FIDLAR -Fidlar

Quand j’ai annoncé à mes collègues (mais néanmoins amis) que j’avais un album de la semaine « aux influences Black Flag, The Hives, Misfits », la chef s’est jetée par la fenêtre, et Yohan s’est planté un ciseau dans le bras gauche. Non, ils ne rêvaient pas : je rentrais bel et bien un album de punk-rock.

Mais quel album ! Ce groupe, qui vient de Los Angeles, Californie, sonne le grand retour d’un rock’n’roll crade, je-m’en-foutiste, urgent et débile. FIDLAR ça veut dire : « Fuck it dog life’s a risk », donc tout de suite, ça donne le ton. Et ça se confirme avec le premier morceau : Cheep Beer , où on y cause de pils chaude et éventée, de street punk et de nanas. L’album se conclut logiquement sur le morceau Cocaïne. Normal quoi, la vie.

Si on peut réduire donc les quatre garçons de FIDLAR à une vaste blague potache et punk, ça serait bouder le plaisir musical qu’apporte chaque morceau de cet album. Rien n’est à jeter, et si le début de l’album est particulièrement violent, sans grand répit pour nos oreilles et notre jambe droite qui se la joue parkinson incontrôlable, la seconde moitié de l’album explore des sonorités plus variées, avec ce qu’on pourrait qualifier d’une balade country (et punk, sur le titre Gimme Something), ou même bluesy sur Paycheck.

Et si les FIDLAR font figure de jeunes chiens fous avec ce premier album, ils n’en connaissent pas moins leurs classiques. En effet, le titre LDA est en fait un titre inédit et authentique des Ramones, mais reprit à leur sauce. Plutôt cool non ?

Des quatorze morceaux qui composent cet album, on n’en jetterait aucun. Un premier album qui place la barre très haut pour ces nouveaux venus sur la scène punk, et ça fait du bien aux esgourdes !

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