».
Mais Arch Enemy kessessé ?
Et bien il s’agit d’un groupe de Death Metal Suédois formé en 1995 par les frères Michael et Christopher Amott et par le chanteur (et bassiste) Johan Liiva, qui fut remplacé en 2001 par Agnela Gossow, partie quant à elle en 2014 pour laisser la place à Alissa White (ex chanteuse de The Agonist).
Angela reste malgré tout manager du groupe.
Les sujets abordés sont le soulèvement populaire, la révolution face à toute forme d’oppression, l’anarchie et depuis 2011, le groupe est associé à Amnesty International.
Angela Gossow déclarera même, je cite : « ceux qui oppressent les masses doivent affronter la Justice […] La scène metal est non-conformiste, […] sortons dehors et soutenons la cause ! »
Mais revenons sur la musique.
Chaque morceau de Doomsday Machine est empli de puissance et de rage.
Les guitares hurlent, oscillant entre riffs dévastateurs et mélodies / solos terriblement efficaces.
Les parties de batteries sont parfaites, la basse fait un taff monstrueux et la voix se font dans tout ça comme un instrument faisant partie du groupe et non comme une simple voix mise en valeur par les musiciens.
Pour terminer je vous propose de s’écouter mon morceau favori de cet album « Carry the Cross ».
Chaque saison possède sa fraicheur musicale pour alimenter les soirées BBQ ou les séances au coin du feu. Que ça soit en intérieur ou en extérieur, la musique collecte autant les souvenirs que les moments de l’instant présent. Le style Ambient par exemple est autant marqué par le passé (Leyland Kirby) que par son oublie du passé (Brian Eno). Et en Pop, le présent est essentiel, pour indirectement créer le souvenir, donc les refrains, donc le gimmick qui te reste dans la tête pendant un bon bout de temps.
En ce sens, l’écoute du Who’s Bad ? du premier maxi de Thé Vanille (Tours), englobe autant la Pop foutraque que l’époque MTV (Alternative Nation). Il y a du Money Mark et du Beastie Boys sous le soleil de Los Angeles … sauf qu’ici, à Tours, le soleil n’a pas la même allure. Concept musicale qui mélange la Power-Pop que le bricolage de Architecture in Helsinki (The Kind Of Guy), il y a de la folie douce à la Deerhoof (Parrots) et cela soutenu par une assurance qui trouvera sa voix sans problème en concert.
Thé Vanille est l’anti-thèse d’un Animal Collective. C’est un groupe qui vie l’instant présent avec un univers de puzzle sonore qui accroche rapidement, et qui nous fait oublier parfois l’exercice de la voix à la limite du collage sans relief de Jeff Buckley.