Samedi 29 octobre : 21h00 / 01h00 en direct du festival avec au programme interviews et retransmission des concerts.
Au programme:
YANN TIERSEN
DIABOLOGUM
ENVY (jap)
ICONACLASS (usa)
PNEU
MEIN SOHN WILLIAM
MELLANOISESCAPE
MAGNETIC & FRIENDS…
Vous pouvez aussi gagner des places et des compilations du festival sur le site de la ferarock dans la rubrique « jeu concours » et sur toutes les radios de la FERAROCK !
Histoire de mettre un peu les choses en place, allons vous expliquer ce qu’est le « Off-Beat ». Pour vous la faire rapide, c’est une déclinaison post-futuriste du Hip-hop, qui, la plupart du temps, ose des complexités de structures et dont le charme réside dans le contretemps des rythmiques. En clair, c’est plus extrême qu’un Madlib et cette façon de faire laisse toujours autant des traces. Comme par exemple le premier album du producteur Anglais Lone ; la vision étoilé du label Brainfeeder et aujourd’hui, le natif de San Diego « Elan ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce producteur vient de nulle part, il ne culmine pas les Blogs mais pourtant ! Fraichement signé sur le label de Modeselektor et auteur d’un premier Ep (Bleep Bloop Brrrrrmmp) étonnant d’efficacité au milieu de l’année, il ne dérange pas la concurrence. Et puis, d’un côté quelle concurrence vous allez me dire, sachant qu’il fait partie du collectif de musicien/vidéaste « Wediditcollective » avec Shlohmo …
Possédant peu de temps mort et d’ennui, l’album repose autant qu’il frappe fort. Une façon d’écrire ce style « Off Beat » qui fait suite naturellement avec l’album de Samiyam, tant son rapprochement est sincère, à la différence que les morceaux sont plus longs et gagne de souplesse. Des influences autant marqué par le P-Funk « Downtempo » (Good High) ; l’Electro-Funk robuste, teinté de touche à la The Neptunes (Shoot The Beam) ; l’ouverture qui claque sévère, pour un Hip-hop avec un univers prenant (I Can’t Breathe) ou le plus classique roulement d’une base Hip-hop mais qui fait la différence grâce à cette touche très musicale, hyper « Bounce » et Soul (Dry Lemons). Il y a un grain et une chaleur très forte, comme gorgé de soleil… mais ce n’est pas de la « Chill-Wave », donc moins neuneu qu’un « Washed Out » par exemple.
Dans le deuxième CD, des producteurs ont totalement réussis les paris des remixes qui apportent un brin d’audace et de transgression. Pour certains, le résultat est plus froid, mais gardant le groove comme le diabolique « Bleep Bloop Brrrrmmp » remixé par Byetone, pour une Techno carré et millimétré. Herobust quand à lui remixe « Benson Bridges » d’une façon plus classique mais travaillant ce côté ludique et très « Bounce » de l’original. Cosmin TRG fait du Cosmin TRG, c’est-à-dire un pied au Berghaim et l’autre à la Fabric, pour une Techno à la Ostgut. A côté, Modeselektor revisite « Bleep… » d’une façon très enjoué.