ARTISTE | TITRE | ALBUM | ANNEE | LABEL | |
1 | THE MUSTACHE | Funky body | Let it grow | 2012 | G force |
2 | THE EVERYDAY PEOPLE | Bump | The everyday people | 1970 | Roadshow rec |
3 | ALAN EVENS TRIO | If you want my love | Drop hop | 2012 | Royal family records |
4 | FUNKADELIC | Tales of kidd funkadelic | Let’s take it to the people | 1976 | Westbound rec |
5 | CANDYCREAM | Feuer | Feur | 2012 | PID |
6 | THE EQUALS | Stone cold cat | Born ya | 1976 | Mercury |
7 | THEMASON AFFAIR | I can tell you | Eyes on fire | 2012 | Non signé !!! |
8 | BOOTY PEOPLE | Booty people | Booty people | 1977 | Far out rec |
9 | KRAFTY KUTS | Good times | Let ‘ ride | 2012 | Instant vibes |
10 | BROWNOUT | Ando y dando | Oozy | 2012 | Nat Geo music |
11 | NINA ATTAL | P | Yellow 6/17 | 2012 | MDC |
12 | BT EXPRESS | Express | Do it | 1974 | Road show rec |
13 | THE CLIENTS FUNK SOCIETY | Naked street | Live at moods | 2006 | Nation music |
Samedi soir au Chato D’o de Blois, Béton est partenaire du concert de 7 WEEKS & NOÃD. Gagnez des places pour ce concert en écoutant Béton !
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7 Weeks
Il aura fallu trois ans à 7 Weeks pour se décider à donner une suite au plébiscité All Channels Off, premier album du trio limougeaud. À peine le temps de sortir de leur ciné-concert sur le film de Bob Clark, Dead of Night, qu’ils retournent à leurs premiers amours, un rock stoner, heavy et post-grunge, avec un sens de la mélodie vocale tout trouvé, dans la lignée des barons du genre tels que Josh Homme ou Dave Grohl.
Noïd
Ceux-là sont normands et maîtrisent sans conteste la formule power rock qu’ils expérimentent depuis déjà 10 ans : riffs râpeux à souhait, mélodies et envolées vocales, martèlements rythmiques, tout est là pour vous assurer un massage de cervicales dans les règles.
http://www.facebook.com/noidcrew
Info :
Lieu : Club
ADH : 8€ | TR : 9€ | LOC : 10€ | SP : 12€
Horaire : 20H30
ARCHIVE – With Us Until You’re Dead
Nouveau disque et nouveau line-up, ARCHIVE transforme une bonne vieille règle bien connue en « on change souvent une équipe qui gagne ».
En faisant souvent tourner les membres du groupe, le noyau dur Darius Keeler et Danny Griffiths explore depuis bientôt 20 ans le trip-hop, le rock, l’électro, le hip-hop et emporte l’adhésion du public quasiment à chaque fois…
On les avait laissés avec deux albums sortis en 2009 (quelques mois d’intervalle) et issus de la même session d’enregistrement, Controlling Crowds et Controlling Crowds Part IV, ARCHIVE s’est donc à nouveau entouré de featurings d’horizons différents tels que Maria Q, Pollard Berrier, Rosko John – le MC de débuts – et la jeune et puissante Holly Martin.
C’est Wiped Out qui démarre les hostilités, déroulant un chant masculin hanté sur une rythmique trip-hop certes basique mais efficace. Après écoute des plages suivantes, l’on s’aperçoit que le collectif anglais n’a rien perdu de sa puissance mélodique et sonique.
Interlace accroche l’oreille rapidement, glissant vers nous à la manière d’une panthère, avec ce côté musique de film en plus.
Stick In My Heart est un titre qui fait se répéter un motif électro qui s’enchaine à Conflict pour former un diptyque là aussi efficace.
Puis Violently, le premier single, est donc l’occasion de présenter la nouvelle chanteuse intégrée au groupe, Holly Martin. Une voix soul très puissante qui se démarque des précédentes mais tire son épingle quand même.
Et puis la montée calme de Calm Down, beau passage avec orchestre, très cinématique, titre pour lequel va ma préférence.
Plus mainstream, Silent est également relativement agréable à l’écoute. C’est un chant lyrique qui est scandé durant le morceau.
ARCHIVE signe son retour avec un neuvième album varié, mêlant des morceaux sombres, mélancoliques et parfois cinématographiques à des titres plus accessibles, très orchestrés et emprunts de soul.
C’est plutôt une réussite !
Pas cette semaine… Mais des albums géniaux dans le Béton Frais : – Tous les lundi de 17h00 à 19h00 !!
Octobre 12#2
Auditeurs, éditeurs, contactez Odile
Retrouvez-nous sur despochessouslesyeux.fr
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Nécropolis , Herbert Lieberman, Points, par Mélanie |
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Les visages écrasés , Marin Ledun, Points, par Odile |
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Le voyage de Lou , M.J. Hyland, Babel, par Flavie |
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EMISSION DU 04 OCTOBRE 2012
ARTISTE | TITRE | ALBUM | ANNEE | LABEL | |
1 | LARRY GRAHAM & GCS | Throw n down the funk | Raise up | 2012 | Moosicus records |
2 | THE EVERYDAY PEOPLE | Who’s gonna take the weight | The everyday people | 1972 | Red coach |
3 | WAKE & BAKE | Confession | Side to side | 2011 | Â ? |
4 | BT EXPRESS | Everything good to you | Do it ’til your satisfied | 1974 | Roadshow rec |
5 | NINA ATTAL | Run away | Yellow 6/17 | 2011 | MDC |
6 | ENCHANTMENT | Sexy lady | Enchantment | 1976 | Roadshow rec |
7 | PAPA CHANGO | A challenger appers | The matador | 2012 | Mad house industry |
8 | SIDE EFFECT | Always there | What you need | 1976 | Fantasy rec |
9 | RUBY VELLE & THE SOULPHONICS | Mr wrong | It’s about time | 2012 | Elements records |
10 | KOOL & THE GANG | Country junky | Good times | 1972 | Mercury |
11 | FIVE ALARM FUNK | The critic | Rock the sky | 2012 | FAF productions |
WALL OF DEATH « MAIN OBSESSION » – Born Bad records
Il y en a eu tellement de groupes complètement chépers, ou perdus, ou fous. Les JEFFERSON AIRPLANE par exemple et leur chanteuse très jolie Grace Slick, qui consommait à outrance tous les psychotropes du système solaire parce qu’elle « était bi-polaire », ou les PINK FLOYD période « Live à Pompei » et leurs solos de batterie de 45 minutes. Pour quoi je vous parle de tout ça ? Parce WALL OF DEATH est un condensé de ceux là.
Dans la lignée de ce ce que peut offrir le label PAN EUROPEAN RECORDINGS (Aqua Nebula Oscillator, Kill For total peace, etc…), WALL OF DEATH évolue, ou plutôt survole dans cette pop psychée avec synthés démoniaques et montées (de speed ?) infernales !
Ces 3 allumés sont de paname et cet album qui sort sur notre label chouchou BORN BAD RECORDS contient que des morceaux planants, remplis d’une ambiance moite mais paradoxalement nébulaire, vous voyez ?
WALL OF DEATH, c’est de la pop fait par des punks, qui portent des T shirts GRATEFUL DEAD, mais qui rêvent chaque nuit de jouer avec RAM JAM. C’est ça aussi le pouvoir de WALL OF DEATH, cotoyer les Dieux, sans jamais trop les titiller, vous voyez ?
Formidable rejeton illégitime de l’accouplement incestueux entre les 2 formations psychopathes citées au tout début de cette chronique, « Main Obsession » est un voyage cosmique d’un autre temps ! Attention à la re-descente, l’addiction n’est pas loin !
Octobre 12#1
Auditeurs, éditeurs, contactez Odile
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Bienvenue à Oakland , Eric Miles Williamson, Points, par Cardoun |
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Cible mouvante , Ross McDonald, Gallmeister, par Jimmy |
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Un employé modèle , Paul Cleave, Le Livre de Poche, par Daniel |
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EMISSION DU 27 SEPTEMBRE 2012
ARTISTE | TITRE | ALBUM | ANNEE | LABEL | |
1 | THE DRAMATICS | Finger fever | Joy ride | 1976 | ABC rec |
2 | THE CONTROLLERS | Sho nuff a blessin | In control | 1977 | Juana rec |
3 | STARGARD | The force | Stargard | 1978 | MCA rec |
4 | SIDE EFFECT | Dancing shoes | Side effect | 1975 | Fantasy |
5 | EQUALS | Funky like a train | Born ya | 1976 | Mercury |
6 | WATSONIAN INSTITUTE | Master funk | Master funk | 1978 | DJM rec |
7 | MYSTIC MERLIN | Can’t stop dancing | |||
8 | THE SPIRIT OF ATLANTA | Freddie’s alive and we | The burning of atlanta | 1973 Buddah rec | |
9 | KOOL AND THE GANG | The force | The force | 1977 | Delite rec |
10 | THE SOULJAZZ ORCHESTRA | Conquering lion | Solidarity | 2012 | |
11 | TUME | Stone cold freak | The ultimate musical experience | 1975 | MGM |
12 | ROSE ROYCE | Do it do it | Strikes again ! | 1978 | Whitefield rec |
13 | BENNY GORDON | Tighten up | COMPILE Feelin funky | 1994 | Groove vibration rec |
PASSION PIT – Gossamer – French Kiss / Columbia
La légende veut que Michael Angelakos, leader de Passion Pit ait, pour la St Valentin, offert une K7 à sa petite amie. Mais pas une compile avec des chansons des autres, un disque avec des chansons à lui, pour elle. La copine, flattée, se serait empressée d’aller crâner auprès de ses amies leur montrant combien son cadeau à elle, sa collection de poésies pop défonçait leurs bouquets de roses un peu nuls. Et le succès aurait déferlé.
Le premier EP sorti en 2008, puis un album en 2009 qui les propulsa très très haut, Gossamer n’est donc que le 2e album pour Passion Pit. Le style est à rapprocher de la pop indie synthétique et adolescente de MGMT et M83, les thèmes évoqués et les ambiances déployées pour ce faire étant assez similaires: d’une, le chanteur narrateur a une voix entre-deux âges, entre l’homme et le falsetto vulnérable de l’homme enfant; de deux, on sent une propension à user et abuser des nappes synthétiques sucrées et des cloches empruntées aux succès FM 80s et 90s, évoquant le plaisir immédiat d’un hit radio et la torpeur des après-midi dans sa chambre scotché à son walkman.
La presse dit que Michael Angelakos est un peu tourmenté, voir carrément bipolaire, qu’il aurait viré la totalité de son groupe et la presse est contente de pouvoir associer des perles melodiques aussi claires à un cerveau si tristement malmené. Dans Gossamer il est question de frustration, d’amour et de tristesse et du fait que les choses sont jamais vraiment comme on les espérait. Et le tout chanté avec cet aigu dans la voix qui confère toute la fragilité du monde, l’honnêteté crue des sentiments et le premier degré de la pop.
« I caught you dancing quietly / It felt like being somebody else
Oh my friend, it seems like / Our love is too lovely for everyone else »
C’est un album pour les coeurs innocents, zero cynisme là-dedans. Oubliez le minimalisme et prenez des torrents, des oceans, des tartines et des tartines de choeurs, des piscines de miel, et tout ce qui dans la vie fait entrevoir la promesse de lendemains meilleurs.