« Comme ça Lou tuera pas d’autres gamins avec le t shirt de crust acheté par papa ! »

ROTTEN MIND – No Hope for me

KAP BAMBINO – Batcaves

SPERMBIRDS – Cave

WALL OF DEATH – Little Joe

MASSIVE ATTACK – Voodoo in my blood

RACINE – Stupid doll

WOLFMOTHER – Gipsy Caravan

MEGADETH -Dystopia

Agenda

GRAND BLANC – Party-Bosphore

TOXIC AVENGER – Gloomy sunday

DOOKOOM – You don’t exist

LOMEPAL – Solo

Des poches sous les yeux

ALPHAVILLE – Sound like a melody

NIGHT BEATS – Burn to breathe

STAR WARS – Royksöpp – Bounty Hunters

VERBAL RAZORS – Contradiction

MAX JURY – Numb

THE ORWELLS – Who needs you

RIHANNA – Diamonds

LANA DEL REY – Born to die

OBITUARY – Back to one

Itw de Sébastien Chevrier pour le Festival SUPERFLUX #3

BACHAR MAR KHALIFE – Kerie Eleison

JACK WHITE – Temporary Ground

Cheers !

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Episode 38 : Le Mouvement Riot Grrrl !!!

Dee Dee Black est un ancien masseur de stars du rock et un ancien prof de basse – Il vous racontera des histoires incroyables sur la scène Hard rock, métal et rock en général – Des histoires nulles, des anecdotes indispensables pour briller en société, des vérités crues sur vos idoles, des phrases cultes entendues au coin d’un bar miteux de Leeds. Tout cela vous sera raconté par cette légende inconnue qu’est Dee Dee Black, qu’est devenu un peu fou mais qui a une mémoire d’éléphant.

Retrouvez cette chronique

Le mercredi à 9h
Le jeudi à 17h
Le samedi à 10h

« Tu trouves pas que les fumigènes ça sent le prout ? »

Andrew Weatherall – We count the stars **album de la semaine**

Fuzz – Say hello

Arcade Fire – Wake up

The Liminanas – Tigre du bengale

Zëro – Ich … ein groupie

Dookoom – Chop you down

SUUNS – Bambi

Anderson Paak – Am I wrong ft School Boy Q

Night Beats – Burn to breathe

DPSLY / AGENDA

NoFlipe – In your face

dEbruit – Transverse

Two Gallants – Invitation to a funeral

Go!zilla – Pollution

Looptroop – Fort europa

Grand Blanc – Bosphore

Massive Attack – Voodoo in my blood ft Young Fathers

Led Zeppelin – Whole wotta love

Atili Bandalero ft Prendy – Got to go

Son Lux – lost it to trying

Breakbot – Turning around

Fumaça Preta – Ressace da gloria

900 secondes

Goran Bregovic & Iggy Pop – In the death car

Golgoth Vr – Rock n’ rhum

Playground Zero – Poison

Becky Lee & Drunk foot – Lies

Andrew Weatherall – The confidence man

The Dizzy Brains – Raw

Camp Claude – Lost and found

Discodeine – Singular

Tricky – Here my dear

Alain Souchon – Le baiser

“La dictature n’est pas toujours celle qu’on reconnait…” (Fabe) / Playlist de manif 7h-10h

  • ABDELLI Adarghal
  • NTM Qu’est-ce qu’on attend… ?
  • D.LIGHTS Heat
  • AL Feat. EKOUE & CASEY Ca fait mal quand même
  • MAZETTE Par hasard
  • FONKY FAMILY Sans remission
  • OXMO PUCCINO Peu de gens le savent
  • KYMA Le salaire de labeur
  • OMAR KHORSHID Guitar el chark
  • ART-X & ROOTS ADDICT Dready walk
  • ONDUBGROUND W.A.R.
  • ILL BILL Feat. MAX CAVALERA & IMMORTAL TECHNIQUE War is my destiny
  • ORELSAN No life
  • ALI’N Le prolétaire
  • BURNING HEADS I was wrong
  • TANDEM Rap sauvage
  • 2 BAL NIGGETS & MYSTIK La sédition
  • THE ORIENTALS Turkish Coffee
  • YOYO Coco Mamzelle
  • FABE A l’évidence
  • SKALPEL Vérités
  • PREMIERE LIGNE Si tu savais
  • JOHNNY OSBOURNE People a watch me
  • EEK A MOUSE Ganja Smuggling
  • MASSIVE ATTACK Feat. ROOTS MANUVA Dead editors
  • DOPE DOD Rain of terror 2
  • AKU-FEN Feat. OMAR PERRY Behold
  • ACKBOO Feat. BROTHER CULTURE Invincible
  • O.B.F. Who’s bad
  • CASEY Dans nos histoires
  • FLYNT Feat. SIDI OMAR La gueule de l’emploi
  • CLINTON FEARON Blame Game
  • DOTORADO African scream
  • NORMAL NADA Neusa
  • SHYE BEN TZUR, JOHNNY GREENWOOD & RAJASTHANI EXPRESS Julus
  • CHRISTOPHE Mo parrain

« Nous on a peut être pas de perche à selfie, mais on a des chaussettes ! »

Cerrone – Bodytalk

Zombie Zombie – The bank robbery

Toybloïd – TTTurn me on

Le Tigre – Phanta

JennyLee – White devil

Jurassic 5 – Jayou

Wolfmother – The simple life

Turzi – Chouette

Andrew Weatherall – We count the stars **album de la semaine**

Camp Claude – Lost and found

Hell’s Kitchen – Going down south

Baptizein & Secret Yolk – Forget

The Herbaliser – Good girl gone bad

Interview de Philémone par DPSLY

Kadavar – Into the night

General Elektriks – Angle boogie

The Night Beats – Right / wrong

Fulgeance – G.I.T.E.M

Dookoom – You don’t exist

Bombay – Gold rush

Avenue Z – Magnarum rerum

PRhyme – Underground kings

U.S Girls – Damn that valley

DPSLY / AGENDA

Noflipe – No pain no gain

Massive Attack – Voodoo in my blood ft Young Fathers

Le Quart d’Heure Tourangeau avec NUDE !

Pauses musicales : Eyes / Hide & seek / Alien / Post Malone – Boyz Bandz (Nude remix)

Et joyeuse journée de vos droits, les meufs !

Générique : L’Entourloop – Delight for Chicken

The Jezabels – Unnatural

Andrew Weatherall – The Last Walk – Album de la semaine

Dookoom – You don’t exist

>>> Agenda !!!

Jeanne Added – Miss It All

Heavy Heart – What we lost

Pneu – Clapasetsu

Action Bronson – Mr Wonderful

>>> L’invité : Grand Blanc

Grand Blanc – La Tendresse

Pauw – Glare

Lomepal – Ego

Fixpen Sill – Casse-Tête – prod. Meyso

Anderson Paak – Lite Weight

Baptizein & Secret Yolk – Looser

Playlist spéciale Journée Internationale de la Femme

DOLLY PARTON – Jolene

PJ HARVEY – Down by the water

LISA EKDAHL – It’s oh so quiet

MORCHEEBA – Otherwise

LAURYN HILL – To Zion

>> LE JEU

BASIA BULAT – Long goodbye

THE RUNAWAYS – Cherry bomb

BIKINI KILL – Rebel girl

L7 – Andres

THE DONNAS – You wanna get me high

SAVAGES – Husband

KATZENJAMMER – Driving after you

>> DES POCHES SOUS LES YEUX > La solitude du manager de MV Montalban

>> AGENDA

JEANNE ADDED – A war is coming

CASEY – Libérez la bête

HOLLY COOK – Milk and honey

MISS KITTIN – Bassline

BJÖRK – All is full of love

AEREA NEGROT – Todeloo

GOSSIP – For keeps

GIRLSCHOOL – Race with the devil

THE 5.6.7.8’s – Woo Hoo

THE PRETTIOTS – Dreamboy

>> LUNDISPENSABLEII de Led Zepplin

WARPAINT – Love is to die

DANITSA – Weed me

BLONDIE – Call me

CYNDIE LAUPER – Girls just want to have fun

GOLDFRAPP – Ooh La La

BEYONCE – Single Ladies (Put a Ring on It)

M.I.A. – Borders

>> LES DISCRETS > Theorie 112 – Manifeste du Parti communiste (par Vincent Cadoux)

PEACHES – Boys wanna be her

ELISA DO BRAZIL – Mia more

P!NK – Stupid girl

« L’originale fait 4 minutes, et la reprise 30 secondes. C’est du grind quoi ! »

Drenalize – Destination everywhere (présenté par Yohan)

Fulgeance – The Phoenix (présenté par BSN)

Heavy Heart – Discoveries (présenté par Yohan)

Iconic Black Suit – International (présenté par BSN)

Exsonvaldes – Aranda (présenté par Mélissa)

Racine – S/t (présenté par Yohan)

Andrew Weatherall – Convenanza (présenté par BSN) **album de la semaine**

AGENDA

Pedram – Lex ernstige (présenté par BSN)

Avenue Z – Azimut (présenté par Enzo)

Golgot VR – Gazoline (présenté par Ludo)

Dookoom – No ! (présenté par Maylis)

Tatum Rush – Guru child (présenté par Mélissa)

Stuck In The Sound – Survivor (présenté par Enzo)

Maakeda – Aksum chronicle (présenté par Ludo)

Pauw – Macrocosm microcosm (présenté par maylis)

LED ZEPPELIN – Led Zeppelin II

LED ZEPPELINLed Zeppelin II

1969, Atlantic Records

Ou comment passer de Henri Dès au hard-rock


Nous sommes en 1969.
En 1969 tout le monde connait le blues.
Musique noire, sulfureuse, mère musicale du XXème siècle, féconde et généreuse. Cette maman courage, brimée, humiliée, mais réhabilitée. Revenue en grâce, honorée grâce à ses enfants illégitimes, ces gamins nés de l’autre côté de l’Atlantique qu’elle a nourris par procuration. C’est le British blues explosion. Ces moutards affamés venus téter ce sein noir, et se nourrir du rythme ternaire comme ils boiraient le nectar divin.
En 1969 tout le monde connait le rock.
Les gamins turbulents de Maman Blues sont devenus grands. Pourtant en 1969, La foudre s’abat sur terre et fout un boucan du diable. Quatre musiciens surdoués venus de Londres se liguent pour foutre le feu à tes oreilles et faire place nette au fond de ta caboche. LED ZEPPELIN

En octobre 1969, à peine 10 mois après la sortie de leur premier album et alors en tournée américaine. C’est dans les bus, les avions, entre deux spliffs de beuh et quelques caisses de Jack Da’ que le quatuor fabrique ce deuxième album qui sera sobrement intitulé: II. La pochette du disque qui est aussi surnommée « Brown Bomber » représente une escadrille de chasse allemande de la Première Guerre Mondiale, la photo est d’abord mise en couleurs, puis les visages des quatre membres de Led Zeppelin (Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones, John Bonham) y sont collés, ainsi que celui du manager du groupe Peter Grant et de celui des tournées Richard Cole. La femme présente sur la pochette est Glynis Johns, actrice jouant la mère dans le film Mary Poppins ; il s’agit d’un clin d’Å“il à l’ingénieur du son Glyn Johns. Le dernier visage ajouté est celui du bluesman Blind Willie Johnson.

Les enregistrements se font « on the road » et s’étalent sur deux continents (Londres, New York, Memphis, Los Angeles et Vancouver) au rythme soutenu de concerts interminables et de gueules de bois supersoniques. Dans cette virée musicale au pays de l’Oncle Sam, Page qui prendra en charge la production de l’album, fait appel à l’ingé’ son visionnaire Eddy Kramer (Electric Ladyland de Hendrix) pour lui filer un coup de main. Il s’agit clairement de l’album le moins bien produit du groupe, ça pue l’enregistrement à l’arrache, ce qui contraste avec tout le travail du 1er album beaucoup plus équilibré et lumineux. Ici, le son est sec et agressif, la guitare est sale, saturée, ça joue fort, c’est plus intense et c’est ce qui en fait en partie mon album préféré du Zeppelin.

Plus brut et hard rock que le 1er opus, délestant la folk et les influences psychédéliques, puisant encore plus dans les profondeurs du blues, le suramplifiant, encore plus dans la recréation du rock’n’roll pour en faire les premiers pas lourds du hard rock, cet album est un concentré de la virtuosité de chaque musicien du groupe, l’apothéose de 3 instruments et d’une voix reconnaissables entre mille:
des hymnes Led Zeppeliniens Lemon Song, HeartBreaker et ce riff monstrueux, la ligne de basse de Ramble On ou encore ce solo magistral de Bonham sur Moby Dick.
L’album se termine sur Bring it on home de Willie Dixon, Led Zep comme un doigt tendu bien haut revisite le blues, la folk, le rock, la country en 4’20 minutes, laissant aux autres groupes les yeux pour pleurer.

Les morceaux se suivent et ne débandent jamais. Le Zeppelin est au sommet: rock vénéneux et révolutionnaire, Page prend possession de ses jouets et mixe son blues avec l’innocence et l’originalité du débutant. Plant pose sa voix aiguë sur ces riffs de bonhomme et lui fait pousser des nichons, brouillant encore un peu plus les pistes. John Paul Jones impose tout le rythme de sa basse fluide qui vomit un flot de notes, et Bonham se charge de finir de déstructurer ce blues novateur, en en profitant pour détruite sa batterie 15 fois au passage.

C’est avec l’un des riffs gravés dans le marbre du rock’n’roll que se clôture ce lundispensable, le classique Whole Lotta Love.