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EMISSION DU 14 MAI 2015

ARTISTE TITRE ALBUM ANNEE LABEL
1 ORGONE I m a woman, i m a backbone 2015 Ubiquity
2 MALKA FAMILY Tous au lit Tous des ouf ! 1992 WEA
3 O’DONEL LEVY Panama red Windows 1976 Groove merchant
4 ED WIZARD & DISCO DOUBLE DEE Phunkosphere Funky trips 2015
5 YAABA FUNK Political war My vote dey count 2015
6 WOOD BRASS & STEEL Theme song Wood brass & steel
7 BOSQ feat NICOLE WILLIS Bad for me EP Bad for me 2015
8 ZOOM Saturday, saturday, saturday Saturday, saturday, saturday 1981 Polydor
9 THE INCREDIBLE SHOWMEN James brown boogaloo Compile « The thrilling psychopathic love maniac doctor dark side » Soul patrol

14.05.15

ELVIS PRESLEY – Blues suede shoes

RIVAL SONS – Electric man : (take you to the sugar shack)

IGGY POP – Ready to die

THE IRRADIATES – Dark matter

THE TAIKONAUTS – Mexico Deluxe

MACADAM MAMBO DJ’S – Vamos a la discoteca

AL’TARBA – Stil insomniac

A STATE OF MIND – Don’t look back

JAMES BROWN – Get up (I feel like being a) sex machine

TEMPLES – Shelter song

SAVES THE DAY – This is not an exit

ISAAC DELUSION – Sleepwalking

ALT-J – Fitzpleasure

LA FINE EQUIPE – Make U

ITW de LA FINE EQUIPE réalisée lors de leur passage au Printemps de Bourges 2015

CHUBBY CHECKER – Let’s twist again

CHINESE MAN – Reminder

DOPE D.O.D – Witness the crispness

ASIAN DUB FOUNDATION – Flyover

HIGH TONE – Musical bonzeye

LE JEU >> Extrait du film C’est arrivé près de chez vous

FOOL’S GOLD – Break the cycle

ALAMO RACE TRACK – Young spruce and wires

TOBIAS JESSO JR. – Without you

MUJERES – Feels dead (siento muerte)

BURNING HEADS – Midnight dub

DES POCHES SOUS LES YEUX >> Prédatrice d’Alissa Nutting

AGENDA

BIKINI MACHINE – Le jerk du gastronome

CERRONE – Je suis music

GONZALES – Past your bedtime

GHOST CULTURE – The fog

NASSER – Out of control

PIGEON JOHN – What we gonna do

BAD BILLY – Son of a bitch

CHILL BUMP – I get the job done

JESSICA 93 – Asylum

M.I.A – Can see can do

« La chanteuse de The Do ça se voit qu’elle fait pas du ska festif »

General Electrics – Tu m’intrigues

Odezenne – Je veux te baiser

Marietta – Death to the music

Sonic Angels – Haunted winter blues

Rubin Steiner – Stripes & wolves

AGENDA

Bikini Machine – Le jerk du gastronome

Rose Windows – Glory, glory

Fuzeta – Dive

Gramatik – Swucca chust

DPSLY / Le Bonjour Tristesse

Alabama Shakes – Don’t wanna fight

Architecture in Helsinki – Hear it races

Lee Moses – Bad Girl

Apparat – Useless information

Wall of Death – A man

The Crystal Fighters – Separator

Femi Kuti – Can’t buy me

Thee Oh Sees – Lupine Ossuary

Bloc Party – Staying flat

Everydayz & Phazz – Almeria

S.Mos – The work song ft Remso

« Tu mérites de finir tes jours dans un morceau de Larousso »

PAROV STELAR – Demon Dance

EVERYDAYZ & PHAZZ – You love me

THE GEEK X VRV – All around

GOLF – All in all

THE SEASONS – Velvet wedding

THE CHAMPS – Forever be upstanding at the door

LORD HURON – Love like ghosts

SCOTT WEILAND AND THE WILDABOUTS – Youth Quake

THEE OH SEES – Lupine Ossuary

SONS OF BUDDHA – Gérard Depardieu

SNA-FU GRAND DESORDRE ORCHESTRE – I’ll give you money

HOLLIE COOK – Looking for real love

DUB PISTOL – Running from the thoughts

ITW de HYPHEN HYPHEN au Printemps de Bourges 2015

PRINCE – Kiss

IGGY POP – Lust for life

VIRUS SYNDICATE – Dragonfire (feat. Savant)

ASOCIAL CLUB – Ghetto Music

LE JEU

FOOL’S GOLD – I’m in love

BOSCO DELREY – Me I’m gonna leave me

FITZ & THE TANTRUMS – The Walker

THE DUKES – Black hole love

TIJUANA PANTHERS – Fired

DES POCHES SOUS LES YEUX >> La fille de Tupelo Hassman

AGENDA

FAT SUPPER – Surrogate

RHUM RUNNERS – Do you dig it ?

CERRONE – You are the one

OFENBACH – Around the fire

LES BARRICADES MYSTERIEUSES

« On dirait du Janski Beeeats défoncé au pastaga ! »

Francky goes to pointe à pitre – Clintis Wood

SAmBA De La mUERTE – Fire

Mujeres – Lose Control

Rich Aucoin – Want to believe

Bass Drum of Death – Electric

Deftones – Dai the flu

Doldrums – Video hostage

AGEEEEEEEENDAAAAADADADADADADADADAAAAAAAAAAAAAAH

Roller 79 – A silence between us

Asocial Club – Toute entrée est définitive

DPSLY + ITW de La Fine Équipe au Printemps de Bourges

L’Or du Commun – L’Or du Commun

Thee Oh Sees – Lupine Ossuary

TV ON THE RADIO – Wolf like me

Metronomy – A thing for me

Booba ft Kaaris – Kalash

Blind Digital Citizen – Ravi

Jessica 93 – Asylum

Nirvana – Lounge Act

Carpenter Brut – Turbo Killer

Skip&Die – Sunshine Rebellion Gang (ft Islam Gipsy)

Leno Lovecraft – Princess

Episode 15 : Un T Shirt d’Iron Maiden qui coûte cher !

Dee Dee Black est un ancien masseur de stars du rock et un ancien prof de basse – Il vous racontera des histoires incroyables sur la scène Hard rock, métal et rock en général – Des histoires nulles, des anecdotes indispensables pour briller en société, des vérités crues sur vos idoles, des phrases cultes entendues au coin d’un bar miteux de Leeds. Tout cela vous sera raconté par cette légende inconnue qu’est Dee Dee Black, qu’est devenu un peu fou mais qui a une mémoire d’éléphant.

Retrouvez cette chronique

le mercredi à 9h
le jeudi à 17h
le samedi à 10h

Un T Shirt d’Iron Maiden qui coûte cher ! by Beton on Mixcloud

« Tu crois qu’un moustique ça peut être constipé ? »

SMOKEY JOE & THE KIDS – Smokid Inc. feat. Blake Worrell

SCRATCH BANDITS CREW – Do it do it fea. Gavlin & Oh Blimey

ASIAN DUB FOUNDATION – Blade Ragga

FOOL’S GOLS – Another sun

RADIO ELVIS – Demande à la poussière

KODALINE – Play the game

ALPHA BLONDY & The Solar System – Rainbow in the sky feat. Ijahman Levi

ISRAEL VIBRATION – IRS

FAKEAR – Broken

NICOLAS HAELG – Wir Sind

A RAINMAKER – The Call

ITW LA COLONIE DE VACANCES – réalisée au Printemps de Bourges 2015

WHAM! – Wake me up before you go go

SONIC ANGELS – Haunted winter blues

Thee Oh Sees – Sticky hulks

Balthazar – I looked for you

Eagulls – Tough luck

Marilyn Manson – The mephistopheles of Los Angeles

Assad – Les trottoirs

Shlohmo – Meet ur maker

Fuzeta – Ferns

Black Lips – Dorner party

DPSLY / AGENDA

Fat Supper – Grotorro

Le 1/4 d’Heure Tourangeau spécial soirée ALOHA !

Pauses musicales :

DoClap – Les oiseaux

Sybernetyks – Corps

Roller79 – Let’s rock

Minou – Holidays

« J’espère que le mec de Ricard aura des bobs »

DEFTONES – My own summer

BAD RELIGION – The answer

NOT ON TOUR – Tunnel

RED FANG – Wires

S.MOS – Cry me a river

RHUM RUNNERS – Allada twist

2080 – En 2080

Agenda

SISTERHOOD ISSUE – Right to be there

TOXIC AVENGER – Angst : one

MODEST MOUSE – Lampshades on fire

GWAR – Eat steel

Des poches sous les yeux

Itw de FOREVER PAVOT au PDB 2015

FUZETA – Dive

Mad max 2 : Intro

DJANGO DJANGO – First light

BURNING HEADS – I don’t care

VLASTA POPIC – Slijepa Nasa [Mrzna]

BRAHMAN – Imawa no Kiwa

KURO – We the helpless

CERRONE – Je suis music

THE STROKES – One way trigger

ASOCIAL CLUB – 99%

COOLIO – Gangsta’s paradise

THE OFFSPRING – Bad Habit

TAYLOR SWIFT – Shake it off

CHEERS !

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NICK CAVE AND THE BAD SEEDS – Let Love in

It’s Dirty end of Winter…cette phrase pourrait illustrer l’oeuvre de Nick Cave. Ce vers, tiré de Loom of the land, croque parfaitement l’univers frois et triste que nous fait partager Nick Cave dans la plupart de ses albums première période. Il y a Nick Cave, mais aussi les Bad Seeds, Blixa Bargeld, génie incompris du groupe, restera en retrait avant de s’émanciper et de quitter la formation pour se consacrer pleinement au groupe indus EINSTURZEINDE NEUBAUTEN. Mick Harvey, un autre membre important du groupe multi-instrumentiste sera aussi à l’origine du succès.

1989, j’ai mon billet pour voir THE POGUES au Printemps de Bourges, la soirée va être festive gig et arrosée, j’adore ce groupe de Punk Irlandais reprenant les standards du folklore façon punk rock.

La première partie est annoncée, je traduis Nicolas Grotte et les mauvaises graines, mouais, pourquoi pas, c’est donc Nick Cave and the bad seeds qui ouvre ce magnifique concert. Je venais pour les Pogues, et j’ai été autant ravi par la première partie. Cet électrique homme en noir qui court d’un bout à l’autre de la scène me subjugue. C’est dans un magazine l’Hiver suivant, que je retrouve trace du bonhomme. J’achète alors Henri’s Dream et Kicking against the pricks. La noiceur de ces albums est en harmonie avec mes humeurs du moment. J’aime l’artiste, mais je décroche parfois devant la mélancolie des musiques.

L’Univers de Nick cave est pavé de meurtriers, de larmes, de malheurs et de tristesses, mais aussi parfois de purs moments de bonheur. Lors de la naissance de son fils, une luminosité intangible est venue éclairer les déserts absous de son répertoire. Très proche de l’Unvivers destructuré du BAUHAUS, et de l’Allemagne meurtrie d’après-guerre, Nick cave aime nous faire vivre ses ambiances particulières. Le groupe jouera dans le film plein d’espérance de Wim Wenders, « Les ailes du désir » avec Peter Falk, connu comme l’Inspecteur Columbo.

Et puis arrive Let Love in , 8ème album sorti le 18 avril 1994, une bouffée de fraicheur optimiste, des chants et des mélodies moins tranchés. Ce n’est pas la joie de vivre, mais c’est plus convivial si je puis dire, et le voix de Nick cave est posée, l’attitude du crooner est là, et j’aime ça ! Pour moi, le dormeur s’est réveillé si je dois faire un parallèle avec Dune. Ce « Let Love in » m’emmène, c’est la longue lignée d’album incontournable dont cet album est la pierre d’achoppement.

On y côtoie un chanteur sombre extrêmement sophistiqué. le monde n’avait plus connu de tel crooner depuis Franck Sinatra. Les morceaux parlent d’amour, oui d’amour, mais torturé, de castration et de lobotomie amoureuses. On sent la passion qui a dévoré laissant l’Humain comme une coquille vide, les morceaux Do you love me? et Let Love in en sont l’illustration parfaite. Une pochette où le crooner apparait torse nu sur un fond rose sanglant, le regard perdu dans l’espace…

On retiendra aussi de la part du Chanteur ses amours passionnels d’où naitront de belles choses, Kylie Minogue qui permettra aux murder ballads de rester en haut des classements, puis PJ Harvey avec qui il nouera une longue et tumultueuse relation.

Cet album restera une charnière dans la carrière de Nick Cave. S’en suivra des albums moins rudes, mais avec tout autant d’aspérité !