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Et joyeuse journée de vos droits, les meufs !
Générique : L’Entourloop – Delight for Chicken
The Jezabels – Unnatural
Andrew Weatherall – The Last Walk – Album de la semaine
Dookoom – You don’t exist
>>> Agenda !!!
Jeanne Added – Miss It All
Heavy Heart – What we lost
Pneu – Clapasetsu
Action Bronson – Mr Wonderful
>>> L’invité : Grand Blanc
Grand Blanc – La Tendresse
Pauw – Glare
Lomepal – Ego
Fixpen Sill – Casse-Tête – prod. Meyso
Anderson Paak – Lite Weight
Baptizein & Secret Yolk – Looser
Playlist spéciale Journée Internationale de la Femme
DOLLY PARTON – Jolene
PJ HARVEY – Down by the water
LISA EKDAHL – It’s oh so quiet
MORCHEEBA – Otherwise
LAURYN HILL – To Zion
>> LE JEU
BASIA BULAT – Long goodbye
THE RUNAWAYS – Cherry bomb
BIKINI KILL – Rebel girl
L7 – Andres
THE DONNAS – You wanna get me high
SAVAGES – Husband
KATZENJAMMER – Driving after you
>> DES POCHES SOUS LES YEUX > La solitude du manager de MV Montalban
>> AGENDA
JEANNE ADDED – A war is coming
CASEY – Libérez la bête
HOLLY COOK – Milk and honey
MISS KITTIN – Bassline
BJÖRK – All is full of love
AEREA NEGROT – Todeloo
GOSSIP – For keeps
GIRLSCHOOL – Race with the devil
THE 5.6.7.8’s – Woo Hoo
THE PRETTIOTS – Dreamboy
>> LUNDISPENSABLE – II de Led Zepplin
WARPAINT – Love is to die
DANITSA – Weed me
BLONDIE – Call me
CYNDIE LAUPER – Girls just want to have fun
GOLDFRAPP – Ooh La La
BEYONCE – Single Ladies (Put a Ring on It)
M.I.A. – Borders
>> LES DISCRETS > Theorie 112 – Manifeste du Parti communiste (par Vincent Cadoux)
PEACHES – Boys wanna be her
ELISA DO BRAZIL – Mia more
P!NK – Stupid girl
« L’originale fait 4 minutes, et la reprise 30 secondes. C’est du grind quoi ! »
Drenalize – Destination everywhere (présenté par Yohan)
Fulgeance – The Phoenix (présenté par BSN)
Heavy Heart – Discoveries (présenté par Yohan)
Iconic Black Suit – International (présenté par BSN)
Exsonvaldes – Aranda (présenté par Mélissa)
Racine – S/t (présenté par Yohan)
Andrew Weatherall – Convenanza (présenté par BSN) **album de la semaine**
AGENDA
Pedram – Lex ernstige (présenté par BSN)
Avenue Z – Azimut (présenté par Enzo)
Golgot VR – Gazoline (présenté par Ludo)
Dookoom – No ! (présenté par Maylis)
Tatum Rush – Guru child (présenté par Mélissa)
Stuck In The Sound – Survivor (présenté par Enzo)
Maakeda – Aksum chronicle (présenté par Ludo)
Pauw – Macrocosm microcosm (présenté par maylis)
LED ZEPPELIN – Led Zeppelin II
LED ZEPPELIN – Led Zeppelin II
1969, Atlantic Records
Ou comment passer de Henri Dès au hard-rock
Nous sommes en 1969.
En 1969 tout le monde connait le blues.
Musique noire, sulfureuse, mère musicale du XXème siècle, féconde et généreuse. Cette maman courage, brimée, humiliée, mais réhabilitée. Revenue en grâce, honorée grâce à ses enfants illégitimes, ces gamins nés de l’autre côté de l’Atlantique qu’elle a nourris par procuration. C’est le British blues explosion. Ces moutards affamés venus téter ce sein noir, et se nourrir du rythme ternaire comme ils boiraient le nectar divin.
En 1969 tout le monde connait le rock.
Les gamins turbulents de Maman Blues sont devenus grands. Pourtant en 1969, La foudre s’abat sur terre et fout un boucan du diable. Quatre musiciens surdoués venus de Londres se liguent pour foutre le feu à tes oreilles et faire place nette au fond de ta caboche. LED ZEPPELIN
En octobre 1969, à peine 10 mois après la sortie de leur premier album et alors en tournée américaine. C’est dans les bus, les avions, entre deux spliffs de beuh et quelques caisses de Jack Da’ que le quatuor fabrique ce deuxième album qui sera sobrement intitulé: II. La pochette du disque qui est aussi surnommée « Brown Bomber » représente une escadrille de chasse allemande de la Première Guerre Mondiale, la photo est d’abord mise en couleurs, puis les visages des quatre membres de Led Zeppelin (Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones, John Bonham) y sont collés, ainsi que celui du manager du groupe Peter Grant et de celui des tournées Richard Cole. La femme présente sur la pochette est Glynis Johns, actrice jouant la mère dans le film Mary Poppins ; il s’agit d’un clin d’Å“il à l’ingénieur du son Glyn Johns. Le dernier visage ajouté est celui du bluesman Blind Willie Johnson.
Les enregistrements se font « on the road » et s’étalent sur deux continents (Londres, New York, Memphis, Los Angeles et Vancouver) au rythme soutenu de concerts interminables et de gueules de bois supersoniques. Dans cette virée musicale au pays de l’Oncle Sam, Page qui prendra en charge la production de l’album, fait appel à l’ingé’ son visionnaire Eddy Kramer (Electric Ladyland de Hendrix) pour lui filer un coup de main. Il s’agit clairement de l’album le moins bien produit du groupe, ça pue l’enregistrement à l’arrache, ce qui contraste avec tout le travail du 1er album beaucoup plus équilibré et lumineux. Ici, le son est sec et agressif, la guitare est sale, saturée, ça joue fort, c’est plus intense et c’est ce qui en fait en partie mon album préféré du Zeppelin.
Plus brut et hard rock que le 1er opus, délestant la folk et les influences psychédéliques, puisant encore plus dans les profondeurs du blues, le suramplifiant, encore plus dans la recréation du rock’n’roll pour en faire les premiers pas lourds du hard rock, cet album est un concentré de la virtuosité de chaque musicien du groupe, l’apothéose de 3 instruments et d’une voix reconnaissables entre mille:
des hymnes Led Zeppeliniens Lemon Song, HeartBreaker et ce riff monstrueux, la ligne de basse de Ramble On ou encore ce solo magistral de Bonham sur Moby Dick.
L’album se termine sur Bring it on home de Willie Dixon, Led Zep comme un doigt tendu bien haut revisite le blues, la folk, le rock, la country en 4’20 minutes, laissant aux autres groupes les yeux pour pleurer.
Les morceaux se suivent et ne débandent jamais. Le Zeppelin est au sommet: rock vénéneux et révolutionnaire, Page prend possession de ses jouets et mixe son blues avec l’innocence et l’originalité du débutant. Plant pose sa voix aiguë sur ces riffs de bonhomme et lui fait pousser des nichons, brouillant encore un peu plus les pistes. John Paul Jones impose tout le rythme de sa basse fluide qui vomit un flot de notes, et Bonham se charge de finir de déstructurer ce blues novateur, en en profitant pour détruite sa batterie 15 fois au passage.
C’est avec l’un des riffs gravés dans le marbre du rock’n’roll que se clôture ce lundispensable, le classique Whole Lotta Love.
Andrew Weatherall
N’y allons pas par quatre chemins : Andrew Weatherhall est une légende vivante de la Dance Music anglaise.
Démarrant sur les starting-blocks de la scène acid-house, l’auteur s’est lancé sur un partage innovant et psychédélique sur l’album Screamadelica de Primal Scream (1992) et Hallelujah de The Happy Mondays (1990). Pour lui, la dance-music se dissèque avec l’esprit de la nonchalance et l’ouverture vers d’autres mondes, c’est-à-dire les after et l’extase.
Suivront ensuite des remixes progressifs pour My Bloody Valentine ; Finitribe ; Stereo MC’s. Les sons se font plus chauds avec son projet Sabres Of Paradise vers 1994, et avec son ami Keith Teniswood se crée Two Lone Swordsmen, pseudo plus abstrait et expérimental (et le tout chez Warp). Aucune classification est de pair avec lui, le mec est assez instable, et l’est toujours autant dans les années 2000 avec son label Rotters Golf Club. C’est ce que les anglais appellent Leftfield (son groupe The Asphodells avec Tim Fairplay en était toujours la preuve).
Dans son dernier album, le producteur regarde le passé pour mieux ouvrir la brèche du futur. Il y a d’ailleurs un paradoxe assez fort à la première écoute, comme une chose dans les sons datés, comme hors du temps. Dans ce jeu là, il est premier sur la liste, mais en évitant d’être régressif. Car la musique, c’est avant tout une question de dosage, et quand Convenanza convoque à la fois le funk moite (The Last Walk) ; le psychédélisme en fanfaronnade dub et au saxophone sous reverb’ (clin d’Å“il à Sabres Of Paradise dans Frankfurt Advice) ; mais aussi la house de fin de nuit, avec une voix post-punk (Kicking The River), il y a comme un savoir faire et surtout, une écriture qui évite d’être caricaturale. Les styles font comme du va et viens, les mélodies synthétiques sonnent comme du Kraftwerk sous XTC, et quand il se colle à l’Ambient (Thirteenth Night) et à la pop slow-exotica (Ghosts Again, magnifique de justesse), on se dit que le long terme sera la base de cet album. Cette grande richesse musicale correspond bien au personnage et à l’esprit de Béton, et c’est sans aucun mal qu’il soit album de la semaine.
« Les footballeurs , ils apprennent à faire les pirouettes au CFA ? »
CINEMATIC ORCHESTRA – Manhatta
SEPULTURA – Angel
DARK DARK DARK – In your dreams
SLEATER KINNER – One more hour
GRAND BLANC – Party-bosphore
STAR WARS – Röyksopp – Bounty Hunters
MODERAT – Reminder
KOHNDO – Demain, le jour
NOFLIPPE – Nothing on this man
CYCO MYKO – Gonna be alright
Des poches sous les yeux/agenda
JEANNE ADDED – War is coming
CRUSADERS OF LOVE – Ready to show our love
VERBAL RAZORS – The answer to everything
CEREMONY – Sick
BRIAN JONESTOWN MASSACRE – Memory camp
THE BONY KING OF NOWHERE – Across the river
MASSIVE ATTACK – Voodoo in my blood
TOXIC AVENGER – Gloomy sunday
BARONESS – Morningstar
MAX JURY – Numb
ROMEO ELVIS – 2013
LA FEELING – Tortues Ninjas
Hors d’oeuvre : Etudiante en textile
WOLFMOTHER – Gipsy caravan
TRAGEDY – The day after
FUZETA – Canopy
THE DAMNED – New Rose
SELDOM COLIN – Le miroir
MAZETTE – Par hasard
MEGADETH – Dystopia
CREEPSHOW – Get what’s coming
LES SHERIFFS – A coups de batte
GASMASK TERRÖR – Diktat
GO!ZILLA – Pollution
UNLOGISTIC – Violence
LES MINI-STARS – Les mondes engloutis
Mars 16#2
Auditeurs, éditeurs, contactez Odile
Retrouvez-nous sur despochessouslesyeux.fr
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À La recherche de la reine blanche , Jonas T. Bengtsson, 10/18, par Véro |
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La solitude du manager , Manuel Vazquez Montalban, Points, par Malo |
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Julian , Robert Charles Wilson, Folio SF, par Anne |
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Le Quart d’Heure Tourangeau avec Verbal Razors !
Chaque mardi de 18h15 à 19h, retrouvez l’émission dédiée à la scène locale d’Indre-et-Loire sur Radio Béton (93.6) en partenariat avec la Fraca-Ma et le label Un je-ne-sais-quoi.
Nos trois animateurs (Enzo de Radio Béton, Greg de la Fraca-Ma et Guillaume du label Un je-ne-sais-quoi) reçoivent chaque semaine en interview un groupe ou artiste de la scène locale d’Indre-et-Loire et font le tour de son actualité : sortie d’album, concerts, news… le tout agrémenté, dès que cela est possible, d’un petit live radio.
Ce mardi 1er mars, le Quart d’heure recevait le groupe de trash metal tourangeau Verbal Razors pour la sortie de son deuxième album : Misleading Innocence.
Podcast : http://fracama.org/upload/quartdheure20160301.mp3
« Je sais aussi imiter Georges Marchais mais ça parle à personne ! »
16/18h – Direct du mondial du tatouage 2016
DPSLY/AGEEEEENDADADADADADADADADADA
Jon Hopkins – Collider
Fela Kuti – Zombie
Cut Chemist – What’s the attitude ft Hymnal
Hercules & Love Affair – Hercules theme
CSS – Let’s make love and listen to Death From Above
The Darkness – I Believe in a thing called love
Deftones – Dai the Flu