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Episode 15 : Un T Shirt d’Iron Maiden qui coûte cher !

Dee Dee Black est un ancien masseur de stars du rock et un ancien prof de basse – Il vous racontera des histoires incroyables sur la scène Hard rock, métal et rock en général – Des histoires nulles, des anecdotes indispensables pour briller en société, des vérités crues sur vos idoles, des phrases cultes entendues au coin d’un bar miteux de Leeds. Tout cela vous sera raconté par cette légende inconnue qu’est Dee Dee Black, qu’est devenu un peu fou mais qui a une mémoire d’éléphant.

Retrouvez cette chronique

le mercredi à 9h
le jeudi à 17h
le samedi à 10h

Un T Shirt d’Iron Maiden qui coûte cher ! by Beton on Mixcloud

« Tu crois qu’un moustique ça peut être constipé ? »

SMOKEY JOE & THE KIDS – Smokid Inc. feat. Blake Worrell

SCRATCH BANDITS CREW – Do it do it fea. Gavlin & Oh Blimey

ASIAN DUB FOUNDATION – Blade Ragga

FOOL’S GOLS – Another sun

RADIO ELVIS – Demande à la poussière

KODALINE – Play the game

ALPHA BLONDY & The Solar System – Rainbow in the sky feat. Ijahman Levi

ISRAEL VIBRATION – IRS

FAKEAR – Broken

NICOLAS HAELG – Wir Sind

A RAINMAKER – The Call

ITW LA COLONIE DE VACANCES – réalisée au Printemps de Bourges 2015

WHAM! – Wake me up before you go go

SONIC ANGELS – Haunted winter blues

Thee Oh Sees – Sticky hulks

Balthazar – I looked for you

Eagulls – Tough luck

Marilyn Manson – The mephistopheles of Los Angeles

Assad – Les trottoirs

Shlohmo – Meet ur maker

Fuzeta – Ferns

Black Lips – Dorner party

DPSLY / AGENDA

Fat Supper – Grotorro

Le 1/4 d’Heure Tourangeau spécial soirée ALOHA !

Pauses musicales :

DoClap – Les oiseaux

Sybernetyks – Corps

Roller79 – Let’s rock

Minou – Holidays

« J’espère que le mec de Ricard aura des bobs »

DEFTONES – My own summer

BAD RELIGION – The answer

NOT ON TOUR – Tunnel

RED FANG – Wires

S.MOS – Cry me a river

RHUM RUNNERS – Allada twist

2080 – En 2080

Agenda

SISTERHOOD ISSUE – Right to be there

TOXIC AVENGER – Angst : one

MODEST MOUSE – Lampshades on fire

GWAR – Eat steel

Des poches sous les yeux

Itw de FOREVER PAVOT au PDB 2015

FUZETA – Dive

Mad max 2 : Intro

DJANGO DJANGO – First light

BURNING HEADS – I don’t care

VLASTA POPIC – Slijepa Nasa [Mrzna]

BRAHMAN – Imawa no Kiwa

KURO – We the helpless

CERRONE – Je suis music

THE STROKES – One way trigger

ASOCIAL CLUB – 99%

COOLIO – Gangsta’s paradise

THE OFFSPRING – Bad Habit

TAYLOR SWIFT – Shake it off

CHEERS !

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NICK CAVE AND THE BAD SEEDS – Let Love in

It’s Dirty end of Winter…cette phrase pourrait illustrer l’oeuvre de Nick Cave. Ce vers, tiré de Loom of the land, croque parfaitement l’univers frois et triste que nous fait partager Nick Cave dans la plupart de ses albums première période. Il y a Nick Cave, mais aussi les Bad Seeds, Blixa Bargeld, génie incompris du groupe, restera en retrait avant de s’émanciper et de quitter la formation pour se consacrer pleinement au groupe indus EINSTURZEINDE NEUBAUTEN. Mick Harvey, un autre membre important du groupe multi-instrumentiste sera aussi à l’origine du succès.

1989, j’ai mon billet pour voir THE POGUES au Printemps de Bourges, la soirée va être festive gig et arrosée, j’adore ce groupe de Punk Irlandais reprenant les standards du folklore façon punk rock.

La première partie est annoncée, je traduis Nicolas Grotte et les mauvaises graines, mouais, pourquoi pas, c’est donc Nick Cave and the bad seeds qui ouvre ce magnifique concert. Je venais pour les Pogues, et j’ai été autant ravi par la première partie. Cet électrique homme en noir qui court d’un bout à l’autre de la scène me subjugue. C’est dans un magazine l’Hiver suivant, que je retrouve trace du bonhomme. J’achète alors Henri’s Dream et Kicking against the pricks. La noiceur de ces albums est en harmonie avec mes humeurs du moment. J’aime l’artiste, mais je décroche parfois devant la mélancolie des musiques.

L’Univers de Nick cave est pavé de meurtriers, de larmes, de malheurs et de tristesses, mais aussi parfois de purs moments de bonheur. Lors de la naissance de son fils, une luminosité intangible est venue éclairer les déserts absous de son répertoire. Très proche de l’Unvivers destructuré du BAUHAUS, et de l’Allemagne meurtrie d’après-guerre, Nick cave aime nous faire vivre ses ambiances particulières. Le groupe jouera dans le film plein d’espérance de Wim Wenders, « Les ailes du désir » avec Peter Falk, connu comme l’Inspecteur Columbo.

Et puis arrive Let Love in , 8ème album sorti le 18 avril 1994, une bouffée de fraicheur optimiste, des chants et des mélodies moins tranchés. Ce n’est pas la joie de vivre, mais c’est plus convivial si je puis dire, et le voix de Nick cave est posée, l’attitude du crooner est là, et j’aime ça ! Pour moi, le dormeur s’est réveillé si je dois faire un parallèle avec Dune. Ce « Let Love in » m’emmène, c’est la longue lignée d’album incontournable dont cet album est la pierre d’achoppement.

On y côtoie un chanteur sombre extrêmement sophistiqué. le monde n’avait plus connu de tel crooner depuis Franck Sinatra. Les morceaux parlent d’amour, oui d’amour, mais torturé, de castration et de lobotomie amoureuses. On sent la passion qui a dévoré laissant l’Humain comme une coquille vide, les morceaux Do you love me? et Let Love in en sont l’illustration parfaite. Une pochette où le crooner apparait torse nu sur un fond rose sanglant, le regard perdu dans l’espace…

On retiendra aussi de la part du Chanteur ses amours passionnels d’où naitront de belles choses, Kylie Minogue qui permettra aux murder ballads de rester en haut des classements, puis PJ Harvey avec qui il nouera une longue et tumultueuse relation.

Cet album restera une charnière dans la carrière de Nick Cave. S’en suivra des albums moins rudes, mais avec tout autant d’aspérité !

 » Et pourquoi M Pink ? Parce que t’es une pédale, ok ? »

Django Django – First light

Fool’s Gold – Ta’alumah

Asian Dub Foundation – Fall of The House of Cards

Scratch Bandit Crew – Blank

Thee Oh Sees – Lupine Ossuary

Parlor Snakes – Strangers

Doldrums – Loop

Le peuple de L’herbe – Raggamatik (Psychostick remix)

Everydayz & Phazz – You love me

Jacco Gardner – Another you

Alpha Blondy – Rainbow in the sky

Des poches sous les yeux

Not on tour – Tunnel

Agenda

Pneu – Municipal geographic

Telephone – Le chat

Stand High Patrol – Gambling johnny

The Electronic Conspiracy – On the highway

The Resonators – helicopter

El-P – The full retard

The Soap Opera – It’s sink or swim

Botibol – Dancing animals

Fanga – Crache la douleur

Dope D.O.D – Ash’n dust Ft Sean Price

Chinese man– The reminder

Parov Stelar – Clap your hands

Action Bronson – No time

Danny Brown – Grown up

Lundispensable Nick Cave

Bukowski – Hearing voices

Ophite – The one in my head

Radio Elvis – Demande à la poussière

Smokey Joe & The Kid – Jailhouse blues Ft Blake Worrell

Guilty simpson, Small Professor – It’s Nuthin

The Bushmen – Ordinary guys

Step Art / Pupajim – Last night dubstep save my life

Dj Jazzy Jeff – The fresh prince of Bel-Air

Death From Above 1979 – Right on, Frankenstain !!

The Electronic Conspiracy – She likes the dancefloor

Death Grips – I’ve seen footage

Prodigy – Stand up

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Le Béton Frais de la semaine !

Boston Bun – Just for freaks II (présenté par BSN)

NotOnTour – All this time (présenté par Yohan)

MachineDrum – Tribute to Dj Rashad (présenté par BSN)

LocoFrank – Signs (présenté par Yohan)

Cerrone – You are the one (présenté par Enzo)

Brahman – Chokokou (présenté par Yohan)

James pants – Savage (présenté par BSN)

AGENDA / Fat Supper

The revenge – Love that qwill not die (Présenté par BSN)

Asian Dub Fondation – Morte signal more noise (présenté par JB)

Sonic Angels – Haunted winter (Présenté par Mel P)

Fuzeta – Dive (présenté par Enzo)

The Electronic Conspiracy – Elektra (présenté par JB)

Alpha Blondy – Positive energy (présenté par Mel P)

Vessels – Dilate (présenté par Enzo)

Thee Oh Sees – Mutilator defeated at last (présenté par JB)

« Dis donc, Mark Ruffalo a pris un coup de vieux ! »

SAYCET – Smiles from Thessaloniki

CARPENTER BRUT – Invasion A.D

PERTURBATOR – She’s young, she’s beautiful, she’s next

DANZIG – Mother

SCHOOL IS COOL – The World is gonna end tonight

MODEST MOUSE – Lampshades on fire

ACTION BRONSON – Easy Rider

S-MOS – Why don’t you do right

FANCY – Daddy played music and mommy sang the rock n’ roll

THE SWEET – Ballroom Blitz

BURNING HEADS – I don’t care

LEFT FOR DEAD – Plant the seed

Des poches sous les yeux/Agenda

SISTERHOOD ISSUE – This is not

K’S CHOICE – Private revolution

TURZI – Cardinal

PAROV STELLAR – Demon dance

SHLOHMO – Buried

DOLDRUMS – Video Hostages

PORTOBELLO BONES – State of shock

BALTHAZAR – I looked for you

DJANGO DJANGO – First light

MR BIG – To be with you

LIVER KICK – Legacy

Rediffusion de la nouvelle gagnante du prix rock attitude 2014 « Une Nouvelle frontière » d’Yvonnick Chatelas

CARL BARAT AND THE JACKALS – War of the Roses

THE STROKES – One way trigger

RANCID – Junkie man

GREAT WHITE – Desert moon

HOLLIE COOK – Milk and honey

BAD BILLY – Words

ISAAC DELUSION – She pretends

SHIMMERING STARS – Privilege

WEEZER – Say ain’t it so

GUNS N ROSES – Nice boys

Cheeeers

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La genèse de Béton : 1984 > 1998

[sommaire]

1. Radio-Béton!

HISTORIQUE (de 1984 à 1998)

Créée en 1984, Radio-Béton commence à émettre en novembre 1985 et renaît des cendres de TransisTours (la première radio associative Tourangelle). Musicalement radicale (Punk, Rock Alternatif…) et issue de l’esprit des radios libres du début des années 80, les animateurs jeunes et énervés font tache dans le paysage radiophonique régional. Comme la plupart des radios de l’époque, elle émet sans autorisation. Au bout de six mois, elle est interdite et organise alors le premier festival Aucard de Tours.

Plus qu’une radio, Béton! dès ses débuts se veut acteur culturel dans la ville et défenseur des musiques ignorées des médias. A ce moment l’association s’appelle P.U.N.K. (Pour Une Nouvelle Kulture) et commence à se faire entendre hors des transistors (Aucard de Tours, Bourse aux disques).

En mai 1986 Radio-Béton se voit offrir sa première interdiction par la Haute Autorité. Elle reprend en novembre 1986 et émet sans autorisation jusqu’au mois de juin 1990 où le CSA sévit et fait saisir le matériel. Après maintes discussions, courriers aux institutionnels et appels à l’aide, Béton! décide d’enfoncer le clou en organisant une manifestapérock qui réunit près de 2000 personnes dans les rues de Tours. En octobre 1990 la radio émet à nouveau et cette fois elle est autorisée et s’installe à l’Espace Gentiana.

Radio-Béton a peu déménagé en treize ans d’existence. Les premières émissions ont été diffusées de L’Amphi (aujourd’hui Le Bateau-Ivre) et un an plus tard, c’est la MJC de Saint-Symphorien qui l’accueillait. La MJC détruite, les animateurs du lieu et l’équipe de Béton! emménagent à l’Espace Gentiana.

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C’est l’époque où plusieurs radios de la même trempe et qui ne se connaissaient pas s’aperçoivent qu’elles ne sont pas seules. La Férarock (FEdération de Radios Associatives ROCK) voit le jour au début de l’année 1991 et Béton! l’intègre six mois plus tard. Ce groupement permet de crédibiliser le travail de ces radios à petits budgets auprès des maisons de disques et de faire front face à des problèmes éventuels. C’est aussi un classement mensuel des artistes français les plus diffusés sur les radios de la Férarock qui est édité et diffusé dans plusieurs magazines : Le XXX de France.

Aujourd’hui, la Férarock édite le ROCK 30, classement bihebdomadaire des artistes toutes nationalités confondues. La Férarock n’est pas un réseau, chaque radio a ses particularités et son programme propre, mais pratique couramment des échanges d’interviews, d’émissions et des opérations de partenariat.

En novembre 1995, Béton! fête ses dix ans. Les studios se voient déplacés au Petit-Paris rue Nationale. Pour marquer le coup Scèn’Art Vidéo réalise un montage de deux heures à partir d’images filmées par eux depuis 7-8 ans, de reportages de FR3 Tours et M6 Tours. La diffusion publique, qui a lieu au Brind’zinc, est suivie d’un concert de Spook & the Guay. Un petit amuse-gueule, comparé au lendemain : la Bétyoton est la première co-réalisation avec YO! Production. Des centaines de mètres carrés d’usine à Saint-Pierre-des-Corps sont investis un mois durant pour préparer la fête qui accueillera 2500 personnes dirigées vers le lieu par un radioguidage.

Radio-Béton est perçue comme une station qui fait fi l’actualité. Mais si l’actualité people, boursière ou sportive n’est pas son fort, lorsque la radio s’intéresse a un événement social elle s’y consacre en entier. Le droit au logement, le statut des intermittents du spectacle, le mouvement des chômeurs et la venue du pape à Tours sont des sujets sur lesquels l’ensemble de l’équipe s’est totalement investie. En septembre 1996, Jean-Paul II passe trois jours à Tours dans le cadre de sa tournée française, un événement ultra-médiatisé. Radio-Béton le fête à sa manière et décide d’accueillir dans ses studios les catholiques homosexuels, les catholiques qui ne sont pas en phase avec les idées du pape et tous ceux à qui on a retiré la parole lors de sa venue. Cette manifestation radiophonique s’appelle La Pape-Out et de nombreux artistes viennent jouer en direct (Lo’Jo… ) ou envoient des titres réalisés sur le thème (François Hadji-Lazaro… ).

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A Radio-Béton les projets fusent et n’aboutissent pas toujours. Les rockers ont du coeur est une opération réalisée en 1994. A l’image de plusieurs associations en France Béton! décide d’organiser un concert au profit de l’enfance défavorisée. Le prix d’entrée est un jouet neuf. Ces jouets sont ensuite redistribués aux enfants qui n’ont pas de Noël par l’intermédiaire d’associations caritatives locales. Par manque de temps et de moyens, l’opération est abandonnée l’année suivante malgré la réussite de la première édition de ce type à Tours. Depuis, chaque hiver, les auditeurs et les maisons de disques sont mis à contribution pour soutenir la banque alimentaire d’Indre-et-Loire. Les maisons de disques envoient des objets promotionnels de leurs artistes qui sont ensuite gagnés par les auditeurs en échange de nourriture non-périssable, puis les besoins ayant changés, par des produits d’hyginènes. Radio-Béton reverse le tout au Secours Populaire.

Radio-Béton n’oublie pas qu’elle est un média désireux de diffuser les musiques et les différentes formes d’art qu’elle soutient par tous les moyens. Personne ne s’est attaqué à la télévision locale en Touraine? Béton! tente l’aventure et en août 1996 commence à réfléchir autour du projet Télé-Béton. L’association Scèn’Art Vidéo est de suite mise à contribution, pour son savoir-faire et son expérience en matière de production vidéo dans le secteur culturel. Télé-Béton serait diffusé sur le canal 8 local (qui n’est que trop peu utilisé) durant le festival Aucard de Tours en juin 1998. Une émission journalière de 20 minutes couvrant le festival mais aussi les activités de diverses associations culturelles locales. Les émissions seraient diffusées plusieurs fois durant les six jours de l’évènement, sur le canal 8 et sur des sites reliés exceptionnellement au câble durant l’opération.

Le projet est abandonné faute de moyens et de volonté de la part des partenaires locaux, seuls France Télécom Câble et le service communication de la ville de Tours s’étant engagés.

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En mars 1998 Bruno Mégret du Front National se rend à Tours pour y faire campagne. Considéré comme dangereux par Béton! (comme en 1995 lors de la venue de Jean-Marie Le Pen), une autre campagne (d’information) est lancée sur les ondes pour contrer les idées de ce parti et motiver les auditeurs à rejoindre la manifestation organisée par un collectif de militants. Ce qui vaut à Radio-Béton une première menace verbale de la part du responsable du FN d’Indre-et-Loire lors du meeting. Ce qui n’inquiète aucunement l’association qui continuera à affirmer ce qu’elle veut, où elle l’entend, avec qui elle le désire.

Internet est un bon moyen pour le faire et c’est aussi un outil de communication non-négligeable pour Radio-Béton et les diverses activités qu’elle développe. Depuis le mois d’avril 1998 l’adresse internet est : www.radiobeton.com.

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LES EMISSIONS

Programmation générale : Salariés

De 7h à 19h du lundi au vendredi et de 8h à 11h le samedi.
Animations musicales en direct, agendas culturels, chroniques, interviews (musiques, culture, social…), reportages (festivals, manifestations culturelles, sociales… ) et création de programmes diffusés sur le réseau Férarock.

Emissions thématiques : Bénévoles

De 19h à tard dans la nuit du lundi au vendredi, de 11h à minuit le samedi et de 9h à tard dans la nuit le dimanche.
Emissions en direct musicales, thématiques (ciné, politique, culture,…) et loufoques.

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LES MUSIQUES

Les grandes tendances

Rock, Hip-Hop, Reggae, Techno, Hardcore, Ska, Jungle, Pop, Indus, Garage, Métal, Trip-Hop, Ragga, Punk, Big-Beat, Noise, House.

Les autres

Funk, Jazz, Chanson, Blues, Soul, Hard-Rock, Latines, Antillaises, Africaines, Celtes, Raï.

LES CHOIX DE PROGRAMMATION

Radio-Béton, n’ayant aucune contrainte commerciale, se permet de diffuser des artistes peu connus, des autoproductions, sur tous supports (CD, Vinyls, MP3), sans pour autant dénigrer les artistes à plus forte audience.

L’oreille est le seul critère de sélection.

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OPERATIONS PONCTUELLES

Studio Déplacé sur Aucard de Tours

Dans un premier temps la radio avait son festival, depuis 1996 le festival a vraiment sa radio. Radio-Béton promeut et couvre l’événement comme il se doit et se transporte en plein centre-ville, au coeur de l’action. C’est aussi un lieu d’attraction important puisque c’est ici que les spectateurs rencontrent les artistes du festival lors des émissions en public. On retrouve aussi des retransmissions de concerts en direct et une diffusion de la radio sur le site du festival pendant les changements de plateau.

Dans un bus place Jean-Jaurès, dans un chapiteau de cirque sur l’île Aucard, dans une caravane Disco au bord du lac, le studio-mobile de Radio-Béton aime l’insolite.

Les Bétonnades Allstars

Sorte de grande joute verbale, ce tournoi de débats d’improvisations radiophoniques se veut être une grande émission télévisée de variété. Chaque année les animateurs de Radio-Béton forment leur équipe et s’affrontent autour de la table de 2000Man qui tire au sort les sujets de débats. Les concurrents n’ont que 30 secondes pour créer leur personnage et improviser sur le thème (Ex : Faut-il reconstruire le mur de Berlin?).

Les éliminatoires se déroulent en direct sur 15 jours dans des modules d’émissions quotidiennes de 3/4 d’heure. Chaque jour un illustre inconnu (fausse star de variété triée sur le volet) justifie par sa présence l’importance de l’émission. Les épreuves finales et la remise des prix ont lieu en direct et en public à l’Espace Gentiana. Des agents de sécurité professionnels, les plus beaux mannequins du monde et le « tout-Tours » côtoient le public qui vote à cartons-levés.

La première édition en janvier 1998 fût un grand moment radiophoniques de
télévision.

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Couverture des festivals

Promotion et présentation du programme en amont, comptes-rendus par téléphone en direct de l’événement et émissions spéciales (interviews, prises de son… ) à l’issue du festival.

L’équipe de Radio-Béton est présente sur : le Printemps de Bourges, les Eurockéennes de Belfort, Rock au Max, les Francofolies, Chalons dans la rue, Saint Nolff, les Transmusicales de Rennes, Aurillac…

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2. Festival Aucard de Tours

Le 21 juin 1986, Radio-Béton décide d’organiser son premier festival sur l’île Aucard, en plein centre de Tours, à la suite de son interdiction d’émission. 12 groupes pendant 12 heures et pour un budget de 12 000F. Depuis, tous les ans, dans la dernière quinzaine du mois de juin, Aucard de Tours contente la jeunesse de la région tourangelle. Au fil des ans le festival a évolué et s’est développé de manière considérable. Ainsi, plusieurs noms lui ont été attribués avant de trouver son nom actuel en 1990 : Le rappel du 18 juin en 1988, Bleu Blanc Rock en 1989…

1988 c’est aussi l’année où le festival décide d’investir la rue. La formule des Apérocks est lancée. Des groupes locaux jouent à la terrasse des bars et le public tourangeau découvre les talents du cru.

Autres Tourangeaux, les habitants de la prison Henri-Martin. Durant cinq ans, des concerts y sont organisés et rencontrent un vif succès. Une opération qui hélas n’est plus reconduite, les autorités carcérales considérant qu’il ne faut pas habituer les détenus.

Quelques opérations ponctuelles balisent le chemin d’Aucard de Tours, comme une compilation de groupes de Tours en 1992, le Prix Rockattitude conduit sur 3 ans…
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Depuis 1991 le grand concert final, qui se déroulait sur l’île Aucard, se déporte au Lac de Tours et reçoit de 15000 à 20000 personnes. Le festival se développe et dure une semaine dans plusieurs lieux tels que les Studios Cinéma, le Bateau-Ivre, des cafés etc… Depuis 1997, Aucard décentralise et organise des concerts à Loches et Chinon, en coproduction avec les collectivités locales.

Toutes les formes d’art intéressent les acteurs du festival, on se rappellera de l’affiche de Combas et de la performance de Speedy Graphito mais surtout de la naissance de OKArt en 1996. Une opération qui permet d’inviter des artistes régionaux à exposer dans des lieux insolites tels qu’une boucherie, un salon de coiffure, des magasins désaffectés, des bars…

N’oublions pas que le festival Aucard de Tours est organisé par une radio. En 1996 et 1997, la société des transports en commun Fil Bleu dispose un de ses bus place Jean Jaurès, en plein centre-ville, et le studio mobile Béton! s’y installe. Pendant une semaine, les émissions sont réalisées en direct et en public à partir de ce bus devant lequel des spectacles musicaux et théâtraux sont organisés ainsi que dans les bus qui parcourent habituellement la ville.

En 1998 le studio mobile intègre le Chapit’Auc. Un lieu de rencontres entre les artistes, le public et les organisateurs sur l’île Aucard, point de départ du festival.

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3. Concerts

L’association Radio-Béton a beau être organisatrice de concerts depuis plus de dix ans, elle ne reçoit aucune aide financière de qui que ce soit pour cette action menée toute l’année. Au contraire des salles de spectacles, un organisateur qui n’a pas de lieu n’est pas censé être soutenu. Les charges sont pourtant bien réelles : téléphone, administratif, personnel, locations de salles, de matériel, etc. Malgré cela Béton! s’entête à faire des concerts à des prix les plus bas possible.

Le fait de ne pas avoir de lieu a ses inconvénients, mais aussi ses avantages : celui de travailler avec des salles différentes en fonction des coproductions possibles et des exigences des groupes.

Les réseaux comme les Découvertes du Printemps de Bourges font appel à Radio-Béton pour organiser les présélections au niveau local et des partenaires privés tel que la Caisse d’Epargne nous font confiance pour le lancement d’une nouvelle opération intitulée Les Tremplins Tribu.

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4. Bourse aux disques et à la B.D.

Ce qui intéresse les acteurs de Béton! c’est la diffusion des artistes et des musiques peu médiatisées. On peut les écouter sur Radio-Béton, les découvrir sur scène au festival Aucard de Tours ou dans les Concerts-Béton, mais il est toujours aussi difficile de se procurer les disques. La bourse aux disques est créée en novembre 1984 et invite collectionneurs, fouineurs et vendeurs spécialisés aux Halles de Tours.

Une bourse aux disques où l’entrée est gratuite (une des seules en France), par souci des petits porte-monnaie et d’une ouverture au plus large public, et qui, comme la plupart d’entre elles s’est ouverte à la bande dessinée. Une cinquantaine d’exposants est présente chaque année.

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5. Festival Au Nom de la Loire

Le théâtre de rue a toujours été intégré aux diverses manifestations de Radio-Béton. C’est pourquoi, lorsque la mairie de Tours a proposé l’organisation d’un évènement sur les bords de Loire en plein centre-ville, Béton! a sorti de son chapeau magique une mouture de projet ayant trait aux Arts de la rue.

Deux éditions en juillet 1997 et 1998, en totale coproduction avec la Ville de Tours, ont permis à l’association de prouver non-seulement sa compétence dans l’organisation d’évènements mais surtout que les mots populaire et qualité ne sont pas incompatibles. La gratuité du festival, son ouverture, son emplacement et son esprit en font le festival le plus apprécié de Tours.

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6. Le PIMANT

Pôle Info Musiques Actuelles créé en Avril 1998.

Que Radio-Béton s’intéresse aux talents musicaux tourangeaux, ça n’est pas nouveau. Ce qui l’est, c’est qu’elle officialise enfin ce rôle de banque infos et de relais entre les groupes, les salles et les organisateurs de concerts, afin de mieux s’y consacrer.

La fonction première du Pimant étant de centraliser les informations sur les artistes musicaux (style, bio, documents sonores… ), les salles de concert (capacité, tendances musicales, prix de location… ), les studios de répétition et d’enregistrement (tarifs, disponibilités techniques…), les organisateurs de concerts, les techniciens son ou lumière.

Bref, mettre à disposition du public un véritable lieu d’échanges et permettre en même temps à tout un chacun de venir se rincer les tympans du bouillon musical tourangeau.