Ce 23 novembre, nous avons reçu Dominique Cochard, bénévole à la Banque Alimentaire. La Banque Alimentaire organise une grande collecte de denrées alimentaires, les 25, 26 et 27 novembre.
Réécoutez ci-dessous cette interview !
A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, qui a lieu du 19 au 27 novembre 2016, Radio Béton a invité Baptiste Mennesson, de l’Agenda 21 dans la communauté de communes du pays de Racan, à venir nous parler des actions mises en place !
Un entretien à réécouter ci-dessous :
Et pour retrouver tout le programme, cliquez ici !
Mikal Cronin – Change
Fuzz – Say Hello
ALBUM DE LA SEMAINE Romare – Je t’aime
The Heavy – Not the one
Revivor – Smoking Gun
AGENDAAAAAAAAAAAAAAAAA
Lonely Walk – PGL
PUP – Can’t Win
Aufgang – Paysage
Kate Tempest – Perfect Coffee
DPSLY/INTERVIEW DE DOMINIQUE COCHARD POUR LES BANQUES ALIMENTAIRES
Assad – Amande
Adrien Soleiman – La nuit tombée
It It Anita – 6-4-2
Slaves – Same Again
Warpaint – White Out
The Growlers – Rubber&Bone
Jungle By Night – Attila
A Tribed Called Quest, Busta Rhymes – Dis generation
A$Ap Mob – Nasty’s world
La Coka Nostra – High times
CZARFACE – Machine, Man and monster
The Growlers – Night ride
The Strokes – Heart in a cage
Dead Horse One – It’s been a while
Näo – No up
Aufgang – Summer
Lone – Airglow fires
Romare – Je t’aime
Son Of Kick – Revolution B ( Versus remix )
Kasabian – L.S.F
Oasis – Fuckin in the bushes
Simian – La breeze
Steffy Graff – Reugny
2Cellos – Thunderstruck
The Specials – Ghost town
Steffy Graff – Reugny
It It Anita – 6-4-2
Noiserv – I’m not afraid of waht i can’t do
The Skatalites – James bond theme
The Delfonics – Stop and look
VSSVD – L’amande
Lonely Walk – Common sense
Griefjoy – Hollygrounds
Ugly Heroes – This world
>>> Agendaaaa !!!
>>> Des Poches Sous Les Yeux : Shining de S. King
>>> L’invité du jour : Baptiste Mennesson, venu nous parler de la Semaine Européenne de réduction des Déchets !
AGNES OBEL – The curse
TOBIAS JESSO JR. – Hollywood
JOSE GONZALEZ – The forest
CHRIS GARNEAU – Winter song n°1
NOISERV – I was trying to sleep when everyone woke up
>> LE JEU
GERARD BASTE – Shoobeedoowap
VINNIE PAZ – Steel sharpens steel (feat. Demoz)
ASSAD – La complainte du pornographe
FLAVIA COELHO – Pura vida
ROMARE – Who to love? *Album de la semaine*
>> Des Poches Sous Les Yeux > Le culte moderne des monuments de Alois Riegl
>> Agenda
STEVE’N’SEAGULLS – Self esteem
MISS AMERICA – Sextasy
BASS DRUM OF DEATH – Lose my mind
POGO CAR CRASH CONTROL – Consensuel
PUP – Can’t win
FRENCH79 – Hush hush
RATATAT – Abrasive
GRIEFJOY – Lights on
PALMIER – Shake it!
PRODIGY – Voodoo people
>> Lundispensable > PAUL KALKBRENNER – Berlin Calling BO
ADAM CARPET – Obsessed with carpet
DOUCHKA – This mood (feat. Hi Levelz)
A-F-R-O & Marco Polo – Long time coming
LA COKA NOSTRA – America (feat. Apathy)
MNNQNS – Capital talk
QUETZAL SNAKES – Sungazer
THE PACK A.D. – Is it so
GUSH – Dirty attitude
SLOTFACE – Take me dancing
ROMARE – Don’t stop *Album de la semaine*
GREEN DAY – Bang bang
PROSPER – You can’t fake it (feat. Adam Polo)
Miss America – Band (présenté par Yohan)
Mesparrow – Jungle contemporaine (présenté par BSN)
The Growlers – City Club (présenté par Enzo)
A Tribe Called Quest – We got it from here (présenté par BSN)
Dead Horse One – Season of Mist (présenté par Yohan)
It It Anita – Agaain (présenté par JB)
Adrien Soleiman – Brille (présenté par Yohan)
Romare – Love songs : part two **album de la semaine** (présenté par BSN)
AGENDA
La Coka Nostra – To thine own self to be true (présenté par Maylis)
Kate Tempest – Let them eat chaos (présenté par Nathan)
Scratchophone Orchestra – LP (présenté par Mélissa)
A-F-R-O & Marco Polo – AFRO Polo (présenté par Enzo)
Näo – Duel (présenté par JB)
Assad – hypertendresse (présenté par Nathan)
Vinnie Paz – The cornerstone of the corner store (présenté par maylis)
Steffy Graff – tant pis pour les taupes (présenté par JB)
UK / Label Ninja Tune
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L’un des producteurs anglais les plus intéressants du moment revient avec son deuxième album sous le signe du romantisme : Love Songs : part two, qui est la suite d’un EP sorti en 2013, qui s’appelait (en toute logique) Love Songs : Part one.
L’univers de Romare s’empare de la house, du funk et de la musique psychédélique. Sur cet album, plus uptempo que ses dernières sorties, on retrouve une house où le rythme est ciselé avec précision. Surprenant par le tournant opéré le temps d’une seule année, il développe davantage des boucles hypnotiques et minimalistes, tout en conservant ce groove qui l’habite depuis toujours. « Who To Love » nous introduit à cette nouvelle architecture musicale, minimisant les effets de style sur fond de claviers psychédéliques. « All Night » retourne dans cette veine afro-funk mêlée de percussions ancestrales, s’équipant au passage d’une basse ronde à souhait et récupérant quelque gimmicks du 1er album.
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Le tube inlassable de ce disque est sans aucun doute le titre « Je t’aime ». Il reprend un sample du film de Truffaut « Jules et Jim », et prend le temps d’une montée particulièrement jouissive sur 6 minutes, mêlant beauté et rythmique irrésistible. Un titre qui devrait ouvrir les portes de son univers à beaucoup.
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Un grand disque pour une signature sur un grand label. Tout est réuni pour enfin faire passer le jeune Romare dans la cour des grands. Il a en plus monté un véritable live avec musicien pour sa prochaine tournée. Qui a dit que le romantisme n’était qu’à la Française ?
Enzo
PAUL KALKBRENNER – Berlin Calling
Berlin / Bpitch Control
Un album qui nous marque à vie, c’est bien souvent la toute première rencontre avec un style de musique, un nouvel univers. Et si cet album n’est pas forcément le meilleur, le plus avant-gardiste ou le plus pointu, il a souvent le mérite difficile d’être une porte d’entrée assez séduisante pour nous inviter à découvrir un monde nouveau, où tout est à explorer.
Et c’est encore plus fort quand ce genre de déclique vous arrive par hasard en live, en traînant ses guêtres au hasard des scènes d’un festival. C’était le cas en 2011, au Printemps de Bourges, à une soirée où se bousculaient les têtes d’affiches (Ratatat, Beat Torrent, Metronomy ou encore The Do). Je sortais la tête pleine d’une fureur punk d’un concert de The Subs où j’avais vu le chanteur slamer tout en avalant son micro à force de hurler dedans (si si)
Bref, abasourdi de cette violence, que je recherchais pas mal à l’époque dans la musique électronique, étant encore sous l’influence de l’electro percutante de la fin des années 2000 (j’étais aussi à fond devant le live des Beat Torrent ce soir là), je me retrouve un peu par hasard devant la grande scène pour le début de Paul Kalkbrenner. Je dois vous avouer que la soirée commençait à poindre le bout du jour, et que les sens commençaient à être parfaitement émoussés. Bref, j’étais cuit à point. Autres conditions en ma faveur : peu de monde devant Paul, on pouvait approcher assez près de la scène sans se faire piétiner, et avoir son espace vital. Chose que j’ai toujours apprécié par la suite dans les concerts de techno : on est pas là pour pogoter, c’est finalement un plaisir assez personnel et intérieur que de se laisser porter, tranquillou.
Le concert commence et Paul Kalkbrenner est bien au-dessus de nous. Il arbore fièrement son éternel maillot de foot de l’équipe Allemande de 1990, et c’est parti. Le BPM est inhabituellement lent pour moi, mais les sonorités sont si prenantes, si planantes, qu’un sourire se plaque immédiatement sur mon visage. On est transporté immédiatement sur une autre planète, et l’atmosphère froide du grand chapiteau du Printemps de Bourges s’évanouit autour de moi. Les moments de grâce se succèdent à des rythmes plus sombres, de colère contenue. Franchement, c’est la claque.
Le concert passe en une fraction de seconde et reste pourtant un souvenir bien ancré dans ma mémoire. Si aujourd’hui Paul Kalkbrenner flirt parfois avec l’EDM, si après l’avoir revu 3 fois en live, il fait toujours le même set, cette première rencontre marque mon début d’amour pour la musique techno, quelque chose de plus lent et de plus pur, de plus mental que physique. Quelques temps plus tard, je regarde le film d’où est extraite cette bande originale qui fera son succès planétaire. Un film qui me fera aller à Berlin par deux fois, pour plonger un peu plus dans cette scène contestataire et punk à sa manière. Un concert qui m’a donc ouvert à la fois les portes d’une musique, d’une ville et d’un mode de vie. Merci Paul !