Yngwie Malmsteen : Trilogy

Quand on parle de musique Suédoise aujourd’hui on pense à Abba, Europe, Rednex avec Cotton Eye Joe, ou plus récemment Ghost, Arch Enemy ou encore Sabaton.

Mais personnellement, musique suédoise veut dire pour moi l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps, et celui qui a le plus influencé mon jeu : Yngwie Malmsteen.

Le petit Malmsteen a commencé la guitare à l’âge de 7 ans, le 18 septembre 1970 très exactement, jour du décès de Jimi Hendrix.

L’hommage diffusé à la télévision ce jour-là est une révélation pour le jeune Lars Johan Yngve Lannerbäck, qui s’imagine un jour être un guitar hero.
Yngwie Malmsteen est né.

Après moult projets artistiques avec différents musiciens plus ou moins bon (d’abord Steeler puis Alcatrazz), Yngwie décide de sortir un premier album solo « Rising Force », puis un deuxième, moins instrumental, « Marching Out ».

Mais c’est à la sortie de son troisième album « Trilogy », que le dragon suédois prend son envol.

Avec une composition plus « FM », mais néanmoins pleine de heavy metal et avec cette signature qu’est la sienne : le néo-classique.

Malmsteen nous sert ici un album exceptionnel avec comme premier morceau le tube You Don’t Remember I’ll Never Forget.

Le solo de ce morceau est pour moi l’un de ses meilleurs solos, l’un des plus beau en tout cas, avec celui de « Jet to Jet », du groupe Alcatrazz (groupe, pour la petite anecdote, où il fut remplacé par Steve Vai) on écoute.

Enfin que dire pour terminer ?

Malmsteen fait partie de ces guitaristes des années 80 et 90 que l’on ne peut oublier tant ils ont apporté au genre, symboles d’une époque révolue où le heavy metal dominait et où MTV passait de la bonne musique.

MEGADETH – RUST IN PEACE

J’ai commencé à écouter du metal quand j’avais 11 ans, du Power et du Speed metal essentiellement.

Et puis un jour j’ai atteints une chose horrible : la puberté.

J’étais en colère contre tout et tout le monde, j’avais abandonné le violon au grand désespoir de mes parents, #rébellion, et je venais de me mettre à écouter du thrash avec les premiers albums de Metallica.

Puis ma colère diminua progressivement. Lentement mais sûrement j’atteignais l’âge adulte.

Un beau jour, mon prof de gratte me regarda très sérieusement et me dit « Robin, on va faire du Megadeth ».

Alors évidemment je connaissais le groupe, de loin, mais je n’avais jusqu’alors jamais rien écouter d’eux.

Mon prof me mit un casque sur les oreilles et balança Hangar 18.

A peine rentré chez moi, j’achetais le meilleur album de Thrash de tous les temps, l’un des meilleurs albums jamais écrit, l’album qui me fit passer définitivement dans l’âge adulte (Bye bye Metallica…)

Tous les morceaux sans exception étaient une révolution dans mes oreilles.

La perfection, l’ultime orgasme auditif, avec la rage, la puissance et l’énergie d’un album qui te fait bouger la tête instinctivement.

Rien ne pourrait jamais détrôner cet album du piédestal sur lequel je l’avais mis.

Les riffs de guitare, la batterie de Nick Menza, les solos de Marty Friedman, Le duo rythmique de David Ellefson et du dieu Dave Mustaine, rien ne m’avait jamais préparé à ça.

Surtout pas à l’un des plus beaux solos qu’il m’ait été donné d’écouter.

A l’instant c’était Tornado of Souls, et tout de suite si vous n’êtes toujours pas convaincu, avant de se quitter, voici le morceau éponyme de l’album : Rust in Peace… Polaris.

SONATA ARCTICA – Ecliptica

En 2006 j’avais 11 ans.

Ma culture musicale se résumait à ce qu’écoutait mes parents, ma mère étant pianiste classique et mon père un accordeur fan d’Oscar Peterson, et à ce que je jouais moi-même en violon classique.

Autant dire que je ne partais pas gagnant et que rien ne présageait ce qui allait arriver.

Je venais d’arriver au collège, le docteur Culturo faisait ses premiers pas grâce à la culture geek et ensemble nous découvrîmes le monde merveilleux du Heavy Metal.

Pas Heaven and Hell de Black Sabbath, Burn de Deep Purple ou Holy Diver de Dio, mais le premier album d’un groupe bien moins connu, Ecliptica des Finlandais de Sonata Arctica.

Dans une veine Power/Speed Metal, direct descendant d’Helloween et de Stratovarius, cet album reste aujourd’hui le meilleur album de Heavy Metal qu’il m’ait été donné d’écouter.

Les parties de guitare enflammées de Jani Liimatainen, la batterie puissante et omniprésente avec sa double pédale de Tommy Portimo, la basse claquante de Janne Kivilahti et les mélodies de chant et de clavier de Tony Kakko, également parolier hors-pair, j’étais envouté.

Chaque musicien était un virtuose dans son domaine et les morceaux, bon dieu les morceaux…

La puissance, l’énergie se libérant de chaque piste de l’album semblait augmenter à chaque morceau, et la première piste, Blank File commence pourtant très fort, écoutez.

Cet album posa un standard de qualité pour le groupe, autant sur le plan technique, que mélodique, et jamais plus il ne l’égala, malgré les très bons albums qui suivirent.

En même temps il est difficile d’écrire des tubes comme Fullmoon.

Cet album date de 99, et les musiciens étaient tous jeunes (le guitariste avait tout juste 19 ans le jour de la sortie de l’album), mais ils promettaient déjà de botter des culs et de se hisser parmi les grands du style.

Bien sûr je ne peux parler de cet album sans mentionner son dernier titre, Destruction Preventer, une satire juste et angoissante de l’absurdité des armes nucléaires.

Pour couronner le tout, l’album fut réédité en 2014 pour fêter ses 15 ans chez… Nuclear Blast Records.

Je pourrais en parler des heures, décortiquer chaque morceau, chaque mot, chaque mesure, mais le mieux est encore que vous alliez l’écouter.

D’ailleurs, on s’en met un dernier avant de se quitter.

WASP – Crimson Idol

Il existe des albums comme cela dans cet univers sur lesquels c’est très dur de dire des choses ou en tout cas, expliquer le pourquoi du comment.
« Crimson Idol » de WASP fait partie de ces pièces maitresses. 5ème album des Californiens, WASP, qui signifie « We are sexual Pervers », cet album est ce qu’on appelle communément un album concept. Pour rendre Hommage aux Who avec leur opéra-rock « Tommy », Blackie Lawless, bassiste chanteur du groupe (son prof de basse était Steve Harris de Maiden pour la petite histoire) s’était lancé à l’époque dans ce genre d’épopée insurmontable, s’entourant pour l’occasion de musiciens géniaux, Frankie Banali, ex Quiet Riot à la batterie et Bob Kulick à la guitare, qui selon la légende aurait saigné des doigts pendant l’enregistrement.

Je ne peux pas vous parler de tous les morceaux, mais je peux en revanche vous dire que cet album raconte donc l’histoire de Jonathan Steel, enfant rejeté par ses parents, devenu rock star, et accessoirement cocainomane, et donc tous les morceaux contiennent plusieurs fois le même riff, comme une sorte de fil rouge, album parlant de la vie, de la mort et des démons, et l’on se disait à l’époque que ce Jonathan Steel, en fait c’était Blackie Lawless lui-même. Blackie qui effectivement pendant l’enregistrement, est tombé accro aux médocs et à la vodka se détruisant allègrement les neurones pour achever cette aventure digne de la conquête de Jason et de ses Argonautes. Album découvert en K7 dans la file d’attente du réfectoire du Lycée Paul-Louis Courier un Jeudi midi pendant les révisions du Bac. Et mon cÅ“ur de rebelle fan d’Iron Maiden a fondu en larmes. Et à l’écoute du dernier morceau de l’album « The Great Misconceptions of me » qui parle du suicide sur scène de Jonathan Steel, je me suis retrouvé à me poser cette question « Putain, du coup, qu’est ce que je vais faire de mon backpatch « The Trooper » de Maiden quand j’aurai acheté celui de « Crimson Idol ? ». Album génialissime de Heavy métal qui a détruit tout ce qui s’était passé les siècles d’avant, et qui a fait de WASP le meilleur groupe de Heavy du Monde à ce moment là ! Bien entendu, tout ce que le groupe a fait ensuite, je m’en suis foutu comme un live d’un groupe de math rock à Paris. Inutile d’aller chercher plus loin, vous avez ici la Pierre angulaire d’un style, je dis souvent cette phrase : « Et ici, ils ont touché le céleste ! » Ben sans exagération aucune, si le Jardin d’Eden existait, Blackie Lawless en serait le gardien !

BLONDIE – Parallel Lines

Après beaucoup d’hésitations sur l’album de Blondie parfait pour un Lundispensable, mon choix s’est porté sur leur troisième album sorti en 1978, Parallel lines, qui a fait un carton à l’époque.

J’avais certainement dû écouter du Blondie auparavant, mais je sais que c’est le titre Atomic qui m’a accroché définitivement à leur musique.

C’est dans le film Trainspotting, avec la scène mythique où le craquant Ewan McGregor rencontre la collégienne que j’ai pu l’entendre pour la première fois, un film avec une mine d’or de tubes pop mais pas que. Et là, la reprise d’Atomic par le groupe Sleeper, tellement survoltée, m’a donné envie d’en savoir plus sur Blondie.


C’est en visionnant des vidéos sur Youtube que j’ai fait la connaissance de Deborah Harry, la chanteuse charismatique et sexy du groupe. Quand on la voit chanter, on a juste envie de dire wouah quelle classe ! Elle dégage tellement qu’on en oublie les musiciens complètement relégués au second plan. On ne peut que l’admirer quand elle danse avec sa petite robe à paillettes et ses talons de 10 cm sur One way or another.

D’une manière ou d’une autre, elle nous aura, elle nous trouvera, et on ne pourra que la suivre. Une chanson bien rock, pas vraiment violente, mais certainement pas une ballade ! Rien à voir avec le futur titre disco/pop Call Me qui est cependant génial.

Avec le premier morceau Hanging On The Telephone, Debbie Harry me fait du rentre-dedans et vient me chercher par la main pour m’inviter à me déhancher gaiement sur la piste. Tout commence avec un bruitage, un téléphone qui sonne occupé et ensuite tout s’enchaine à 100 à l’heure avec de la power pop et une énergie punk.

Sunday girl, quant à elle est une chanson bien rétro, que l’on déguste comme un sorbet acidulé, très pop, hautement addictive faisant partie des classiques absolus de Blondie.

Et voilà Heart Of Glass, le big tube faussement disco, vraiment pop, avec la voix divine de Debbie Harry, une merveille absolue dotée d’un groove que l’on n’oublie pas.


L’archétype du disque parfait, rien à jeter, tout à admirer, à chérir, à passer en boucles.

BLONDIE – Parallel Lines by Beton on Mixcloud

UGLY KID JOE – America’s Least Wanted

J’avais déjà arrêté l’idée d’avoir les cheveux longs à l’époque où j’ai découvert ce groupe, et ce disque. UGLY KID JOE, groupe Californien, de Hard rock mais pas que. Tout comme le « Slave to the grind », du groupe Skid Row, « America’s least Wanted » est un chaînon manquant entre le hard rock et le Thrash. Non seulement, Ugly Kid Joe ont révolutionné ce style musical en perte de vitesse dans les années 90, mais ont démontré à la terre entière que non, le hardrock ne parle pas que de Cul, de drogues et de bagnoles, mais peut également traiter de sujets d’actualité, de politique, de racisme, et critiquer le puritanisme Américain, que la mascotte sur la pochette, Joe, ce sale gosse trônant à la place de la Statue de la liberté, faisant un doigt d’honneur d’une main et tenant un magazine porno dans l’autre représente à lui tout seul ce que pensent les mecs d’Ugly Kid Joe.
Certaines chaines de magasins américains, Wall Mart en tête, refusèrent de vendre l’album avec cette pochette, il fallut alors en créer une nouvelle pour satisfaire tout le monde. Cette dernière représente, Joe, bâillonné, ligoté, enchainé avec un boulet aux pieds et la main droite entourée de ruban adhésif, qui représente purement et simplement leur rejet de la censure !

Album rempli d’hymnes, produit par un mec d’Anthrax, et enregistré d’une façon étrange, entre deux concerts en 1ère partie d’Ozzy Osbourne.

Whitfield Crane, le chanteur génial du groupe, faisait d’innombrables allers retours sur Los Angeles pour enregsitrer ses parties voix, se pétant allègrement les cordes vocales et risquant de devoir annuler des dates, pour que cet album soit le meilleur possible ! Tellement au top du truc qu’ils se permettent même d’inviter Rob Halford de Judas Priest sur le morceau « Goddam Devil ! »

Bien sûr, la suite de la carrière d’Ugly Kid Joe n’atteindra jamais le génie de cet album qui a frôlé le céleste. Album de 92 qui a détruit le game du Hard rock, et qui a eu le mérite même d’être apprécié par les métalleux qui sont pourtant considérés comme le public le plus dur à apprivoiser. Et bien sûr, le fait d’avoir un backpatch de la pochette de l’album au dos de ma veste en Jean ne m’a pas permis de conquérir Isabelle Héricourt qui était à mes yeux la plus belle des Licornes de la seconde B du Lycée Paul Louis Courier, mais cela m’a permis de me sentir le plus cool du monde. Et de découvrir un groupe génial souvent ignoré mais jamais égalé !

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PHUTURE DOOM

Un petit lundispensable dans la joie, la bonne humeur et la finesse. Je vais parler de Phuture Doom

Bon. Il me reste deux mois à Béton. Il est temps que je parle de deux trois trucs. Je commence donc par Phuture Doom. Ce projet n’est pas forcément pratique niveau infos. On sait juste qu’ils sont 3 de Détroit. Voilà. Au revoir.

Non en vrai on sait un truc de plus c’est qu’ils sont signés sur le label Owsla. Alors attention, oui c’est le label de Skrillex, oui c’est pas forcément un gage de qualité. Mais s’il vous plait ne bougez pas et restez patients.
Vu qu’il y a peu d’infos ben on va parler musique tiens !
Et ça tombe bien. Car niveau musique le 1er et seul album de Phuture Doom sorti en 2013 est riche en univers. Trêve de bavardage. Mach 100. Morceau clairement DNB.

Alors forcément si l’on devait définir en un mot cet album, j’hésiterai entre violence ou glauque. Donc bon faut être dans le trip. Mais attention ! Phuture Doom est avant tout un concept. Une secte du futur, qui prône le pouvoir aux machines car l’humain n’en est pas digne. Youpi non ? Concrètement plusieurs vidéos remettant en question l’humanité et son rapport à la technologie et au temps, ont été sorties par le groupe. Le peu d’info sur le groupe ne permet pas de creuser beaucoup plus autour de ce sujet. Mais le projet prépare son retour en mars 2017. Histoire que vous saisissiez mieux le côté sectaire glauque. Voici Rites

C’est chelou hein ? C’est pour ça que j’aime bien, entre chaque morceau tu ne sais pas où tu vas arriver.
Dans un stade avec une ambiance proche de l’apocalypse lors d’un concert de Prodigy.

Ou dans la bo d’un film d’action bien vénère

C’est pour tout ça que j’ai voulu faire un Lundispensable sur ce groupe de Detroit du nom de Phuture Doom. Leur 1er album m’a vraiment foutu une baffe. Un mélange de pleins de styles violents. Et en vrai, un truc qui mélange Metal et Bass music ça fait souvent flipper.

Et ben eux ils ont réussi à mélanger Hardcore, Metal, Dubstep, Big beat, Drum’n’bass.
Et ça donne juste du Phuture Doom.
De la puissance en barre. La BO de ma révolution imaginaire. La suite en mars prochain j’ai vraiment hâte. Pour les plus chauds d’entre vous, il semblerait que l’album soit déjà accessible en suivant un jeu de piste, mélangeant du code C, Ascii et pleins d’autres. Mais ça c’est pas pour moi. Une vision apocalyptique du monde, qui permet justement de garder plein d’espoir et de faire ressortir toute cette rancÅ“ur que l’on peut avoir, par exemple quand un homme noir se noie à Venise pendant que d’autres filment et rient. Et ben dans ces moments là « pour éviter de leurs faire bouffer leurs dents après les avoir broyer à grands coups de leurs crânes » Phuture Doom ça fait du bien. Hasta la vista !

I’ll be back.

RAMMSTEIN – Mütter

Rammstein – Mütter

2001 – Universal music

La première année de lycée, ça vous chamboule un ado bien comme il se doit. D’autant plus quand on a une B.O. parfaite pour ça dans les oreilles ! La première année de lycée, c’est lyrique. Les hormones en ébullitions, on a la tête qui tourne de se retrouver dans la cour des grands avec son lot d’inconnu troublant à découvrir. On est un peu comme Aragorn qui s’apprête à entrer dans la montagne Blanche pour aller combattre l’armée des morts. L’excitation se mêle à la peur, et toute la destinée de notre vie future se joue à cet instant précis.

C’est bon ? Vous y êtes ? Alors attachez votre ceinture, c’est tout ce que suggère le troisième album des allemands de Rammstein, Mutter, sorti en 2001. Musique !

L’analogie du guerrier n’est pas si innocente. Dès le deuxième titre, on entend des bottes de militaires marteler le sol, avant qu’un riff de guitare lourd et agressif vienne agrémenter la rythmique ultra binaire de Links 234. La langue allemande, alliée à ce bruit de botte qui n’est pas sans rappeler de sombres heures de l’histoire du pays, s’ajoutant en plus à leur esthétique métal et leur look peu engageant, a participé à ce doute qui a mis longtemps à être levé : je ne serai pas en train d’écouter un groupe néo-nazi, par hasard ?

L’enquête fût longue pour rétablir la vérité. Il faut dire qu’à l’époque mon internet était en 56K, les connexions étaient lentes et on ne trouvait pas encore si facilement tout un tas d’information sur la toile. Le groupe explique en effet que ce côté marche militaire, c’est en fait leur influence enfantine (comme c’est mignon). Ils sont tous nés en Allemagne de l’Est et, à l’époque, c’est la seule musique qu’ils avaient le droit d’écouter légalement. Sous le manteau, c’était plutôt des disques de Deep Purple, Black Sabbath, Alice Cooper qu’ils s’échangeaient. Rien de Nazi dans leur langue donc, que trop peu de gens ne comprenne au final. Tous les Allemands vous le diront ! Et puis, un groupe ne peut pas être si horrible quand ils écrivent un titre sur leur maman, non ?

Cet album assez court (moins de quarante minutes), je l’ai plus que rongé. Si je n’écoute plus du tout Rammstein aujourd’hui, je me suis rendu compte en me replongeant dans ce disque pour écrire cette chronique, qu’il résonnait encore en moi comme si il n’avait jamais quitté mon gigantesque baladeur CD. Jamais vu en live, il paraît que leurs shows sont à la mesure de leur légende.

MOBB DEEP – The Infamous

Pour mon premier Lundispensable, je m’attaque a du lourd… Mobb Deep. Originaires du quartier de queensbridge, dans le queens à new-york, les deux rappeurs Havoc et Prodigy explosent tout avec la sortie de leurs deuxième album : The infamous. Sortis en 1995, en plein age d’or du hip-hop, cet opus est pour moi l’un des meilleurs albums de rap east coast de tout les temps. Et je ne suis pas le seul a le penser. Avec leurs textes hardcore et hyper-réalistes, leurs instrus ultra lourdes, avec plus de 500 000 exemplaires vendus a sa sortie et leurs troisième place au classement R&B albums, le groupe hérite logiquement du disque d’or. Le premier single issu de cet album, shook ones part II, est considéré par nombreux critiques et amateurs de hip-hop comme l’un des plus grand titres de rap jamais composé. Et pour tout vous dire, je suis du même avis. Bref, on écoute ça tout de suite.

Waouw cette claque ! je ne m’en lasserais jamais. ça me rappelle des souvenirs, capuche sur la tête, spliff a la bouche et Mobb deep dans les oreilles, le bon combo. On continue avec une mention plus qu’honorable de cet album, le titre : Give up the goods, en featuring avec Big Noyd. A consommer sans modération.

Bref vous l’aurais compris, une pépite remplie de titres tous plus lourds les uns que les autres, et qui traverse les années sans prendre une ride.Sur ce, on finis en beauté avec un autre titre phare de cet album,plus connu, Survival of the fittest.

By Dylan

THE VERVE – Urban Hymns

Voici aujourd’hui mon probable dernier lundispensable… Alors attention, on parle de britpop ! Bah ouais, tu me connais, moi j’aime la pop. Et cet album, c’est « Urban Hymns », LE 3e album du groupe majeur de la scène britannique des années 90 : The Verve.

Formé en 1989 à Wigan, le groupe a sorti deux albums avant celui-ci : un en 1993 et un autre en 1995 qui sont complètement passés inaperçus. Et le groupe a bien faillit en rester là, car après ces débuts plus que mitigés, le chanteur et leader du groupe, le beau et charismatique Richard Ashcroft, qui consomme à cette époque beaucoup d’ecstasy, se déclare « fini et sans avenir ». Mais heureusement pour nous, il se ravise peu de temps après et enregistre ce fameux troisième album en 1997 : « Urban Hymns » avec le single « Bitter Sweet Symphony » qui propulsera le groupe sur la scène internationale et qui deviendra leur hymne et celui de toute une décennie. Allez, on vous laisse un peu en profiter maintenant :

Largement salué par la critique, l’album enchaîne tube sur tube, entre ballades pop mélancoliques comme « Sonnet », « Lucky Man » ou « Space in Time » et des titres plus psychés comme « Catching the butterfly », plus rock comme « Rolling People » ou plus blues comme « The Drugs don’t work ».

Bref, une brit pop excellente comme on les aime, comme je les aime en tout cas. Un album que je ne me lasserai pas d’écouter de si tôt.

Allez, on arrête le blabla là – de toute façon quand c’est beau, c’est beau et puis c’est tout – et on écoute tout de suite la magnifique voix de Richard Ashcroft sur le titre « Sonnet », chut, chut, ça démarre :