IRON MAIDEN – The Number of the Beast

Au sortir du Collège, il est de coutume de dire que le Lycée change un homme. Que le lycée offre des nouvelles perspectives, offre de nouvelles amitiés, et éventuellement, nous apporte son lot de découvertes musicales et artistiques que l’on ne soupçonnait pas, surtout venant de la cambrousse de Saint Branchs en ce qui me concerne.

Après avoir fait mon rebelle à 2 Francs sur ma 103 Sp de nombreuses années en écoutant du rock très dur comme TOTO et TEARS FOR FEARS, un jour à Pau-paul , je découvre un groupe Anglais, avec des cheveux longs, et des moules-burnes zébrés, IRON MAIDEN (nom d’un engin de torture Moyen-Ageux) et l’album « The Number of the Beast », qui est leur 3ème, chose que j’apprendrais quelques jours après en l’achetant dans un magasin en 4 lettres.

La première écoute de cet album, et par la même occasion de ce groupe, est une révélation pour le rebelle de cambrousse que j’étais. Groupe venant de nulle part, sans aucune influence, ne citant que leur propre groupe en interviews, ne portant que des t shirts de Maiden sur scène, ignorant tous les autres combos qui ne jouent malheureusement pas dans la même cour. Car, oui ! Iron Maiden sont au sommet de l’Olympe quand d’autres groupes de Heavy metal n’en sont qu’à la première marche. Des morceaux archi beaux « Hallowed be thy Name », des morceaux archi supers « Children of the damned », « The Number of the beast (et son refrain mythique « 6…6…6, the number of the beast »), ou « The Prisoner » (qu’on peut entendre dans « Les démons de Jesus » de Bernie Bonvoisin entre autres), ou encore des morceaux engagés et politiques « Run to the Hills (qui traite du massacre des Indiens par les colons blancs)…Et bien entendu « 22, Acacia Avenue », qui rendait hommage au maitre Gothique Edgar Allan Poe…en écoutant tout ça, je pensais aussi qu’il fallait absolument que je me trouve un poster de Number of the beast, pochette culte réalisée par le dessinateur attitré du groupe jusqu’à la fin des 90’s Derek Riggs (qui tout comme Danny Elfman avec Tim Burton, dessinera toutes les pochettes de Maiden, à l’exception d’une, « Fear of the dark », clash qui sonnera le glas de la coopération entre l’artiste et le groupe)

Quelques mois après, en plus d’avoir un poster flambant neuf de « The Trooper » (morceau figurant sur leur album d’après) ET la plus belle veste en jeans patchée de tous les temps (ou tout du moins du bahut c’est déjà pas mal – Un backpatch de Maiden et ses petits frères tout autour), j’avais un groupe, essayant de faire pareil, en me disant que moi aussi, j’étais un adorateur du Malin et que j’étais capable de chanter « Run to the hills » à tue-tête sans me tromper dans les paroles.

Ca a changé ma vie ! Par contre, ma mère a fini par la balancer cette veste en jeans patchée, « elle était trop usée », dixit maman, je ne l’ai jamais cru !

IRON MAIDEN « The Number of the Beast » by Beton on Mixcloud

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