[LUNDISPENSABLE] The Beatles – Sgt Pepper’s Lonely Club Heart Band

Lundispensable, The Beatles, Sgt Pepper’s Lonely Club Heart Band

 

(The Beatles – Sgt Pepper Lonely Hears Club Band)

Je voyais mon père avec des vieux vinyles des Beatles et la petite Prune d’une dizaine d’année comprenait pas trop qui étaient ces 4 messieurs qui tournaient dans cette machine bizarre au nom de tourne-disque.

 

Et puis le temps passa et la Prune d’une douzaine d’années commençait enfin à comprendre.

À 12 ou 13 ans, je me souviens d’un voyage scolaire à Liverpool, ville qui a vu naître les Beatles en 1957 par John Lennon. Avec ma classe de 4ème, on a visité leur musée « The Cavern Club ». Club où ils se sont produit des centaines et des centaines de fois jusqu’en 1963. À ce moment, je me souviens m’être dit « Tiens, je les connais ceux-là ! ». Et sans trop savoir pourquoi, j’étais excitée à l’idée d’en connaître un peu plus sur eux.

(The Beatles – With a Little help from my friends)

 

Plus les années passaient et plus ce groupe prenait de l’importance dans ma vie sans que je m’en rende trop compte. Je continuais à les écouter, des années après sur ce même tourne-disque aux côtés de mon père ou bien dans mon lecteur cassette acheté au vide-grenier de mon village pour quelques sous seulement.

 

Et puis un jour, la passion m’a animé et j’ai explosé. C’était à la fac. J’avais un cours intitulé « Histoire de la musique actuelle » où on étudiait des albums de groupes/musicien.nes de la 2e moitié du XXe siècle. Et un jour, c’est tombé sur Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band.

En une heure, j’ai retenu toutes les anecdotes que je pouvais retenir. Je savais pas que je pouvais être si passionnée par la musique et l’histoire d’un groupe. Je pouvais en parler pendant des heures à mes proches sans jamais m’arrêter.

(The Beatles – When i’m sixty four)

 

Sergent Pepper c’est un album super libre. Même jusque dans la pochette. C’est un collage de plein de personnes, de plein de personnages. On y voit Fred Astaire, Lewis Caroll, Karl Max, Albert Einstein… C’est une réelle œuvre d’art. Tout est pensé. On les voit à leurs débuts et puis juste à côté, on les voit en costume ultra colorés pendant Sergent Pepper. Comme s’ils voulaient nous montrer leur évolution. Bref, c’est un collage de plein de trucs bizarres.

Et, petite anecdote, John Lennon voulait ajouter Hitler à la pochette mais les autres ont dit que c’était peut-être un peu trop osé et qu’il fallait se calmer. Ils n’avaient aucune retenue.

 

C’est juste 4 mecs qui ont décidé de s’en foutre et de créer. Ils ont arrêté de faire des concerts en 1966 pour se consacrer au studio. Parce qu’ils en pouvaient plus de toute cette pression, de tous ces concerts, de tous ces fans beaucoup trop fan et de tout ce brouhaha incessant.

(The Beatles – Being For The Benefit of Mr.Kite !)

 

Sergent pepper c’est aussi une dualité. On y voit deux mondes différents entre les écrits de McCartney et ceux de John Lennon. Et on peut les différencier très facilement.

Les musiques de McCartney sont plus joyeuses et ensoleillées. On entend des mélodies et des paroles plus optimistes avec un ambitus assez grand (mélodies qui utilisent aussi bien le grave que l’aigu).

Alors que John Lennon lui, c’est beaucoup plus monotone, avec un ambitus moins grand et beaucoup de mélancolie.

 

Pour moi cet album, c’est aussi le renouveau. On les voit renaître. On entend des instruments orientaux, de l’écho, de la reverb, des bandes passées à l’envers. Bref, ils s’éclatent quoi.

 

Mais surtout, cet album, c’est la découverte d’une toute nouvelle Prune. Cet album m’a montré à quel point je pouvais être animée par un sujet. Cet album m’a fait me découvrir et j’ai adoré.

 

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