Un beat addictif de hip-hop, un chant de sirène ensorcelant entre arabe, folk et électro, c’est le mélange que nous proposent les trois sÅ“urs de A-WA (prononcé « aïwa ») ! Tair, Liron et Tagel, entre 26 et 32 ans : robes colorées dans un style traditionnel, cheveux longs bruns et sneakers aux pieds. Elles aiment à mélanger le traditionnel et le contemporain sur scène comme dans leur musique. Originaires d’un petit village au sud d’Israël, Shaharuth, avec des racines yéménites, elles baignent depuis toujours dans la musique (chants traditionnels yéménites et grecs, pop sixties et classique occidental) et ce dialecte arabe, le yéménite.
Après leur étude respectives, les trois sÅ“urs désormais installées à Tel-Aviv se retrouvent et décident de faire ce qui les rend heureuses, chanter ensemble ! Avec le nom de scène le plus positif qui soit : A-WA qui signifie « oui » en argot arabe. Parce que oui, leur musique est hyper positive et nous procure une grande joie. On est obligé de danser avec elles sur cet album.
Si vous les avez vues lors de leur passage au Temps Machine récemment, vous savez de quoi je parle. Pour les autres, ne manquez surtout pas leur prochain passage près de chez vous, vous ne le regretterez pas.
Une invitation au voyage forcément, une envie de liberté, mise à jour grâce à Tomer Yosef (leader de Balkan Beat Box) qui accepte de collaborer avec elles et qui les pousse à composer en arabe yéménite et à se lâcher sur scène.
Un premier album qui rend hommage à leur racines, parfait pour les beaux jours qui arrivent, à écouter sans modération !
Et si cette semaine, je ne vous parlais pas d’un groupe (enfin presque), mais plutôt d’un film ? Bon, je ne parlerais pas cadrage, jeu d’acteurs ou scénario, on reste bien sûr dans la musique avec une bande originale, celle du premier long métrage de Sofia Coppola : Virgin Suicides.
Sorti sur les écrans français en septembre 2000, adapté du roman du même nom, mettant en scène le drame de cinq jeunes filles, cinq sÅ“urs, aussi belles que mystérieuses, le film est devenu culte pour toute une génération. Une déclaration d’amour à l’adolescence, sa complexité et ses premières fois.
Dans le Détroit des années 70’s, Coppola filme le trouble adolescent, le poids de la famille, l’incommunicabilité entre garçons et filles, mais aussi une esthétique du vide, du silence et de l’ennuie. Le spleen adolescent déjà à son apogée !
Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin, du groupe français AIR, sont déjà des stars lorsque Sofia Coppola fait appel à eux pour la musique de son film. En effet, leur 1er album Moon Safari, fut particulièrement remarqué (voir le Lundispensable sur ce disque chroniqué par Nivek). Le duo composera une partie de la bande originale du film, ce qui deviendra leur 2e album, tout simplement appelé « Virgin Suicides », avec le magnifique single Playground Love, avec la voix de Thomas Mars (de Phoenix), une chanson qui bercera des milliers d’amoureux au début des années 2000. Des titres phares comme Clouds Up, Dark Messages et Highschool Lover permettent à la réalisatrice de transposer en musique l’atmosphère onirique et envoûtante de son histoire.
Inspirés par Michel Colombier, Morricone, François de Roubaix et d’autres maîtres dont ils ne maquillent nullement l’influence, AIR a réussi à bâtir un score véritable, loin de la banale succession d’instrumentaux. Ils parviennent ainsi à décliner sans délayer, à créer une arborescence qui possède sa propre mécanique interne et échappe assez vite au film lui-même pour devenir entité – dénominateur commun des grandes BO.
Mais il n’y a pas que AIR à féliciter pour la musique du film ! Si Virgin Suicides laisse une telle impression, c’est en grande partie grâce à sa bande originale, indispensable soulignage de la mélancolie ambiante et contrepoint quasi céleste de tous les tubes des 70’s qu’on y entend par ailleurs. Car effectivement, on aurait tort de donner tous les lauriers à AIR pour la musique du film. Ce dernier est parsemé de chansons des années 70 montrant l’importance de la musique dans le cinéma de Sofia Coppola. Avec du SLOAN, HEARTS, THE HOLLIES et même un titre des BEE GEES.
Une de mes scènes préférées : celle où garçon et filles communiquent par chanson interposés au téléphone. La scène juste en dessous avec comme titres : Hello It’s me de Todd Rundgren / Alone Again (Naturally) de Gilbert O’Sullivan / Run to Me des Bee Gees / So Far Away
de Carole King
Début de la scène à 0:55.
Bon, je résume : 1- la musique de AIR est splendide, 2- les titres 70’s sont magiques et 3- ensemble ils forment une BO incroyablement dense. Et contrairement à d’autres de films, une fois privé des images, la musique tient la distance et révèle les thèmes de l’histoire qui gagnent à être écouté sans les dialogues ou le montage des images.
Allez, on se quitte avec un de mes morceaux préféré, celui de l’arrivée à l’écran de Josh Hartnette alias Trip Fountain, le gosse beau du bahut. Et c’est sur le titre Magic Man de Heart.
Radio Béton & Aucard de Tours organisent ce qu’ils savent faire de mieux : un gros apéro radiophonique !
On s’échauffera pour la 31ème édition du festival Aucard de Tours avec des showcases de :
♦ Nivek aka le Drake tourangeau !
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Et des interviews de SApiEnS saPieNs, Francky Goes To Pointe à Pitre mais aussi de quoi tout savoir sur la programmation musicale, des arts de rue et de cinéma bis !
Et puis plein de choses à gagner comme des pass pour le festival, des affiches, des CD’s et ptetre même un bisou.
Alors viens c’est gratuit, de 18H à 21H au bar La Réserve, 84 rue Colbert, et c’est rentransmis sur les ondes de Radio Béton 93.6 ♥
Chaque mardi de 18h15 à 19h, retrouvez l’émission dédiée à la scène locale d’Indre-et-Loire sur Radio Béton (93.6) en partenariat avec la Fraca-Ma et le label Un je-ne-sais-quoi.
Nos trois animateurs (Enzo de Radio Béton, Greg de la Fraca-Ma et Guillaume du label Un je-ne-sais-quoi) reçoivent chaque semaine en interview un groupe ou artiste de la scène locale d’Indre-et-Loire et font le tour de son actualité : sortie d’album, concerts, news… le tout agrémenté, dès que cela est possible, d’un petit live radio.
Ce mardi 3 mai, le Quart d’heure recevait le groupe soul old school tourangeau Revivor et leur chanteur londonien Renn Washinghton pour la sortie de leur excellent premier EP, The Smokin’Session EP.
On a tous un titre qui nous trotte dans la tête. Chaque semaine, les animateurs de Radio Béton proposent leur playlist du week-end en choisissant leur morceau du moment.
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Enzo : C’est enfin le putain d’printemps, et c’est la fête ce week end aux Nuits Sonores de Lyon ! Allez !
Artiste : A-Wa
Titre : Habib Galbi
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Maylis : Pour un week-end au top niveau de la classe !
Artiste : Zombie Zombie
Titre : Illuminations
Artiste : Zombie Zombie
Titre : Illuminations
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Yohan : L’ex meilleur groupe du monde pour un morceau sentant bon le rosé au soleil, et après les mojitos, des pintes, et du mousseux en fin de soirée !
Artiste : The Strokes
Titre : One Way trigger
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Mélissa : Mon morceau n°1 pour fêter Cinco de Mayo !