La découverte du comos selon le prisme de la musicienne Jane Weaver possède quelque chose d’assez hypnotique et plus on écoute l’album Modern Kosmology, plus nous sommes happé par l’écriture et la recherche d’un album qui cherche avant tout à retranscrire le Krautrock des 70’s, la musique cosmique de Stereolab ou Broadcast mais aussi un monde parallèle et unique que Andy Votel a donné à voir via un artwork graphique et psychédélique. Mais avant tout chose, qui est Jane Weaver ?
Démarrant la musique il y a une vingtaine d’années avec Andy Votel (créateur du très Giallesque label Pre-Cert Home Entertainment et de mixtape de mauvais genre), Jane Weaver s’est entouré des groupes Kill Laura & Misty Dixon qui l’ont aidé à développer sa propre singularité musicale, qui, à l’écoute du son dernier album, est bien solide et d’une précision qui accroche les oreilles. Si vous avez aimé l’album de Vanishing Twin l’année dernière, Modern Kosmology arrivera à prendre les vibrations de votre cÅ“ur par une accroche Pop synthétique et mélancolique aux charmes désinvoltes (Slow Motion), tout en oubliant pas les répétitions groovesques avec le charme typique du Krautrock (The Architect). Très souvent fluide, l’album marche sur les terres du psychédéliques 60’s (Valley ; Ravenspoint) … mais une chose est sure : Modern Kosmology est une (possible) extension aux films More & La Vallée de Barbet Schroeder.
Quand on parle de musique Suédoise aujourd’hui on pense à Abba, Europe, Rednex avec Cotton Eye Joe, ou plus récemment Ghost, Arch Enemy ou encore Sabaton.
Mais personnellement, musique suédoise veut dire pour moi l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps, et celui qui a le plus influencé mon jeu : Yngwie Malmsteen.
Le petit Malmsteen a commencé la guitare à l’âge de 7 ans, le 18 septembre 1970 très exactement, jour du décès de Jimi Hendrix.
L’hommage diffusé à la télévision ce jour-là est une révélation pour le jeune Lars Johan Yngve Lannerbäck, qui s’imagine un jour être un guitar hero.
Yngwie Malmsteen est né.
Après moult projets artistiques avec différents musiciens plus ou moins bon (d’abord Steeler puis Alcatrazz), Yngwie décide de sortir un premier album solo « Rising Force », puis un deuxième, moins instrumental, « Marching Out ».
Mais c’est à la sortie de son troisième album « Trilogy », que le dragon suédois prend son envol.
Avec une composition plus « FM », mais néanmoins pleine de heavy metal et avec cette signature qu’est la sienne : le néo-classique.
Malmsteen nous sert ici un album exceptionnel avec comme premier morceau le tube You Don’t Remember I’ll Never Forget.
Le solo de ce morceau est pour moi l’un de ses meilleurs solos, l’un des plus beau en tout cas, avec celui de « Jet to Jet », du groupe Alcatrazz (groupe, pour la petite anecdote, où il fut remplacé par Steve Vai) on écoute.
Enfin que dire pour terminer ?
Malmsteen fait partie de ces guitaristes des années 80 et 90 que l’on ne peut oublier tant ils ont apporté au genre, symboles d’une époque révolue où le heavy metal dominait et où MTV passait de la bonne musique.
Chaque mardi de 18h15 à 19h, retrouvez l’émission dédiée à la scène locale d’Indre-et-Loire sur Radio Béton (93.6) en partenariat avec la Fraca-Ma et le label Un je-ne-sais-quoi.
Nos trois animateurs (Enzo de Radio Béton, Greg de la Fraca-Ma et Guillaume du label Un je-ne-sais-quoi) reçoivent chaque semaine en interview un groupe ou artiste de la scène locale d’Indre-et-Loire et font le tour de son actualité : sortie d’album, concerts, news… le tout agrémenté, dès que cela est possible, d’un petit live radio.
Ce mardi 9 mai en direct du Shanti Shanti, le Quart d’heure recevait le groupe Pica Pao, pour la sortie de nouvel album O Sonho.
Emission en ligne : http://fracama.org/upload/quartdheure20170509.mp3