GASMASK TERRÖR – Chape de Plomb

C’est toujours délicat de parler de Crust ou de D-Beat à une personne qui n’y connait absolument rien. Donc avant de parler de cet album de GASMASK TERRÖR, de Bordeaux, évoluant dans ce registre, je me permettrai juste de faire une mini – mini présentation du Crust. Branche véner et archi politisée du Punk, inventée, si on peut utiliser ce terme, par des groupes Anglais comme Extreme Noise Terror, Doom, Hellbastard, ou Amebix, ces derniers étant considérés comme les père fondateurs du mouvement, au même titre que Discharge, qui sont quant à eux considérés comme les père fondateurs du D-Beat (le D de Discharge) – ceci expliquant les milliers de groupes de D-beat ou de Crust commençant pas DIS…

Voilà pour la présentation digne d’un numéro spécial des Inrocks.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos Nazgûls, Gasmask Terrör – 3ème album des Bordelais, « Chape de Plomb » sorti sur le label de Caen, Destructure (Amanda WoodWard, Fuaim Catha, Youth Avoiders, etc…), après moults 45 Tours et autres K7. Comme la phrase écrite tout en haut de cette rubrique extraite du morceau titre, « Chape de Plomb », ce LP est un crachat acide à la face des gens « L’ordre et ses chiens« , un cri de haine sur la société dans laquelle nous évoluons « Tension ! Terreur ! tension ! », une Cluster Bomb balancée avec rage au milieu des troupeaux « Mise au pas ». Mais tout cela fait avec une classe Américaine, vous voyez ?

Morceaux dépassant rarement la minute 30, joués à 11 sur des amplis à 10, à la vitesse de la lumière, les morceaux s’enchainent, sans coupure, ni temps mort, laissant à peine le temps à l’auditeur de respirer ou de s’ouvrir une Maximator –

Le seul truc qui reste, et qui restera, et que l’album fait l’effet de se prendre un pavé dans la gueule dans une manif, ou un coup de masse d’armes asséné par un Orque un peu agacé – Ca fait mal !

Et on est droit de se demander bien évidemment si cela est bien raisonnable d’être aussi maléfique ! La réponse est OUI ! 1000 Fois OUI ! Gasmask Terrör, suppôts de Satan avec des patchs nous servent ici sur un plateau le meilleur album Crust de 2015, peut être même celui de 2016, et deviennent en l’espace de 11 ritournelles, la référence Hexagonale VOIRE Européenne (làààà, c’est une phrase des Inrocks !!!) de Crust, comme Marco Van Basten était la référence dans le Foot dans les 90’s ! Le must !

Rien à voir, mais ça me fait penser que j’ai commandé une licorne et un disque de Saxon pour Noël, j’espère que je vais les avoir, sinon, je ne sais pas comment ça va se passer !

Tremblez chers Humains, les Portes de l’Enfer sont ouvertes !!!!!!!!!!!

Chébran – French Boogie 1980-1985

Un jour en France il y eu du fun. Un jour en France, il n’y a pas eu d’intellectualisme dans les milieux Chébran … mais comme nous le fait dire cette compilation, dixit la phrase de l’ancien président François Mitterrand dans l’émission de Yves Mourousi en 1985 sur TF1 « Chébran, c’est déjà un peu dépassé, vous auriez dû dire cablé ! » … alors de quoi parle concrètement cette compilation ?

C’est à la fois une curiosité et aussi un retour sur un style souvent resté à la marge en France. Cette musique c’est le Funk, le Boogie, la Soul et les touches électroniques et Hip-Hop. Il faut se remettre dans le contexte : c’était un peu le désert dans la presse et la télévision. Bah oui, en même temps, il y avait Téléphone et Trust, et les histoires des chapelles sonnaient à la lettre ! En revenant sur la revue Audimat 03 et sur l’article de Rod Glacial sur l’histoire du Boogie Français, DJ Dee Nasty balance une phrase juste et forte sur la France de cette période : « Pour l’intelligentsia musicale de France, ce qui était groovy était vulgaire. Ce qui fait danser n’est pas de la musique. Donc FUNK ? Pas question !!!!»

Les moments étaient pourtant propice pour continuer à danser, tout en regardant sur les Etats-Unis et les mélanges qui s’opéraient en parallèle… mais bon, beuaahhh de la musique de loubard ! Bravo à l’étonnant label Born Bad d’avoir eu l’idée de proposer un panorama sur l’ambiance Funky à souhait d’avant le Top 50. Si vous avez écouté «Disco Sympatique» de Vidal Benjamin ou les mixtapes de Zaltan du label Antinote, vous n’allez pas être trop étonné, sachant que c’est une suite logique de l’esprit des débuts des radios libres et des discothèques.

Pour les autres, sachez qu’en règle générale, nous avons affaire à un mélange malin, coquin, libérateur et plutôt drôle d’une Funk très bien produite (même pour aujourd’hui), avec des formes sans clivages et imparables et en fond, une écriture française et un délire potache. Alors qu’arrive la fin de l’année, voici un beau cadeau à offrir à vos ami(e)s qui avaient 20 piges en 1982 ; vos parents qui chauffaient les pistes la même année et même à la nouvelle génération, qui ouvriront sûrement les yeux et les oreilles avec étonnement sur l’effet instinctif de cette période. TROP CABLE (et pas 4G) !!!

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SOPHIE – Product

Au moment où le morceau Lemonade s’est affiché sur les Internets, la claque s’est rangée loin des LOL Cats ou autre connerie pour cerveau disponible. Est-ce que cette chose va partir pour donner une position ambitieuse aux musiques électroniques ou simplement balancer un effet court terme de Hipster démesuré ? Aujourd’hui,et plus d’un an après, la puissance étrange et délibérément Pop garde son attrait de morceau ovniesque, mais la distance du producteur Anglais étonne de jour en jour. Dans Lemonade, il y a des Bleep, des Bop, des bulles qui claquent comme du Click’n’Cuts, mais dans un circuit Bass-music gonflé à la schizophrénie d’une consommation aux lumières blafardes d’un film comme Enter The Void de Gaspard Noé.

Très contemporain, Product l’est fortement. Et bien plus que le ¾ des productions électroniques actuelles. Et pourtant, à la première écoute, nous pouvons avoir un mélange entre doute et étonnement. Continuant son travail d’un son dit art brut, SOPHIE a fait ses pas dans la Pop-House aux contours Electro-Pop avec un premier maxi en 2013, faisant penser aux meilleurs de Jimmy Edgar. Sa transformation pour le label Numbers fut excessive dans la technique de production. En parallèle, le collectif PC Music détourne les contours de la Transe et de la J-Pop, tout en structurant la chose vers une émotion synthétique palpable, paradoxale et sociologiquement posée sur la technologie, les transmissions virtuelles et la culture de l’instantané, vu par le prisme d’une enfant ou d’un adolescent. Quand on entend A.G. Cook ; Hannah Diamond ou le projet QT (réalisé par SOPHIE), la position Pop Culture et Art Contemporain se touche et copule, tout en étant perverse et idyllique.

Quatre morceaux des deux derniers maxis sont toujours aussi bluffants, que ça soit BIPP aux relents synthétiques qui donne une position funky éclatante ou HARD, bombe à retardement assez osée de Futur Electro frappé entre naïveté et dureté habile. Le reste, nous sommes dans l’inédit avec MSMSMSM, qui pourrais donner une retraite aux ¾ des producteurs lambda Trap (mélanger Autechre ; Darude & Hudmo … well well) ; VYZEE, House Bumpy qui défonce Hardwell au moindre son (trop futuriste pour sa gueule) et L.O.V.E, morceau extrême et stressant, jouer sur l’aspect de l’amour et la violence (à 1000 lieux d’un Sébastien Tellier). Le final, Just Like We Never Say Goodbye, est un exercice qui assume à 100% les synthés de la Transe Allemande des 90’s, la voix Poppy des tubes 80’s et un refrain et une émotion qu’on ne penserait JAMAIS avoir sur un mélange de ce genre.

Un disque Lobbying, à proposer aux discothèques de la région pour leur faire la nique. Le Fou Du Roi à Draché va trembler.

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ODEZENNE – Dolziger Str. 2

ODEZENNE – Dolziger Str.2

Label : Tôt ou tard

Sortie : 13/11/15

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8 ans d’existence et un troisième album pour les trois Bordelais d’Odezenne. Un groupe qui m’a fasciné dès ses premières heures, quand je tombais nez à nez avec leur concert, aux Découvertes du Printemps de Bourges en 2008. Au début, Odezenne on les plaçait dans le rap français. Mais très vite, ça a commencé à être compliqué de garder cette étiquette. Aujourd’hui le groupe dit qu’il fait de la musique en français. Car ils font de la musique, et qu’ils chantent en Français. Imparable.

En effet, il n’y a plus grand-chose de « rap » sur ce dernier album des Odezenne, composé à Berlin (à la Dolziger Strasse, qui a donné le nom à l’album). Moins de rap et plus de Odezenne finalement, dans leur univers à la fois si ancré dans le présent et si intemporel. Ils causent de cul, d’alcool, de la mort et de la vie, avec leur plume et leurs mots bien à eux, où tout a un parfum de poésie mélancolique. Finalement, ça pourrait presque les faire cousins des Parisiens de Fauve. Sauf qu’à la place d’un lyrisme écorché un peu trop systématique, on y entend plutôt un réalisme clairvoyant et dansant, sans misérabilisme.

Dolziger Str.2 est un album court (35 minutes – 10 titres). Comme si le groupe nous invitait à une écoute plus attentive. Il n’y a pas de titre « remplissage », on sent bien que chaque morceau est très soigné, a sa vie propre et qu’il nous est personnellement destiné. Il y a des tubes immédiats, qui pourtant ne s’étiolent pas au fil des écoutes. C’est le cas du premier single révélé : Bouche à Lèvres. C’est un titre dansant mais traître. Immédiat par sa mélodie et son rythme parfaitement accrocheur. Mais complexe, aux images très travaillées et au refrain lancinant, qui aborde plein de thèmes chers à Odezenne : la sexualité bien sûr, le rapport entre fantasme et réalité. Et puis il y a, sous-jacent, le thème de la paternité abordé par les deux bouts : vision d’un père en devenir, vision d’un enfant à naître (le titre fait résonance aux comptines de l’enfance). Tout ça se fait merveilleusement écho, et le titre reste clairement le morceau le plus abouti en tout point de l’album. Un vrai coup de maître.

Il ne faudrait pas tomber dans la facilité de s’arrêter au seul tube de l’album car si les autres sont moins évidents à la première écoute, comme bien souvent avec Odezenne, on y trouvera tout autant notre compte si on prend le temps de tendre l’oreille aux autres expérimentations du groupe. Ils réussissent une très belle montée toute en puissance sur le titre « Souffle le vent », nous emmènent dans un univers plus sombre et violent sur « Santana » et écrivent un texte bouleversant dans « On naît on vit on meurt », concluant parfaitement l’album et qui fait un écho tout particulier à la date funeste de la sortie. Car non, le 13 novembre 2015 ne restera jamais dans les mémoires comme le jour de la naissance de Dolziger St. 2.

Un bémol quand même ? Allez, on chipotera sur le visuel de l’album. Un choix délibéré du groupe, qui a orné ce Dolziger Str.2 d’un losange bleu volontairement ultra pixelisé, sigle utilisé par les cambrioleurs pour signaler une maison inoccupée. Cet album est d’ailleurs perçu par Odezenne comme une effraction, et la version collector de l’album est fournie avec un bout de porte fracturée. Un bout de porte de leur appartement de Dolziger.

Odezenne jouait ce vendredi 13 à Rennes, pour fêter la sortie de leur premier album. Coupés du monde pendant leur concert, le groupe et le public n’ont appris les événements qu’en sortie de scène. Ils avaient conclu leur concert par les mots de Jaco : « Aimez-vous putain ».

Souleance – Tartare

Peu de choses arrêtent le producteur Pierre Troel : D’un côté, exercice de House Funky en diable au son sec et suintant avec CLAUDE et abstraction sonore d’une grande qualité avec Fulgeance, on en revient à dire que pour lui, la musique n’est pas une affaire purement fonctionnelle. En intervalles assez réguliers, on comprend l’attitude du Français, surtout en ce qui concerne le Breakbeat et la Funk de tout poil. Il y a un feeling à la Gilles Peterson & Lefto dans le côté Crate-Digging, et une singularité à toute épreuve dans les compositions.

Ici son nouvel album Tartare n’est pas périmé pour un sou, mais au contraire illumine une façon de produire qu’on entend souvent … mais en mal, et avec des clichés. Déjà, ici, pas d’exercice de modernisme faussement vulgaire avec ajout de voix R’n’B pitché Chillance, comme la mode du moment. Le duo qu’il compose avec DJ Soulist possède un cahier des charges bien carré et même si il y a des moments purement freestyle, la chaire de l’album appelle à un gigantesque Dancefloor avec des patins à roulette, tendance 70’s. C’est Easy-Listening sans être vulgaire (Ratatouille), tout ça tenant à du groove à tous les étages, très chaud et très imprégné par la Funk.

L’exemple type reste le morceau New-York, moment souple de Disco Downtempo avec un synthé prenant et des clins d’Å“il à la Disco fin 70’s. Tartare offre aussi une sono mondiale qui voyage vers Haïti avec Secoue, titre à la chaleur du pays, avec la technique propre du Broken-Beat. La Funk de film de Blackploitation s’offre aussi sur le titre de l’album, un peu comme si le personnage du Black Dynamite avait fait surface dans notre époque.

Il n’y a acun temps mort, même dans les deux remixes qui abritent le Français Debruit, exercice plus Afro-Funk, tandis que le producteur Allemand Uffe épure le morceau New-York avec un Kick lourd et sauvage, un piano dans son plus simple appareil et une épure qui suit la logique de cette nouvelle génération de producteurs comme Glenn Astro ; Max Graef & Damiano Von Erckert, ajoutant une pointe de minimalisme dans la House. Le Tartare s’offre frais chez Souleance, et c’est sans fin.

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GHOST – Meliora

Il est dur de déclarer un album tel que le Meliora de Ghost album de la semaine ! Album facile d’accès et dans un même temps, tellement complexe ou pointu ou élitiste. Meliora donc, 3ème album des Suédois dont personne ne connait l’identité. Les membres du groupe, comme ceux de GWAR ou de SLIPKNOT par exemple, se cachent derrière des masques et des cagoules. Le chanteur, Papa Emeritus III, est un pape démoniaque sorti tout droit des entrailles de l’Enfer, venu répandre la parole de l’Antéchrist sur Terre, et les musiciens, des Goules sans nom, dont l’apparence a quelque peu changé depuis l’album précédent, Infestissumam.

Meliora (« mieux ou meilleur » en latin) que les membres du groupe traduisent par « poursuite de quelque chose de mieux », qui traite toujours du questionnement autour du satanisme sous une forme beaucoup plus complexe, puisque cela traite de l’humanité et du progrès qui pourrait justement entraîner l’extinction de l’espèce humaine.

L’album occulte des Suédois regorge de perles 90’s à base de synthés effrayants, rappelant les marches funèbres ou les dessins animés Scooby-Doo, des morceaux tels que Mummy Dust , Cirice et son intro acoustique, arpège je-ne-sais-pas-quoi démoniaque et cette voix géniale de Papa Emeritus III ou encore Absolution foutent réellement les boules et nous entraînent dans un univers gorgé de fantômes et de navires hantés.

Mais le sommet de l’art de Ghost est le morceau From Pinnacle to the pit, qui n’est pas sans rappeler Queens of the Stone age mais joué par des morts sortis des Contes de la Crypte – Imaginez les Marcheurs Blancs de Game Of Thrones jouant du rock, ça donne ça ! Et ce riff à la Iron Maiden à la fin ! Morceau génial qui montre, en l’espace d’un seul et unique morceau que justement Ghost est un groupe unique et que le fait d’être satanique ne fait pas d’un musicien un écervelé ne sachant pas être émotif… – j’ai rien compris à cette phrase mais je la trouve cool ! Tremblez misérables humains, on va tous vers la tombe pour danser !

NIVEK – Very Bad Tape 3

Nivek, le rappeur Tourangeau revient avec la fin de sa trilogie Very Bad Tape ! On parle bien sur de l’ep Very Bad Tape 3 !

Toujours Kremlin à la production et Juxebox sur le travail en studio. Deux ans après Very Bad Tape 2, le tryptique se conclut et le gamin à la tête de chou pose son flow sur des instrus plus trap.

Very Bad Tape 2 commençait par Chevalier Noir et sa « boucle horrible« , Very Bad tape 3 c’est Last Action Intro, une instru qui vous envoie dans le cosmos.

 » Il y a des artistes qui foutent le feu et ceux qui jettent un froid  »

Tout est dit.

Strange, Nivek.

« Mal à l’aise comme un sans-papelards. »

Toujours un pied dans l’actualité et Strange en est la preuve. En plus de l’instru qui risque de faire mal aux cervicales en live !

Bejito ! Si ce mot ne vous dit rien je vous laisserai fouiller. C’est sombre, morceau parfait pour se préparer au combat. Un côté Son Goku dans un film avec Freddy Krueger.

On sort les armes et surtout la paire de Puma ! 3ème titre, un des plus efficaces. Un refrain qui rentre droit dans le cortex. 5mn qui en paraissent 3. Un titre qui s’écoute parfaitement en marchant au milieu d’une rue bondée, et en calant ses pas ( en Puma forcément ) au rythme des basses.

Badster, ma préférée. Déjà l’instru est assez incroyable, du lourd de la part de Kremlin et Nivek qui pose un flow dingue qui va et qui vient, ça prend la tête et dans le bon sens du terme. De quoi faire crier Badster par le public d’un concert.

Un Ep qui conclut les Very bad tape. Comme on dit « Toutes les mauvaises choses ont une fin » !

METZ – II / label Sub pop

Ce groupe de l’Ontario s’appelle Metz puisqu’un jour, les mecs en vacances en France, sont tombés amoureux de la Ville de Moselle – Si si, on parle bien de la même – Ils sont tombés amoureux de l’architecture, des transports en commun, de la vie culturelle et de la météo. Et ce sont des fous aussi de The feeling of Love, groupe Messin, alors quand ils ont décidé de former ce groupe de rock, ils ont également décidé de rendre hommage à la ville et au groupe. Vous voyez ?

Arrêtons-là maintenant l’historique et parlons du contenu de ce skeud sorti à nouveau sur SUB POP, comme le premier.

Dès les premières notes de ce disque rempli de poésie en barre -le morceau « Acetate » ou « I.O.U » par exemple – on peut se dire déjà que les mecs jouent fort ! Ils jouent aussi de façon très crade, ils jouent aussi un peu punk, on a l’impression de retrouver ce fameux adage « Campaign for musical destruction » avec la note de musique barrée des 80’s. Vous voyez ?

METZ, ça ressemble à du NO MEANS NO qui jouent fort comme du HELMET, avec quelque chose de JAY REATARD qui aurait mangé les NEW BOMB TURKS. Ce m’évoque aussi la radicalité d’un NIRVANA, période Bleach, là où les structures musicales n’existaient pas. Vous voyez ou pas ?

C’est relativement difficile d’accès, car il n’y aucun moment de pose, et je crois sincèrement que ces 3 chevelus là n’en ont rien, mais alors rien à foutre, et qu’ils aimeraient que les gens se foutent sur la tronche pendant leur concert ! Vous voyez ou alors pas du tout ?

Attention, musique bruitiste, violente, punk !