« En fait, t’es un peu comme le plombier de la saucisse … »

Foals – Spanish sahara

Fakear – Lune rousse

Mama Rosin – Wivenhoe

Tijuana Panthers – Baby i’m bored

Snoop Dogg – Vapors

Temples – Shelter song

Daedelus – For withered friends

Merchant – Instant funk

Fidlar – Cheap beer

DPSLY / AGENDA

Nasser – Bronson

HHH – Jo the fisherman

Isaac Delusion – Children of the night

Parquet Courts – She’s rollin

Dead – Push

Lee Moses – Bad girl

Eagulls – Tough luck

Eugene McGuiness – I drink your milshake

The Liminanas – Down underground

Lone – Aurora northern quartet

Black Flag – Clock on

Bass Drum of Death – Get found

Richard Grouhan : Papa foot

Chilly Gonzales – I’m europe

Black Joe Lewis – Gunpowder

Gorillaz – Ghost train

Disclosure – When the fire starts to burn

Broken Bells – No matter what you told

Radiocity Shakers – Stay in ghost town

Nana Love – Sahara / Chains of love

Mein Sohn William – Rebecca

Ceshi – Half mast

The Geek x Vrv – Everything

Kids of Maths – Itches

Cheveu – Albinos

Tennis – Marathon

Il faudrait que le monde entier soit fan d’Obituary.

MARVIN GAYE – Let’s get it on

TOTAL WARR – Sexual

JOKE – Casino

TURBONEGRO – Selfdestructo bust

DONNA SUMMER – Bad girls

NANA LOVE – Sahara / Chains of love

JOHN HOLT – I’ll be lonely

HAR MAR SUPERSTAR – Restless leg

L’ENTOURAGE – Comme ça

SEBASTIEN TELLIER – Love

TOM WAITS – Big in Japan

THEE OH SEES – Contraption / Soul desert

Les histoires du futur

SAM COOKE – Little girl blue

YUKSEK – Always on the run

STELLA LE PAGE – Heatwave

OUTKAST – The way you move

Le jeu du sample: THE CHARMELS – As long as I’ve got you / WU TANG CLAN – C.R.E.A.M.

BEULAH – Popular mechanics for lovers

TRASH TALK – Jigsaw

MUNICIPAL WASTE – Sadistic magician

THE QUEERS – The sun always shines around you

TEMPLES – Shelter song

MAVIS JOHN – Use my body

BUDDY BUDDAH – Lollipop

LONE – Airglow fires

RADIOCITY SHAKERS – Stay in ghost town

BELLE & SEBASTIAN – I want the world to stop

GOLDEN TEACHER – Love

LATHA MAGESHKAR & MOHAMED RAFI – Main chali main chali

RUBIN STEINER – Stripes & wolves

Mais Pio c’est le masculin de Pia ?

Mr. Flash – Number one feat. Cities Aviv, Action Bronson, Oh No

Roisin Murphy – Pensiero stupendo

Jesus Christ Fashion Barbe – Finger is on

Boogers – The big summer

Disiz – Banlieusard syndrome

Joke – On est sur les nerfs

James Blake – Life round here

Parquet Courts – Bodies

AGENDAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Vitalic – Stamina

Total Control – Expensive dog

Throes & The Shine – Mambo

Lone – Coincidences

DPSLY

POLEMIX & LA VOIX OFF

« Les Cherry Bones c’est un peu les Timon et Pumbaa du post punk »

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Cloud Nothings – Pattern walks

Chet Faker – 1998

Civil Civic – Airspray

Nick Waterhouse – Let it come down

Fritz Kalkbrenner – Willing

I’m from Barcelona – Treehouse

Crusaders of Love – Next summer

Nana Love – Talking about music

Crystal Fighters – Separator

Eugène McGuiness – I drink your milshake

The Clash – Rudie can’t fail

DPSLY / AGENDA

Systema Solar – Maria casquito

Chill Bump – Starting from scratch

Lone – Aiglow fires

Triggerfinger – Off the rack

Isaac Delusion – Sleepwalking

Mr Flash – Motorcycle boy

Caribou – Can’t do without you

Black Lips – Boys in the woods

Mighty Duke – Be yourself

Boogers – Big summer

Fakear – Neptune

Odezenne – Je veux te baiser

Gold Dust > Retour vers le futur

Jedi Mind Tricks – Heavenly divine

Whodunit – So bad

Har Mar Superstar – Restless leg

Golden Teacher – Party people

Throes & the Shine – Triba triba

Le Tigre – Deceptacon

Wax Tailor ft ASM – Say yes

Lone – 2 is 8

The Feeling of Love – Julee cruise

Beastie Boys – Fight for your right

The Vines – Get free

Buddy Buddah – Buddy Buddah

« Je sais pas ce que c’est … mais y’a un truc sympa dans la macarena ! »

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Bosco Delrey – Me i’m gonna leave me

Merchant – Instant funk

J.C Satan – Faraway land

Exploding Hearts – 2

Roisin Murphy – Ancorra tu

Incredible Bongo Band – Apache

Passion Pit – Carried away

Lone – Meeker warm energy

Whodunit – So bad

Nana Love – Sahara / Chains of love

Eugene McGuiness – I drink your milshake

Dr Flake – Addiction

Dinosaur Pile Up – White T Shirt

IAM – Les raisons de la colère

The Orwells – Dirty sheets

ITW de Pauline du festival Terre du Son

Sarah W Papsun – Night

The Knife – Got 2 let U (shaken up version)

The Decline ! – A match & a barrel of fuel

The Chil of Lov – Fly

Primal Scream – It’s allright, it’s ok

Thylacine – Pleasure

The Roots – Understand

Radiocity Shakers – Stay in ghostown

Damon Albarn – Mr. Tembo

La Fine Equipe – Talkin

Howler – Back of our neck

DPSLY / AGENDA

Staff Benda Bilili – Staff Benda Bilili

Totorro – Tonton alain michel

Le quart d’heure Tourangeau avec Haxis !

Pauses musicales : The inner fight / Dark Invasion / Happy / Adrenaline

THE CLASH – London Calling

Comme tout adolescent promis à un avenir radieux vous avez sans doute chanté à tue-tête dans votre chambre sur les chansons de vos artistes préférés. Pour ma part, n’étant pas très assidu en cours d’anglais, je chantais donc tel que j’entendais, c’est-à-dire « haaaha oui cane grosseur » au lieu de « guns of Brixton ». Il me fallut quelques années pour comprendre que le titre était le refrain mais encore aujourd’hui, malgré plus de 25 ans d’écoute intensive de cette chanson, dans le fin fond de ma tête, je chante encore « oui cane grosseur » au lieu de « guns of Brixton », que Paul Simonon me pardonne.

1979, Londres, The Clash édite son 3ème album alors que le raz de marée Punk est en train de retomber. Le 1er album avait posé les bases d’un Punk sec, mélodique et ouvert sur le Reggae, « Give em’ enough rope » accouché dans la galère et la douleur avait installé le groupe dans le rayon des mecs qui en ont dans le ciboulot, London Calling était donc attendu au tournant par le public et les critiques.
London Calling, le disque indispensable dans toute discothèque, le seul qu’il faille sauver d’un cataclysme planétaire, LE disque. Et s’il fallait ériger un monument à la gloire des punk-rockers il représenterait Joe Strummer, Mick Jones, Paul Simonon et Topper Headon, pour l’ensemble de leur Å“uvre.

Alors que mon oreille commençait à se lasser de Kajagoogoo et que Morten le chanteur de Ah-a perdait jour après jour du crédit, Specials, The Beat, Négresses Vertes et autres groupes de rock alternatif français prenaient de plus en plus de place dans mon univers de jeune ado à la recherche de sensations auditives. C’est à ce moment charnière de mon existence que The Clash fracassait la porte de ma chambre par la voie d’une K7 enregistrée par un cousin plus âgé que moi.

Si mes lattes de lit pétaient les unes après les autres sous mes assauts c’était à cause de cette K7 écoutée à fort volume, si mes voisins de l’immeuble tapaient au plafond c’était parce que je braillais les paroles dans un yaourt anglais approximatif, si je m’engueulais avec ma frangine c’était bien souvent parce qu’elle voulait que je change de disque, si j’utilisais plus que de raison le tube d’Arnica c’est que je me cognais le coude contre le mur en faisant du air-guitar sur les chansons du Clash. Des chansons qui m’ont incité à m’engouffrer dans ce son anglais, nerveux, rageur et ouvert sur le monde. Avant même d’avoir traduit les paroles au mot à mot à l’aide d’un dico, je ressentais déjà la fureur et la passion dans la voix de Joe Strummer et la grâce dans celle de Mick Jones. Avec les transcriptions en français, je pigeais qu’au contraire de beaucoup d’autres groupes Punk européens ou états-uniens, The Clash avait des choses à dire et une chanson ne devait jamais être un simple divertissement. Les messages envoyés étaient reçus 5/5 par le jeune pubère révolté que j’étais. Des messages au sens politique fort, que ce soit sur la déshérence d’un jeune banlieusard ou sur la guerre d’Espagne de 1936.

Pour les novices de The Clash, London Calling est une merveille du monde pour une autre raison : sa diversité musicale, prouvant ainsi l’ouverture d’esprit du groupe. Un album Punk pas comme les autres appuyé par le jeu de batterie incroyable de Topper Headon. Ce double album, vendu au prix d’un simple après d’âpres négociations avec CBS, sera critiqué par les puristes radicaux pour ses instrumentations trop riches et son enregistrement trop propre. Mais il durera dans le temps, passant du Rock’n Roll à la balade Jazzy, surfant sur du Reggae comme sur du Rythm’n Blues, s’autorisant un ska et flirtant avec une rythmique disco. Le combo offre ainsi au réalisateur Guy Stevens, un grand choix de matériaux sur lesquels il apposera ses arrangements.

On pourrait être les nouveaux festival Roblès, Violette.

JOKE – Menace

NANA LOVE – Sahara / Chains of love

JOE STRUMMER & THE MESCALEROS – Coma girl

HAR MAR SUPERSTAR – Restless leg

PAUL DURANGO – Scuro

JACK WHITE – Alone in my home

TIJUANA PANTHERS – Car crash

BRETON – Edward the confessor

WU TANG CLAN – C.R.E.A.M.

TOTAL CONTROL – Flesh war

THE MAMAS & THE PAPAS – Getting better

BOBBY BLAND – Ain’t no love in the heart of the city

PARA ONE – The talking drums

EMMANUELLE RIVA – Hiroshima mon amour

TRASH TALK – Jigsaw

RADIOACTIVITY – Sickness

BEYONCE – Pretty hurts

SEPULTURA – Refuse/resist

SONIC YOUTH – 100%

CARTE BLANCHE – With you

SON LUX – Lost it to trying

CLIPSE – Young boy

FRANCOIS DE ROUBAIX – Survol

EUGENE MC GUINESS – I drink your milkshake

EDOARDO VIANELLO – Abbronzatissima

LONE – Reality Testing

Une réalité gagnante à tous les coups

Chaque sortie de l’Anglais Matt Cutler est un événement, et ceci depuis 2008. Avec son deuxième album « Lemurian » il esquissait avec une certaine naïveté les contours d’un style brandissant les arpèges de Boards Of Canada avec le Hip-hop Crunchy et roulant dans la masse abstraite. La touche de l’auteur n’a jamais fait un seul dérapage sur les six albums, et chaque évolution symbolise au final une béatitude de plus en plus bluffante. En donnant toute son émotion et en ne forçant jamais le trait, Lone s’inscrit dans la tradition des artistes les plus singuliers du paysage électronique anglais, avec Burial & Mount Kimbie. Et tout porte à croire qu’avec son dernier album, il restera dans les mémoires pour un bon bout de temps.

En effet, « Reality Testing » épure le résultat de plus de sept ans de productions, en jouant avec les gimmicks synthétiques qui sont sa marque de fabrique, jusqu’au passage assez inédit des textures Jazz & Bebop. Avec une construction qui prend son sens et qui ne sonne jamais le glas de la répétition, il apporte une fraîcheur supplémentaire et une chaleur dans les sons qui donne un feeling vraiment excitant sur chaque morceau. La façon dont il joue du clavier sur le sublime instrumentale Hip-hop « 2 Is 8 » ou la Detroit-House très Funky « Begin To Begin » le range dans la catégorie des musiciens de Jazz qui donnent du relief, Herbie Hancock en premier. Le plus mélancolique « Jaded » avec sa mélodie en forme de boite à musique s’impose comme un morceau de Downtempo classieux, symbolisé par un coucher du soleil. Quand le uptempo s’opère, « Vengeance Video » se laisse hypnotiser par son clavier purement House, son charley Jazz et sa progression qui Bounce à chaque seconde, et « Restless City » avance tranquillement sur une base Jazz hyper efficace. Le tempo balance de chaque côté, les claps partent en sucette jusqu’au moment ou un synthé Funk donne le Groove parfait pour donner de la saveur au morceau. Impossible d’oublier un morceau ici, tant ils sont cohérents et forment un tout. On pense surtout aux incroyables « Aurora Northern Quarter » et « Airglow Fires » à la construction alambiquée, mais qui synthétisent le son de Matt Cutler. Sur le Dancefloor, le dernier arrive de nulle part à la première écoute, et restera comme un classique de notre époque.

Album parfait pour faire découvrir la musique électronique à ceux et celles qui rechignent , tant il propose avec une accessibilité déconcertante ce qu’on attend d’un album musical, dans le sens noble du terme.

ACHETER / SOCIAL / LABEL

Une piqure de caquesiau su les jambes ou su l’musiau !

Jack White – Three women

Whodunit – So bad

Gomina – Stupid

Eugene McGuiness – Heart of chrome

Joke – Casino

Al – Tout seul

Nanalove – Talking about music

Sébastien Tellier – Ma calypso

Fakear – Two arms around you

Nikkfurie – Holograms

Zoe – Dusty truck

The Fucking Butterfly – What good to be

DPSLY : Contrée indienne de Dorothy M Johnson

Beach House – Walk in the park

Chill Bump – Five minutes breather

AGENDAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH

Breton – Edward the confessor

Boogers – Goin’ downtown

The Orwells – Dirty sheet

Jay-Z – The watcher 2 feat. Dr Dre & Rakim

Cortijo & HIs Time Machine – Carnaval

Jesus Christ Fashion Barbe – Finger is on

Throes & The Shine – Triba triba

Walnut Grove DC – Nurse from hell

Trash Talk – Jigsaw

Billie Brelok – 12.01.2011

Tiken Jah Fakoly – Quand l’Afrique va se réveiller

Lone – Airglow fires

Le LUNDISPENSABLE : The Clash – London Calling

The Knife – Got 2 let u

Nick Grey & The Random Orchestra – You’re mine again

The Brian Jonestown Massacre – Food for clouds

Katerine – Amiami

Glass Animals – Gooey

Total Control – Black spring

Doist! – Until the light takes us

Metric – Lost kitten

Talma Suns – I miss you

Tim Keegan – Going down to brazil

Pungle Lions – Two princes

Burnin’ Jacks – Don’t stop till you go insane