Après France Chébran, la compilation de chez Born Bad Records qui nous replongeait dans la funk et le disco des années 80 en France, cette semaine le disque de la semaine nous emmène dans le rock yéyé des sixties, avec le 3e album des franco-suisses de THE REBELS OF TIJUANA : #3 (sortie chez Le Pop Club Records le 29 Janvier 2016).
A ne pas confondre avec les Tijuana Panthers, avec qui ils ne partagent que le nom d’une ville mexicaine et la cool attitude !! Yeah baby !
Déjà 3 albums et ce n’est que cette semaine que j’ai découvert ce groupe. Tout d’abord par cette magnifique pochette qui a su me séduire parmi toutes les autres qui traînaient sur mon bureau :
Magie d’internet et de l’Å“il humain, voici cette pochette ! Toi aussi, elle te donne envie, non ? De belles couleurs, des collages, des formes géométriques, on est déjà dans une certaine ambiance. Allez, je met le CD dans l’ordinateur, je branche mon casque et c’est parti. Bangs ! Ça balance direct la sauce, dès les premières notes je suis conquise… Attends, quoi ? Mais le type chante en français … haa mais il chante bien en fait, c’est cool !
Au niveau des textes justement ? Du french only et pour le coup, c’est chouette ! Avec plus qu’un brin d’ironie. Leur père spirituel : Monsieur Jacques Dutronc. Leurs frangins : des certains Beatles, Stones, Kinks et autres groupes de garage rock revival.
The Rebels of Tijuana avec leurs gros riffs de guitare fuzz, regrettent le temps où il suffisait de porter une veste en daim et un blues jeans pour être taxé de voyou et de fripouille. Du rock pop « crac boum hue » comme chantait le jeune Dutronc en 66. Et ils sont sélectionnés aux Inouïs du Printemps de Bourges ! Bonne chance à eux.
Allez go twist, et toute la semaine avec l’album #3 des french dandies de THE REBELS OF TIJUANA !
10 ans après Tracy Chapman et son 1er album, un de mes précédents Lundispensables, voici une autre grande chanteuse et son 1er album.
Août 1998, tu allumes ta radio et tu entends : *The Offspring – Pretty Fly for a White Guy* _ *Eagle Eye Cherry – Save Tonight* _ *Back Street Boys – Everybody* _ *The Verve – Bitter Sweet Symphony*… et parmis tout ça, tu trouves ça :
Doo Wop (That Thing) : le single du 1er album The Miseducation of Lauryn Hill de … Lauryn Hill, y’a pas de mystère c’est dit dans le titre.
Février 1999, seulement 6 mois après sa sortie, son album est nommé 10 fois aux Grammy Awards lui permettant de devenir la première artiste féminine à être nommée 10 fois la même année et elle gagnera 5 prix : Meilleur album de l’année (devant Madonna s’il vous plaît), Meilleur chanson R’n’B, Meilleure Performance Vocable Féminine de R’n’B et Meilleure Nouvel Artiste. Jackpot ! Lauryn Hill décrocha ainsi un nouveau record, en devenant la première femme à obtenir 5 Grammys en une seule nuit. Girl power !
Mais comment en est-elle arrivée là ?
Après des mois enfermée dans le Gong Studios à Kingston en Jamaïque, Lauryn Hill a émergé de l’ombre des Fugees, dans lequel elle était chanteuse principale, pour créer un document musical exceptionnel. Elle chante, rime, nous donne des ballades, chante l’amour pour les hommes, pour son premier fils Zion, petit fils de Bob Marley, auquel elle consacre une chanson : « To Zion« , en collaboration avec Carlos Santana pour la guitare. Un titre qui nous permet de rentrer dans l’intimité de Lauryn Hill et de son plein d’amour.
Elle parle aussi de son enfance dans le New Jersey et enveloppe le tout dans un son exquis : entre rap, hip-hop, funk, jazz et soul.
Lauryn Hill, c’est la reine de la vibe, la définition même du groove. Sa voix et ses paroles inspirantes, d’une beauté évidente mais aussi remplies d’émotions et de vérité nous perce en plein cÅ“ur et nous donne nous aussi envie de donner de l’amour autour de nous.
Tantôt plutôt rappeuse comme sur Final Hour ou Lost Ones,
tantôt plutôt soul comme sur Superstar, Lauryn Hill mélange les styles sur cet album qui la placera rapidement comme la référence pour les femmes noires, comme pour les artistes hip-hop féminines et plus globalement pour les femmes.
The Miseducation of Lauryn Hill, c’est l’album de hip-hop soul indispensable de votre discothèque, à écouter au soleil, sous la pluie, chez vous, chez des amis, sous la douche, en faisant la cuisine, enfin partout tout le temps, la preuve avec ce titre tout de suite, c’est To Zion :
On a tous un titre qui nous trotte dans la tête. Chaque semaine, les animateurs de Radio Béton proposent leur playlist du week-end en choisissant leur morceau du moment.
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Enzo : Si vous me cherchez, je perds ma sobriété dans un bar enfumé de Seattle
Artiste : Night Beats
Titre : Right / Wrong
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Maylis : Pour vous faire saliver en attendant le Père Noël … et oui, lundi, il revient avec sa hotte pleine de cadeaux !
Artiste : Bombay
Titre : Gold Rush
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Mélissa : Point météo cette semaine. Et parce que la pluie c’est pas forcément triste, maussade, ennui et autre synonyme
Artiste : Calvin Harris
Titre : The Rain
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BSN : Si le Digital Dancehall à la Ward 21 revient, c’est bien elle qui tiendra la barre en dernier. Du coup, on attend que Elephant Man ou Bounty Killer pose dessus (mais bon, comme il y en a que pour la Trap …)
Artiste : Rihanna
Titre : Word (Ft Drake)
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Nathan : Y a les fous de OK GO qu’ont recommencé à faire n’importe quoi dans des clips ! Cette fois ci, ils font les débiles dans un avion russe (et tout ça sans trucages !)
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