ARTISTE | TITRE | ALBUM | ANNEE | LABEL | |
1 | THE DRAMATICS | Finger fever | Joy ride | 1976 | ABC rec |
2 | THE CONTROLLERS | Sho nuff a blessin | In control | 1977 | Juana rec |
3 | STARGARD | The force | Stargard | 1978 | MCA rec |
4 | SIDE EFFECT | Dancing shoes | Side effect | 1975 | Fantasy |
5 | EQUALS | Funky like a train | Born ya | 1976 | Mercury |
6 | WATSONIAN INSTITUTE | Master funk | Master funk | 1978 | DJM rec |
7 | MYSTIC MERLIN | Can’t stop dancing | |||
8 | THE SPIRIT OF ATLANTA | Freddie’s alive and we | The burning of atlanta | 1973 Buddah rec | |
9 | KOOL AND THE GANG | The force | The force | 1977 | Delite rec |
10 | THE SOULJAZZ ORCHESTRA | Conquering lion | Solidarity | 2012 | |
11 | TUME | Stone cold freak | The ultimate musical experience | 1975 | MGM |
12 | ROSE ROYCE | Do it do it | Strikes again ! | 1978 | Whitefield rec |
13 | BENNY GORDON | Tighten up | COMPILE Feelin funky | 1994 | Groove vibration rec |
Derniers articles
PASSION PIT – Gossamer – French Kiss / Columbia
La légende veut que Michael Angelakos, leader de Passion Pit ait, pour la St Valentin, offert une K7 à sa petite amie. Mais pas une compile avec des chansons des autres, un disque avec des chansons à lui, pour elle. La copine, flattée, se serait empressée d’aller crâner auprès de ses amies leur montrant combien son cadeau à elle, sa collection de poésies pop défonçait leurs bouquets de roses un peu nuls. Et le succès aurait déferlé.
Le premier EP sorti en 2008, puis un album en 2009 qui les propulsa très très haut, Gossamer n’est donc que le 2e album pour Passion Pit. Le style est à rapprocher de la pop indie synthétique et adolescente de MGMT et M83, les thèmes évoqués et les ambiances déployées pour ce faire étant assez similaires: d’une, le chanteur narrateur a une voix entre-deux âges, entre l’homme et le falsetto vulnérable de l’homme enfant; de deux, on sent une propension à user et abuser des nappes synthétiques sucrées et des cloches empruntées aux succès FM 80s et 90s, évoquant le plaisir immédiat d’un hit radio et la torpeur des après-midi dans sa chambre scotché à son walkman.
La presse dit que Michael Angelakos est un peu tourmenté, voir carrément bipolaire, qu’il aurait viré la totalité de son groupe et la presse est contente de pouvoir associer des perles melodiques aussi claires à un cerveau si tristement malmené. Dans Gossamer il est question de frustration, d’amour et de tristesse et du fait que les choses sont jamais vraiment comme on les espérait. Et le tout chanté avec cet aigu dans la voix qui confère toute la fragilité du monde, l’honnêteté crue des sentiments et le premier degré de la pop.
« I caught you dancing quietly / It felt like being somebody else
Oh my friend, it seems like / Our love is too lovely for everyone else »
C’est un album pour les coeurs innocents, zero cynisme là-dedans. Oubliez le minimalisme et prenez des torrents, des oceans, des tartines et des tartines de choeurs, des piscines de miel, et tout ce qui dans la vie fait entrevoir la promesse de lendemains meilleurs.
Septembre 12#4
Auditeurs, éditeurs, contactez Odile
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Les sortilèges du Cap Cod , Richard Russo, 10/18, par Sylvie |
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Que font les rennes après Noël ? , Olivia Rosenthal, Folio, par Odile |
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Les tétins de Sainte Agathe , Guiseppina Torregrossa, Le Livre de Poche, par Vincent |
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Septembre 12#3
Auditeurs, éditeurs, contactez Odile
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Olive Kitteridge , Elizabeth Strout, Le Livre de Poche, par Mélanie |
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Les vice-rois , Gérard de Cortanze, Folio, par Marie |
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Spooner , Pete Dexter, Points, par Patrick |
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EMISSION DU 13 SEPTEMBRE 2012
ARTISTE | TITRE | ALBUM | ANNEE | LABEL | |
1 | CLIFFORD NYREN | Keep running away Compil « Soul Cal » | 2012 | Now Again | |
2 | THE WATSONIAN INSTITUTE | Lady voodoo | Master funk | 1978 | DJM |
3 | HERMON BETHEA | She’s my meat | Compil « Dynamyc Grooves » | 2012 | BGP |
4 | SHOTGUN | Fired up | Good bad & funky | 1978 | ABC rec |
5 | MOUNTAIN MOCHA KILIMANJARO | Power of soul | Taking a lesson from the past | 2012 | P Vine |
6 | ELECTRO DELUXE | Let’s go to work | Live in Paris | 2012 | Enzo prod |
7 | JAMES BROWN | There it is | 45 T | 2012 | Universal |
8 | ESTHER PHILLIPS | Home is where the heatred is | From a whisper to a scream | 1971 | CTI rec |
9 | THE FILTHY SIX | Girlfriend | The fox | 2012 | Acidjazz |
10 | SOUTHSIDE MOVEMENT | Just moving | Moving south | 1975 | 20th century rec |
11 | THE BOMBAY ROYALE | Sote sote adhi raat | You me bullets love | 2012 | Hope street recordings |
J.C. SATAN – Faraway Land – sortie le 22 octobre sur Teenage menopause
A Radio Béton, chiens fous que nous sommes quand on s’est aperçu qu’il y avait un groupe qui s’appelait J.C. SATAN, on a d’abord cherché toutes les blagues possibles à faire, les jeux de mots, les calembours pour évacuer le trop-plein d’énergie (=humour stupide) qu’on a en nous. Et puis, calmés, on a écouté la musique et on les a quasi immédiatement aimés d’amour pur et véritable puis invités à boire des bières Jamiroquai à Aucard de Tours.
JC SATAN font du garage plutôt bruyant mais avec de belles mélodies, comme si les Troggs avaient rencontré une bande de riot girls.
On avait déjà adoré Hell death Samba, à l’écoute de Faraway Land, leur 3e album, il est clair que les bordelais ont passé un level. Sous une première couche garage psyché, on découvre une production très 60’s, avec cette basse bien ronde très en avant qui leur donne une grâce anglaise et fait un clin d’oeil à tous les beaux albums de pop psyché oubliés auxquels les Beatles avaient ouvert la voix. L’intro de Psalm ressemble au Blue Jay way de George Harrison, et rien que ça, c’est génial.
Loin de ressembler à tous les groupes de blousons en jean qui font du garage, JC SATAN ont la fraicheur et l’énergie des groupes Kill rock stars et Matador des années 90, la coolitude et les cheveux dans les yeux: on pense à Huggy Bear et à Bikini Kill et parfois même à Bis.
Faraway land est plus bruitiste, veut aller plus haut, plus fort, plus vite (jusqu’au bout de l’extrême limite) que son prédecesseur Hell death Samba, et l’objectif est atteint. L’album sort le 22 octobre sur Teenage Menopause, et ils seront aux Joulins le 4 octobre grâce à nos amis d’Endless summer.
Je pourrais dire c’est chanmax mais je le dirai pas.
Septembre 12#2
Auditeurs, éditeurs, contactez Odile
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La raison du plus faible , Jean-Marie Pelt, Le Livre de Poche, par Jimmy |
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Frères de sang , Richard Price, 10/18, par Laurent |
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L'(autre) homme de ma vie , Stephen McCauley, 10/18, par Véro |
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RADIO BETON BABY-FOOT INTERNATIONAL CHAMPIONCHEAP #2
Pour la 2e fois depuis que l’univers existe et pour le tout premier Apéro Béton de la saison, Radio Béton et Un je ne sais quoi réunissent vendredi 14 septembre aux Joulins les meilleurs joueurs de baby foot au monde, pour la compétition la plus spectaculaire depuis le mondial 74, et surtout le premier championnat du monde de baby-foot radiophonique!
Choisissez bien votre partenaire, enfilez votre maillot favori, un survet’ brillant et inscrivez votre équipe surentrainée avant vendredi prochain à l’adresse suivante: direction@radiobeton.com (Nom d’équipe, nationalité et noms des 2 participants)
Et en avant pour les rateaux, les demis et les pissettes!
Oubliez William Leymergie et Christian Jeanpierre, les matches seront commentés en direct des Joulins sur le 93.6 par la crème du journalisme sportif: Thierry Loland et Jean-Michel Largué.
Et parce que c’est la rentrée, retrouvez pendant les mi-temps la programmation des concerts de la rentrée de nos invités Dirty guys rock, MLP, Le Temps machine, Endless summer…
Rendez-vous aux Joulins et sur Radio Béton vendredi 14 septembre!
Coup d’envoi à 18h!
EMISSION DU 06 SEPTEMBRE 2012
ARTISTE | TITRE | ALBUM | ANNEE | LABEL | |
1 | BNEGAO & OS SELECTORES DE FREQUENCIA | Funk até o cara | Enxugando gel | 2003 | Independant |
2 | STARGARD | Theme from « wich way is up » | Stargard | 1978 | MCA rec |
3 | THE INDIVIDUALS | Try again | Together | 1976 | PIP |
4 | FARLIGHT | Among the noise | The peacock mixtape | 2012 | Grizzly groove gang |
5 | STEVIE HAWKINS | Tribute to james brown | Georgia jam | 2004 | Emphasis records |
6 | SOUTHSIDE MOVEMENT | I’ve been watching you | Moving south | 1975 | 20th century rec |
7 | DEROBERT & THE HALFTRUTHS | Just don’t care | Beg me | 2011 | Ged soul |
8 | SIDE EFFECT | Baby love | Side effect | 1975 | Fantasy rec |
9 | ANTIBALAS | Dirty money | Eponyme | 2012 | Daptone |
The Bewitched Hands – Vampiric way – Sony music
The Bewitched Hands – Vampiric way –
Sortie le 24 septembre 2012
On les attendait au tournant, ces Rémois qui avaient réussi à nous faire pleurer sur « Hard To Cry » (une prouesse linguistique en plus d’être musical !), qui nous avaient de nouveau fait croire en la Pop française avec un grand « P ». Leur second album, Vampiric way, pointe enfin le bout de sa clef de sol. Et on le sait, un second album n’est jamais facile pour un groupe. Les Bewitched l’ont peaufiné et ont pris leur temps avant de le sortir, et grand bien leur en a fait, il n’a rien à envier à son prédécesseur ! Chronique à chaud pour une rentrée musicale sur les chapeaux de roues.
Avant d’entrer dans les détails, ce qui marque le plus à l’écoute de cet album, c’est le côté bien plus rock qu’on lui trouve. On avait peut-être un peu vite rangé les Bewitched sous l’étiquette « pop chorale et légère ». Si ce côté-là est toujours présent (ça donnerait presque envie d’aller inscrire ses bambins à la chorale du coin, tellement c’est beau), sur cet album se retrouve indubitablement un côté rock qui n’était pas aussi marqué sur « Birds & Drums ». Distorsions, gros riffs, rythmes endiablés, en plus de lever les bras avec une chair de poule tenace, on se surprend à headbanger sur de la pop. Si, je vous assure ! The Bewitched Hands, prochain groupe au Hellfest ? On ira peut être pas jusque-là mais en tout cas, l’alliance des deux styles est fait de manière particulièrement naturelle, habile et bien dosé, particulièrement sur le titre « 50’s are good », qui fait partie des nombreux tubes que compte cet album.
En effet, cet album, assez court mais dans les normes pour ce style musical (40 minutes), s’écoute d’un traite, en boucle, sans souci. Les mélodies se collent dans votre tête et ont un fort goût de « reviens-y » comme on dit à la Charité-sur-Loire. On pense bien sûr au single « Thank you, goodbye, it’s over » qui est déjà accompagné d’un clip fun à l’esprit Burtonnien. Mais d’autres titres n’ont rien à lui envier. On a déjà parlé de la très rock « 50’s are good », mais il faut absolument s’arrêter sur la balade pop rock de « Let Me », sur le refrain cold wave de « Boss », sur le synthé rétro de « Hard Love », la polyphonie particulièrement jouissive de « Vampiric Way » … Bref, vous l’aurez compris, il n’y a rien à jeter ou presque dans cet album qui confirme le talent de ces Rémois. On a hâte de les voir sur scène désormais pour la tournée qui ne manque pas d’accompagner cette sortie et qui a commencé directement par la grande porte, au festival Rock En Seine le 25 août.
Les Bewitched vont vous faire oublier la grisaille de cette fin d’été. Souriez, c’est la rentrée ! Et l’album de cette semaine sur Béton !