Tous les lundis pendant le Béton Frais, on vous parle de notre album coup de cœur du moment : c’est l’Album de la Semaine ! A écouter sur les ondes de Béton la semaine qui suit, puis le mois qui suit, puis l’année, puis … qui sait ?
Cette semaine, on vous diffuse en boucle comme tout le monde devrait, le 3e album de l’artiste belge Selah Sue. Et oui, ce n’est que son 3e album même si on entend parler d’elle depuis déjà plusieurs années, puisqu’elle a commencé sa carrière en 2008.
Un album renaissance, après 7 ans de pause, autant spirituel que musicale.
Une pause nécessaire à cette jeune maman pour pouvoir profiter pleinement de ses deux garçons.
Elle ne change pas pour autant la recette qui fait qu’on aime Selah Sue. Toujours cette voix enivrante, telle une reine, elle nous fait nourri d’un mélange de soul, ragga, r’n’b, avec ici un peu plus d’électronique. Des morceaux tout doux et d’autres plus endiablés, mais tous sous le signes de la good vibes.
Un album beaucoup plus personnel aussi, où elle s’inspire de la thérapie qu’elle a suivi depuis l’adolescence. Elle se livre énormément, comme sur le titre Pills, où elle parle de son addiction aux antidépresseurs. Elle dit que l’écriture des textes lui a permis de s’en libérer.
Sur cet album, elle s’accompagne également de quelque artistes pour plusieurs featurings, dont le belge également Damso avec qui elle apparaît dans un clip pour l’occasion, ensemble se prêtant main forte contre ceux voulant porter atteinte à leur désir de liberté.
17 titres sur ce nouvel album, dont un single version, un remix, et une superbe recomposition du titre You sorti en 2020.
Je ne peux que vous conseiller de plonger dans l’écoute de ce sublime album, de redécouvrir cette belle artiste.
Un tout premier album pour Combat Beach, le projet solo pour cet artiste Viennois (Autriche) de 23 ans. De la pop toute douce qui monte jusqu’à un presque punk, révélant ainsi le passé de son créateur, Moritz Irion, qui a joué dans plein de groupes de punk et de hardcore. Mais lassé de faire des compromis dans la composition et l’écriture des morceaux a commencé ce projet en parallèle.
A l’image d’un journal intime, il décrit ses émotions et tout ce qui lui passe par la tête dans ses chansons, qui en font des morceaux plutôt courts et catchy, tantôt pop, tantôt indie, tantôt punk, ou tout à la fois.
Un projet solo certes, mais avec derrière lui un collectif tournant de musiciens, qui alternent sur le disque et donne une impression de variété sur l’album enregistré.
« I Never Asked to Be Here » donne un bon aperçu de la teneur de tout l’album : des mélodies entêtantes qui vous invitent à danser et à secouer tous vos soucis.
Combat Beach, un enfant des années 90 -2000 ? On ne sait pas mais il a de bonnes références dans ces titres de morceaux : > « Kristen Stewart 2016 » : Un clin d’oeil au film vampirique phare Twilight, > « Talking to girls about Green Day » : Un coucou au groupe punk formé en 1987 > « Star Wars Episode VI » : Rapport au film Le retour du Jedi sorti en 1983, et l’artiste n’en est pas pour autant fan puisqu’il dit :
« Je ne suis pas non plus un grand fan de Star Wars, les films de Jurassic Park, par exemple, sont beaucoup plus importants pour moi, et il y aura une chanson à leur sujet sur le prochain LP. »
> Pour les autres références des titres de l’album, je vous laisse chercher, je n’ai pas tout trouvé.
Bref, je vous quitte avec le clip d’un de mes titres préférés et espérant que celui sur Jurassic Park soit au moins autant réussi 😉
Antoher Records / Figure Libre Records / Pied de Biche Records
Le voilà enfin, le 1er album du quatuor Tourangeau des RANK-O ! Après un premier EP, sorti en 2019, et une série de concerts assez remarquables, il était grand temps de voir ce que le groupe pouvait proposer sur un plus long format.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’est pas déçu de l’attente.
La production minimaliste du 1er disque s’est désormais très fortement étoffée. Le son est plus global, immersif, et donne enfin toute l’amplitude nécessaire pour apprécier le jeu des quatre garçons.
Le jeu. Ce mot n’est pas choisi de manière anodine tellement les titres de Rank-O sont joueurs, surprenant l’oreille par ses cassages de rythmes, ses oscillations expérimentales surprenantes, ses dialogues tortueux entre les différents instruments. Malgré ce chahut des codes, le tout n’en reste pas moins étonnamment accessible, addictif. On aime sortir de notre zone de confort avec les Rank-O, et leur post punk ne l’est encore que parce qu’on serait bien incapable de trouver une autre étiquette à leur coller.
On pourra retrouver tour à tour des montées épileptiques (Humans) ou jouissives (Helena), du groove à la limite des rythmes exotiques (John, Cheetah), des riffs massifs lorgnant vers le rock anglo-saxon d’aujourd’hui (Half Life), de la pop scandée (Gallery) … et même des chants en français ! (Cent Mille).
Autant vous dire que les Rank-O ne se sont donc fixés aucune limite, sinon celle de leur propre plaisir. Un plaisir à jouer ensemble qui se révèle éclatant. On l’avait déjà ressenti sur scène (concerts à la fois drôles, nonchalants mais terriblement exigeants musicalement), et il se confirme ici sur disque. On a envie de se marrer avec eux, de réussir à briser les codes et le cadre de notre vie avec autant de facilité qu’eux, pour enfin vivre pleinement sans entrave un bonheur communicatif.
La révolution du punk hardcore nous vient de Baltimore, USA. Le 27 août, le gang de TURNSTILE sortait leur 4ème disque. Un album ultra teasé puisque c’est pas moins de 5 titres qui auront été égrainés tout au long de la première moitié de l’année, faisant monter le buzz et l’attention du public et des médias.
Il faut dire que le groupe a sût se démarquer, pour atteindre une audience bien plus large que celle des groupes hardcore traditionnels. Et ce grâce à un sens du groove et de la prise de risque dans les compositions qui font tomber les barrières stylistiques. On entend du Beastie Boys ou du RATM, mais aussi des choses pop et électroniques qui titilleront les oreilles d’une jeunesse fan de Tyler The Creator.
Un résultat qui n’est bien sûr pas dû au hasard, mais bien d’une ambition de dépoussiérer le hardcore et de le transcender. Pas étonnant donc que le groupe ait fait appel à Mike Elizondo, un producteur expert dans les grosses machines rap et pop (Dr. Dre, 50 Cents, Ed Sheeran, Maroon 5, etc.), pour donner à ce disque un son qui passera aussi bien dans un auto radio en fin de vie que dans un stade surbondé. Les Turnstile ont de l’ambition, et ils se donnent les moyens d’y arriver.
Des points négatifs ? Mettons que la surprise et la gifle aurait peut-être été plus grande sans ces nombreux morceaux teasés les mois avant (qui font partie du haut du panier de l’album, tout de même). Mais c’est un faux problème, car le résultat final est à la hauteur de l’attente créée et entretenue. On y trouve quand même quelques nouveaux titres bien bangers (Wild Wrld, où le groupe ose l’ajout d’une boîte à rythme couplé à des riff casi heavy métal, et Don’t Play, titre qui reprend à la sauce Turnstile des codes plutôt punk rock), et des choses carrément mid tempo / pop rock (Alien Love et Lonely Dezires).
Bref, avec ce 4ème album, les TURNSTILE franchissent une grande marche, et font un bien fou au punk hardcore mondial. Si la jeunesse rencontre ce disque, il pourrait avoir le retentissement d’un « Toxicty » de SOAD en son temps, et peut être le retour des lettres de noblesses d’une musique « violente » sur le devant de la grande scène ? L’avenir nous le dira, en tout cas on ne boudera pas notre plaisir cette semaine en l’écoutant en boucle sur Radio Béton !
Hop-la, une nouvelle pépite débarque sur les ondes, le premier album d’une chanteuse à la voix suave, chaude et grave, et aux nombreux tatouages.
Un disque mélangeant néo-soul/R’n’b à la perfection, on peut également y trouver un importante influence reggae/Dub, certains morceaux tendant presque vers le Trip-Hop.
Avec seulement 3-4 années de carrière musicale, 2 EP et un COLORS show, la londonienne se forge une esthétique et un univers unique, s’entourant de producteurs (notamment P-rallel) et vidéastes talentueux pour ses prod et clips.
Elle a également fait le choix de faire très peu de feat, seulement 2 noms sur un seuls titre, parmis les 18 de son album. On attend impatiemment la suite de l’aventure.
C’est bon y’en a raz le bol de cette pandémie à la con ! Y’a des jours où il nous est possible d’accepter de rester sagement à la maison mais la première écoute de ce nouveau « VAN WEEZER » des fabuleux rockers geek californiens donne littéralement envie de briser à coup de masse et de Flying V la vue de nos 4 murs imposée par nos gouvernements d’imbéciles…
Dans cette période cheloue où tout le monde se reforme sur soi-même, Weezer déboule au contraire avec les hymnes ultra fédératrices qu’on leur connais sur les meilleurs albums de leur longue discographie avec cette fois ci une touche de HARD / une touche de GLAM / une touche de HEAVY qui rajoute à la magie des accords majeurs une puissance tonitruante.
Après 29 à distiller la quintessence de la power pop, la clique de Los Angeles nous montre enfin son vrai visage en révélant son amour pour les gros rock à guitares grasses. Plus référentiel que jamais, le groupe cite Van Halen of course (dont le titre de l’album fait directement référence, ce qui était prévu avant même la mort de ce dernier…), Europe, The Knack, Ozzy Osbourne, Kiss, Metallica…
Weezer qui nous avait habitués à des (concept) albums à géométrie variable frappent ici très fort avec ce mélange des codes étonnants et tout à fait réussit : S’entremêlent sur l’ensemble des titres des refrains tubesques semblables à la marque de fabrique habituelle du quatuor entre-mélés de tapings, passages trashs, « riffs acerés et bien velus » comme on dit dans les instances du talmé !
Un album qui donne envie de s’inscrire à tous les contest d’air guitar du monde tant la richesse des émotions est multiple sur chacun de ces titres.
Weezer étaient déjà la ref mondiale de la power pop, les voilà désormais héros d’un nouveau genre : La hard pop !
A écouter d’urgence en attendant les moshs pop pits des américains et leur tournée européenne en 2022 annoncée en parallèle de la sortie de ce 15ème album (prévu à la base pour 2020 mais retardé pour case de vous savez quoi)
Le plus connu des groupes de métal français fait son retour en grande pompe :
Gojira sort son 7ème album studio, Fortitude, le 30 avril 2021.
Evidemment, l’album fini dans les tops mondiaux à sa sortie et est acclamé par la critique.
Un album en production depuis 2018 et dont la sortie était initialement prévue en juin 2020, Andy Wallace avait alors reporté le mixage à cause du Covid-19.
J’apprends la sortie de l’album à la révélation du troisième single, « Amazonia » accompagné de son clip. Vous l’aurez deviné, il y a un message derrière : c’est un morceau engagé, dénonçant la déforestation et la situation alarmante du peuple amazonien.
Des métalleux écolo donc ?
Au même moment est lancée deux campagnes caritatives et une vente aux enchères sur la plateforme Propeller, en faveur d’une ONG pour la défense des peuples indigènes qui souffrent de la déforestation et de la perte de leurs terres. De nombreux groupes rejoignent l’initiative : Metallica, Lamb of God’s, Slayer etc…
Pour ce qui est de son contenu, il déçoit une partie de leurs fans, il leur est reproché un manque de pep’s et de puissance. Avec le succès de « l’Enfant Sauvage » et « Magma », difficile de satisfaire les fans après avoir mis la barre si haute.
N’étant pas un fan absolu du groupe, j’ai écouté cet album sans attentes, et j’ai particulièrement apprécié l’effort d’y installer une ambiance travaillée tout du long, propre et sans excès.
Il ne sera peut-être pas un classique du groupe, mais restera un bon album de Gojira.
Les meilleurs idées sont celles qui sont instinctives. La preuve !!!
Durant le premier Lockdown, les membres de Bias ; Tiny Voices (ex Wank for Peace) ; Lame Shot! se sont fait chier, et là, jailli une idée :
Imaginez qu’à la fin des années 70, Bob Marley ait croisé la route des Ramones au comptoir du CBGB et qu’ils aient décidé de faire un disque ensemble. Voilà le résultat : 10 classiques rasta à la sauce punk rock 1-2-3-4 ! Attention si on laisse tomber une oreille là dessus, on devient immanquablement accro !
… et la cohérence est incroyable, d’une évidence totale. Il y a 20 ans, le groupe Belge Soulwax invente le notion de Bastard Pop avec As Heard On Radio Soulwax, soit prendre en compte deux styles qui n’ont aucun rapport, et apporte une fraicheur inédite comme un doigt d’honneur aux Majors. Dans Bobby Ramone, la joie est la même, le Punk illustre la voix Soul de Bob Marley, et (l’autre) doigt d’honneur est faite aux majors, pour le plaisir de la musique et du partage. Voici le disque dit batard qui illustrera les années folles Post-Covid … en tout cas, on l’espère.
MAIS??
D’où vient ce vent de fraîcheur qui s’en vient dépoussiérer mes cages à miels? Est ce le nouveau Weezer? Un vieux Red Hot? Un nouvel EP des généralissimes Canadiens de PUP? Une hymne cachée d’une b-side de Nada Surf? Un nouveau single de Totorro? Et pourquoi Kurt Cobain se tape t’il l’incruste sur le refrain du premier titre?
Voici toutes les questions que je me les suis posé à la première écoute des Parisiens de Fantômes. Un groupe pour moi inconnu au bataillon qui réuni dans ce premier album « It’s OK » touuuus mes ingrédients préférés pour faire un bon disque :
– Des accords majeurs.
– Des titres mid tempo, bien au fond du temps, à la limite de la nonchalance.
– Des mises en places pleines de simplicité et d’humilité.
– Une intelligence de composition tout à fait subtile.
– Un mix naturel, qui n’en fait pas des caisses.
– 10 titres pertinent, un album zéro déchet.
– Des tubes power pop ultra frais, qui m’ont fait penser à mes chouchoux tourangeaux de Strawberry Seas.
Ultra conquis par cette découverte dès le premier titre, je creuse et finis par poncer l’album en boucle toute la semaine, un album pour moi tout à fait réconfortant.
Car n’est-ce pas de réconfort dont il est question pour être disque de la semaine sur Radio Béton en cette période trouble? (à l’instar du « We Will Always Love You » de The Avalanches, disque de la semaine en décembre 2020).
Saupoudré par une bonne dose de fougue, ce premier album (après un EP sortit en 2018) met clairement la patate.
Pris d’une grande affection musicale pour le groupe, j’ai alors décidé d’aller voir ce que ça pouvait rendre en live, et quelle ne fut pas ma surprise de constater que Fantomes est un duo ! Il ne m’en fallait pas plus pour définitivement valider cette découverte de la semaine.
Une sortie du label « Pan Européan Records » – 26 Février 2021.
L’histoire des San Salvador est née avant eux. Elle a germée tout d’abord chez Olivier Durif, dans les années 70. C’était un chanteur, accordéoniste et violoniste dans le Grand Rouge, groupe acteur d’une certaine révolution du folk aux côtés des Malicorne ou encore de Mélusine. Olivier est natif de San Salvadour, un petit village perdu en Corrèze. Il y a côtoyé et écouté les personnes âgées de ce territoire rural, et y a découvert une tradition musicale orale, loin des partitions et de l’éducation musicale savante. Une musique qui ne s’était jamais figée, et qui a continué à garder une certaine contemporanéité.
Plus tard, Olivier a eu des enfants. Un frère et une sœur, qui se sont liés avec une autre famille du même village, un frère et une sœur aussi. Et ils ont joués avec un autre petit garçon et une autre petite fille. Ils sont 6 amis et chantent ensemble depuis l’enfance, baignés dans l’isolement sans âge de San Salvadour, guidé par Olivier Durif et son expérience. Petit à petit est née la musique incroyable et intemporelle des San Salvador …
San Salvador, c’est d’abord un langage oublié. Celui de la langue Occitane de l’ouest du Massif Central. C’est aussi le langage des corps, comme percussion, comme faiseurs de mélodie. Le sextet peut jouer n’importe où. Le monde peut s’écrouler, la civilisation s’effondrer, les San Salvador pourront toujours garder intact leur répertoire. Six voix, douze mains, un tambourin et une grosse caisse pour tout instrument. Aucune électricité, aucune machine ne vient s’immiscer dans leur polyphonie vocale qui fait appel à nos tripes, à nos racines, à un temps que nous avons oublié dans nos grandes villes.
Avec si peu, il font tant. Capable de ressusciter en nous notre capacité la plus profonde à sortir de notre corps avec les sons qui sont à notre portée de mains et d’oreille autour de nous, comme des générations et générations pouvaient le faire avant nous. Entrer en transe sans produit chimique, danser frénétiquement sans le kick d’une TR-808, c’est l’expérience bouleversante que propose la musique de cette petite famille de Corrèze. Et c’est un carton plein depuis plusieurs années à chacune de leurs apparitions live, que ce soit en acoustique dans des festivals de musiques traditionnelles que sur l’une des plus grosses scènes des Transmusicales de rennes en décembre 2019, où je les ai découvert. Bien sûr, en commençant l’écoute de ce toute premier album des San Salvador, j’étais à la fois fébrile et inquiet. Fébrile de retrouver cette sensation lorsque je les ai découvert sur scène. Fébrile car fixer cette énergie sur disque ne me semblait franchement pas gagné d’avance.
Mais le pari est réussi haut la main et c’est une belle prouesse ! Les arrangements sont fait pour nous amener au plus près des voix et des corps des six musiciens, plusieurs titres n’ont pas été cédés aux besoins temporels de diffusion radiophoniques et prennent le temps de développer les rythmes nécessaires pour atteindre l’état de transe (plusieurs oscillent entre 9 et 14 minutes, comme La Liseta et son final explosif). Néanmoins soucieux de se rendre accessible, on appréciera aussi quelques « single » au format plus classique qui fonctionnent tout de même très bien (comme Fai sautar), comme une introduction à leur univers plus foisonnant. En tout, c’est un album d’une heure sur 8 morceaux qui nous transporte loin, très loin de chez nous.
San Salvador signe avec ce premier album une entrée dans le paysage discographique Français totalement hors normes. Il n’y a pas lieu de les comparer à d’autres, leur musique est unique : puisant à la fois dans des références ancestrales que notre cerveau a peut-être oublié mais pas nos gênes, tout en gardant une actualité improbable en rappelant le jazz de John Coltrane, la techno brute, ou le bain sonore de My Bloody Valentine. Tout ça, sans électricité.
Allumez votre cœur, laissez-vous emmenez par l’ivresse intemporelle des San Salvador. Et rendez-vous à Aucard de Tours 2021 pour la grande communion lors de leur live !