Et oui les 2b3 tourangeaux sont de retour. Toujours soutenu par Dirty Guys Rock !
2ème album pour le Quatuor Punk Hardcore Ed Warner.
Toujours autant de mystère autour de leurs identités, même si l’ensemble du monde du journalisme d’investigation est sur le qui-vive.
« Le chanteur, Ed, aurait une relation secrète avec Katy Perry »
Closer
Comme la majorité de la scène Hardcore, on soigne la musique mais aussi le fond, les idéologies engagées sont ultra-présentes : pacifisme, protection de la vie animale, paix, amour et tartiflette.
«Le batteur du groupe Ed Warner aurait dérobé les bijoux de Kim Kardashian. « ça faisait joli sur ma batterie » aurait il déclaré aux autorités.»
Le Nouveau Détective
On est surtout là pour parler musique, et le punk hardcore contrairement à ce que certains étroits d’esprit pourraient dire, n’est pas fait pour les gens qui aiment se taper à coups de chaise, mais pour des gens pleins d’amour, qui ont besoin d’exprimer leurs énergies. Avec l’album « Meanhwile…. Extinction » ça matche « pour utiliser du vocabulaire de la rue… »
Le mélange guitare/batterie chant est bien géré et la prod’ de qualité ajoute encore plus de puissance au tout.
« Un album solaire, aux riffs acérés, allant puiser sa force dans l’énergie de La Femme (sauveurs du rock) et le génie de Kanye West »
Les Inrocks
L’engouement est tel que le groupe se doit de partir en tournée à l’étranger pour retrouver un peu d’espace loin des groupies en folie. Même les sites pour les adolescents qui suivent encore certainement les aventures de Dora essaient de surfer sur la vague. « Ed Warner »
« TOP 10 des bonnes raisons d’écouter Ed Warner et de boire de la 8.6 »
Topito
Ed Warner n’est pas qu’un groupe c’est une philosophie. Comment déclarer la guerre avec douceur. C’beau putain. Ah et oui et surtout SURTOUT du Kalimotxo. Je vous quitte sur, je pense, l’avis le plus profond donné par des spécialistes.
« Vomi »
Vice
En vrai ça défonce et ça s’écoute ici :
====> https://edwarner666.bandcamp.com/
Aujourd’hui dans ce lundispensable on parlera d’un album qui m’aura marqué à vie, et qui continue de me transporter dans le passé, dans un univers complètement à part comme il l’avait fait lors de ma toute première écoute. Je vous parle de « Big calm », le 2e album studio du groupe presque londonien Morcheeba, sorti en mars 1998.
Morcheeba c’est Ross Godfrey, son frère Paul et sa femme Skye Edwards, la chanteuse. Un trio familial, en parfaite symbiose, qui n’a pas peur de se frotter aux grands noms du trip-hop de Bristol, qui envahissent l’Angletterre et bien plus encore depuis le début des années 90’s : j’ai nommé Tricky, Massive Attack ou Portishead.
Morcheeba a 8 albums a son actif, mais « Big Calm » reste le meilleur du groupe, celui qui reflète un état d’esprit tout entier et qui nous transporte littéralement dès la première écoute du titre d’ouverture « The Sea ».
Un album enivrant d’exotisme, une bouffée d’air, 45 minutes de pure quiétude, qui nous permet de s’évader vers un monde meilleur. De la musique pure comme un diamant, épurée, profonde, sans aucun parasite qui viendrait perturber l’agencement de ces chansons suaves, mousseuses, fourrées de violons onctueux et de claviers crémeux.
Le trip-hop, c’est le mélange des genres surtout et Morcheeba nous en livre ici des exemples parfaits, sans forcer, en étant capables d’enchaîner sans problèmes des ballades mélancoliques comme « Over and over », un titre plus reggae avec « Friction », ou encore un titre pop folk à la limite du country avec « Part of the process ».
Mais le plus beau restera pour moi et sans aucun doute la voix de Skyle, bouleversante de modestie, que l’on sent puisé directement dans un cÅ“ur et une âme pure. Une voix qui se voit justement soulignée par le titre « Big Calm », à l’opposé complet, par le rappeur new-yorkais Nosaj.
Et je finirais cette chronique par quelques lignes dithyrambiques que j’aurais aimées avoir écrite sur cet album de Gilles Dupuy, pour Les Inrocks : « Le trip-hop crèvera la gueule ouverte, qu’on écoutera encore Big calm, un classique, un de ces albums qui ont le temps pour eux, parce qu’ils sont faits de chair et de sang, de sueur et de larmes. Plus qu’au cerveau, la musique de Morcheeba s’attaque aux sens, s’insinue par tous les pores de la peau, glisse sur l’échine qu’elle fait immanquablement frissonner. »
Et je vous laisse maintenant avec un des tubes de cet album, le titre « Blindfold ».