Axel F (J.Rocc & MED) – Theme Music

Bientôt la fin de l’année, et dans les rédactions musicales, ça travaille pour donner du sens à son Top 10. Le dernier mois c’est souvent la grisaille dans les bacs, sauf pour les rééditions à foison qui représentent une économie assez efficace pour les majors. Reprendre le passé, retoucher au pire avec un système de son digital sur vinyl et au final oublier l’ampleur du son d’origine, analogique et souple. Sur ce sujet, je vous renvoie au sujet de Paul Purgas – Remastering digital et révisionnisme, disponible dans la revue Audimat n°0.

Le son est une chaleur pour les oreilles, une amplitude qui arrive à un détail qui nous balance une frappe dont on ne revient pas. C’est le thème d’origine de la musique : bien-être et émotion. Dans le Hip-Hop, cet état reste toujours présent, même si le nivellement vers le bas est souvent d’actualité. Alors, autant parfois prendre de la distance. En cette année 2014, l’attitude Thug d’un Freddie Gibbs s’est fixement perchée dans la folie de Madlib, pour un Pinata qui restera longtemps dans les têtes. Ici, chez Axel F. (J.Rocc & MED), l’idée du concept est un parallèle solide. Une façon de raconter une histoire globale, avec des références cinématographiques afro américaines, et courir vers un point, sans fracas. Donc, un duo, avec d’un côté, un des grands Digger de la clique des Beat Junkies, et de l’autre un MC maniant les mots avec précision. La production est 24 carats, avec une fraîcheur qui s’ouvre autant à l’electro (The Set, sec et minimal, qui invite Kraftwerk ; Mantronix & 50Cent) mais aussi à l’évidence des images comme propos (Screechin White Walls avec Guilty Simpson, d’une simplicité sombre assez renversante, et où le danger est partout). L’album n’est pas brouillon, malgré le fait qu’il s’ouvre à beaucoup d’idées et de feelings, mais sans en perdre le fil. Puissance mélodieuse de J.Rocc dans une écriture type d’une boite à musique (Omega avec Blue) ; sens des détails (le très soulful Scwf avec Jimetta Rose) ; Disco funk downtempo filtré avec intelligence (All Days avec Ohno). Il y a un travail fascinant dans la recherche des samples, ou les voix sont des matières utilisées comme des instruments (Day Remix).

HEAVY … I MEAN HEAVY !!!

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DEFTONES – Around the Fur

Je remonte loin dans les souvenirs, dernière année de primaire, on est dans la cour de récré et on parle d’MC Solaar. Un pote me glisse en douce qu’on s’en fout, sa grande sÅ“ur elle écoute des trucs de ouf, il a enregistré ça sur K7, faut absolument qu’j’écoute !
Sur la jaquette il a dessiné une tête de mort super mal faite, en dessous y a écrit Deftones, je sais pas trop comment ça s’prononce.

Mon p’tit poste radio hurle, grosse gifle, ça sonne dangereux, j’ai presque peur de me faire engueuler à la maison !
Le collège arrive, la vague néo métal déferle, et j’écoute le package complet du petit con : de Korn à Slipknot, de la Team Nowhere à Limp Bizkit.
Malgré tout Chino Moreno et sa bande restent en tête de liste, si bien qu’ils traversent le temps avec moi. J’ai écouté Back to School à chaque rentrée des classes, jusqu’à la fin de mes études et j’ai acheté (chose rare) chacun de leurs albums.

En haut de leur discographie, mon graal, l’album parfait : Around the Fur. Sorti en 1997, quand il me restait des dents de lait, découvert à l’époque de l’appareil dentaire.

L’ouverture de l’album My Own Summer… ça m’rappelle des soirées collégiennes à s’entrainer à gueuler « Shove it Shove it » avec les potes. On était bien entendu ultra mauvais !

Ihabia pour mes réveils lycéens, violent/doux, pour les mois d’hiver. ‘fin plus violents que doux, c’était la méthode de choc.

Around the fur, l’exutoire total, j’ai compris le mot catharsis avec ce morceau ! C’est, sans trop pouvoir expliquer pourquoi, le morceau que j’aime écouter en rentrant de soirée.

Lotion, pour sa brutalité, on n’a pas idée de faire des intros aussi bourrines ! Point de vue structure c’est l’exemple type du talent de Chino Moreno : passer sans souci du hurlement sauvage au chant sensible et un brin torturé… ce type a un côté poète maudit !

Be quiet an drive… passion totale pour cette chanson, ce riff imparable, la voix de Chino, ses paroles qui parlent de se tirer… d’ailleurs tout en vous parlant j’ai retourné ma casquette, j’ai ressorti mon baggy, j’suis trop vénèr’ et j’me barre sur mon skate… far, far away !

DEFTONES – Around the fur by Beton on Mixcloud

FESTIVAL DE CINE DE VENDÔME !

LE FESTIVAL DE CINE DE VENDÔME du 5 au 12 DECEMBRE organisé par CICLIC revient encore une fois, au Minotaure avec sa programmation formidable de Courts-métrages, de courts-métrages d’animation, de Longs métrages, de Ciné Concert avec le groupe de Strasbourg, ELECTRIC ELECTRIC, ses rencontres avec les professionnels invités, etc, etc…

Et Radio béton, partenaire du festival sera en direct du minotaure et sur les ondes de Béton

Le 5 Décembre de 18H30 à 20H

Le 6 Décembre de 19H30 à 20H30

Pour tout le programme du festival :

http://www.vendome-filmfest.com/

Même avec une ZX commerciale ça me fait chier d’avoir un cochon dans ma bagnole.

THE ROLLING STONES – 19th nervous breakdown

ALB – She said

ULTRA PANDA – Tabayo

J. COLE – January 28th

EDDIE VEDER – Into the wild (Le jeu)

SLIM WILD BOAR & HIS FORSAKEN SHADOW – Goldminers

2BEARS – Unbuild it

THE SCRIBBLERS – Call the cops

POMO – How I feel

FOREVER PAVOT – Miguel el salam

EZEKIEL – Naphtaline

GOD HELP THE GIRL – God help the girl

KING TUFF – Rainbow’s run

NIGHTMARE BOYZZZ – Valium

MOVIE STAR JUNKIES – Rising

LEGENDARY WINGS – Do you see

VINCE STAPLES – Limos

VALD – Par Toutatis

JABBERWOCKY – Pola

DEPARTURE KIDS – Avion

DANIEL JOHNSTON – True love will find you in the end

MADVILLAIN – Strange ways

JULIAN CASABLANCAS & THE VOIDZ – Take me in your army

Interview de Tagada Jones

SACRED REICH – Surf NIcaragua

SEBASTIEN TELLIER – Comment revoir Oursinet

OMD – Bunker soldiers

BAXTER DURY – Other men’s girls

WAMPIRE – Amazing heart attack

MARTIN MEY – Seed song

PARQUAY QUARTS – Pretty machines

Axel F – Theme Music

Bientôt la fin de l’année, et dans les rédactions musicales, ça travail pour faire sens à son Top 10. Le dernier mois c’est souvent la grisaille dans les bacs, sauf pour les rééditions à foison qui représente une économie assez efficace pour les majors. Reprendre le passé, retoucher au pire avec un système de son digital sur vinyl (qui arrivera de plus en plus avec l’arrivée du pressage vinyl chez soit et via à la demande) et au final oublier l’ampleur du son d’origine, analogique et souple. Sur ce sujet, je vous réfère au sujet de Paul Purgas – Remastering digital et révisionnisme, disponible dans la revue Audimat n°0.

Le son est une chaleur pour les oreilles, une amplitude qui arrive à un détail qui nous balance une frappe dont on en revient pas. C’est le thème d’origine de la musique : Bien être et émotion. Dans le Hip-Hop, cet état reste toujours présent, même si l’intelligence vers le bas est souvent de mise. Alors, autant parfois prendre de la distance. En cette année 2014, l’attitude Thug d’un Freddie Gibbs s’est fixement perché dans la folie de Madlib, pour un Pinata qui restera longtemps dans les têtes. Ici, chez Axel F. (J.Rocc & MED), l’idée du concept est un parallèle solide. Une façon de raconter une histoire globale, avec des références cinématographiques assez Afro Américaine, et courir vers un point, sans fracas. Donc, un duo, avec d’un côté, un des grands Digger de la clique des Beat Junkies, et de l’autre un MC maniant les mots avec précision. La production est 24 carats, avec une fraîcheur qui s’ouvre autant à l’Electro (The Set, sec et minimal, qui invite Kraftwerk ; Mantronix & 50Cent) mais aussi à l’évidence des images comme propos (Screechin White Walls avec Guilty Simpson, d’une simplicité sombre assez renversante, et ou le danger est partout). L’album n’est pas brouillon, malgré le fait qu’il s’ouvre à beaucoup d’idées et de feeling, mais sans en perdre le fil. Puissance mélodieuse de J.Rocc dans une écriture type d’une boite à musique (Omega avec Blue) ; sens des détails (le très soulful Scwf avec Jimetta Rose) ; Disco funk downtempo filtré avec intelligence (All Days avec Ohno). Il y a un travail fascinant dans la recherche des samples, où les voix sont des matières utilisé comme des instruments (Day Remix).

Par contre en déménageant j’ai tretrouvé la K7 de Christophe Rippert.

DAVID BOWIE – Starman

GASPARD ROYANT – The woods

NIVEK & JANSKI – Mec à part

SLIM WILD BOAR & HIS FORSAKEN SHADOW – Chasing lies

THE RODEO – A new hope

JOHNNY MAFIA – Great floor strong feelings

BELLE & SEBASTIAN – Nobody’s empire

OHNO – tHE RIDE

CLIPSE – Cot damn

MELOFONE – Leipzig

FREDDY GIBBS & MADLIB – Real

CHATEAU MARMONT – Wind blows

GLASS FIGURE – Modulate your love

SYNDROME 81 – Recouvrance

JACK WHITE – Temporary ground

PETIT FANTÔME – Aujourd’hui c’est les vacances

URSUT – Det handlar inte längre bara om mig

ALB – She said

ZABRISKIE POINT – Contre-culture

VERBAL RAZORS – Teenage threat to the throat

FRANCO CALIFANO – Tuuto il resto è noia

KOUDLAM – Transperu

Bonjour tristesse #35

THE MAMAS & THE PAPAS – Look through my window

CHILL BUMP – No pressure

ODEZENNE – Je veux te baiser

YOUNG HEART ATTACK – Sick of doing time

FATIMA – Riding high (sky high)

FLATBUSH ZOMBIES – Thug waffle

LE CHANTEUR – La passion des collines

BATIDA – Cooking ugali

PHANTOM PLANET – California

SONNY & THE SUNSETS – Heart of sadness

THE HELLACOPTERS – Go easy now

HUDSON MOHAWKE – Chimes

FKA TWIGS – Video girl

EMMY THE GREAT & TIM WHEELER – Sleigh me

DARLENE LOVE – Baby please come home

Il a bien trouvé sa place Jean-Pierre Foucault.

LESLEY GORE – The look of love

SLIM WILD BOAR & HIS FORSAKEN SHADOW – Goldminers

THE SHINS – Simple song

NO USE FOR A NAME – The trumpet player

NIGHTMARE BOYZZZ – My body breaks down

ARNAUD REBOTINI – Extreme condition demand extreme response

DEAD OBIES – What it is

SAPIN – Get out of my dreams

BEN KWELLER – I need you back

KAKKMADDAFAKKA – Restless

IRON REAGAN – The tyranny of will

MILES KANE – Rearrange

Lundispensable – Black Sabbath

PAUL DURANGO & THACKERY EARWICKET – Encore un instant M. le curé

UNISON – Lost generation

TRAMWAY – Technical college

STEEL PANTHER – Gloryhole

MINISTERE AMER – Plus vite que les balles

Le jeu de la reprise: JEFFREY LEWIS – Systematic death (CRASS)

ALTERNATIVE TV – How much longer

2BEARS – Unbuild it

DISCLOSURE – Lividup

MELOFONE – Come come to me

LORD NELSON – Shango

YUKSEK – Miracle

JOKE – Amistad

CUNNINLYNGUISTS – Fire in her eyes

MOVIE STAR JUNKIES – Rising

LOCKSLEY – Don’t make me wait

MEGADETH – Tornado of souls

CHEVALIEN – Allrats

TESTAMENT – Rise up

THE DATSUNS – Caught in the silver

Le Quart d’Heure Tourangeau avec Les Princes du Rock !

Chaque mardi de 18h15 à 19h, retrouvez l’émission dédiée à la scène locale d’Indre-et-Loire sur Radio Béton (93.6) en partenariat avec la Fraca-Ma et le label Un je-ne-sais-quoi.

Nos trois animateurs (Enzo de Radio Béton, Greg de la Fraca-Ma et Guillaume du label Un je-ne-sais-quoi) reçoivent chaque semaine en interview un groupe ou artiste de la scène locale d’Indre-et-Loire et font le tour de son actualité : sortie d’album, concerts, news… le tout agrémenté, dès que cela est possible, d’un petit live radio.

Ce mardi 9 décembre, le Quart d’heure recevait Les Princes du Rock pour la sortie de leur premier EP We Are Elephant.

Podcast : http://fracama.org/upload/quartdheure20141209.mp3

Canal+ cachait de la drogue dans la marionnette de Jacques Chirac

Mr Oizo – The church

Yelle – Bouquet final

S.R. Krebs – Big shot

Slow Joe & The Ginger Accident – Gimme no direction

Lisa Spada – Family tree

Roots Manuva – Too cold

Urban Junior – Reflection

AGENDAAAAAAAAAAAAAAAA

Goldigger – Red

Marilyn Manson – The third day of a seven day binge

Asocial Club – L’hiver est long

Rich Aucoin – Yelling is sleep

DPSLY : Une dernière chose avant de partir de Jonathan Tropper

The Scribblers – Call the cops

Phoner en direct du festival du film de Vendôme

J’ai d’la Locale

Assad – Les trottoirs

Chill Bump – I ai’nt a rapper

MyBodyHorse – Just a little something

Beyond The Styx – Between scylla & charybdis

Funken – Holiday

Janski Beeeats – The beeeeast

Caïman Philippines – Sperne

The Cherry Bones – Helmet

R.A.S – Gavroche

Synaï – Adio$

Ez3kiel – Lux

Dog Guilty Party – I shot you

La Playlist du week-end !

On a tous un titre qui nous trotte dans la tête. Chaque semaine, les animateurs de Radio Béton proposent leur playlist du week-end en choisissant leur morceau du moment.

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Enzo : Un petit dej’, au soleil, en terrasse.

Artiste : Clap Your Hands Say Yeah

Morceau : The Skin Of My Yellow Country Teeth

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Yohan : Parce que j’adore chanter ce refrain sans jamais connaitre les paroles !

Artiste : Toto

Morceau : GEORGY PORGY

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Violette : L’histoire sombre d’un crime dans les bois et le même piano que sur Figure 8 d’Elliott Smith: Simenon version Honky tonk.

Artiste : Gaspard Royant

Morceau : The woods

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BSN : Bluffante reprise du morceau du même nom écrit par Arthur Russell en 1978 sous le pseudo de Dinosaur L. Génie de la musique, créateur de morceaux Disco à couper le souffle dans sa production, une longueur d’avance que Polmo Polpo a réussie à mettre en Å“uvre. C’est hors du temps, des saisons, de l’époque. Le maitre a été dépassé. Je rêve depuis 6 ans que le DVD portrait de Arthur Russell (Wild Combination) sorte en vost en France …

Artiste : Polmo Polpo

Morceau : Kiss me again

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Nivek : Parce que j’viens d’renverser mon café partout !

Artiste : Saïan Supa Crew

Morceau : G Padpo

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Nathan : Dark comme Harry Potter en rave

Artiste : BL▲CK † CEILING

Morceau : WVFFLIFE

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Adèle : #ilneigebientôt #grutenfrusht

Artiste : Björk

Morceau : Arabadrengurinn

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Paul : Un groupe de stoner russe qui chante en anglais, dont la cover d’album ressemble à celle d’un comic, c’est Staline qui se retourne dans sa tombe. On y ajoute de l’harmonica, des gros riffs et c’est ti-par.

Artiste : Stoner Train

Morceau : Cannibal Hobo