Interview de Baptiste Mennesson, de l’agenda 21, à l’occasion de la Semaine Européenne de réduction des déchets !

A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, qui a lieu du 19 au 27 novembre 2016, Radio Béton a invité Baptiste Mennesson, de l’Agenda 21 dans la communauté de communes du pays de Racan, à venir nous parler des actions mises en place !

Un entretien à réécouter ci-dessous :

Et pour retrouver tout le programme, cliquez ici !

« Si j’avais gardé tout l’argent que j’ai dépensé dans les bars, qu’est-ce que j’aurai pu me payer en apéro ! »

Mikal Cronin – Change

Fuzz – Say Hello

ALBUM DE LA SEMAINE Romare – Je t’aime

The Heavy – Not the one

Revivor – Smoking Gun

AGENDAAAAAAAAAAAAAAAAA

Lonely Walk – PGL

PUP – Can’t Win

Aufgang – Paysage

Kate Tempest – Perfect Coffee

DPSLY/INTERVIEW DE DOMINIQUE COCHARD POUR LES BANQUES ALIMENTAIRES

Assad – Amande

Adrien Soleiman – La nuit tombée

It It Anita – 6-4-2

Slaves – Same Again

Warpaint – White Out

The Growlers – Rubber&Bone

Jungle By Night – Attila

  • SAYCET Chromatic
  • EARL SWEATSHIRT Chum
  • HIGH TONE X-Ray
  • THE SUBVIVORS Solo warrior
  • TEEMOUR Pas mieux demain
  • SHARON JONES & THE DAP KINGS This land is your land
  • BOBBY THOMAS The road is rough
  • THROES + THE SHINE Feat. MERIDIAN BROTHERS Quentura
  • PAUL McCARTNEY Monkberry moon delight
  • PEJMAXX, OL ZICO, NEFASTE & MANI DEIZ Dans Les Yeux
  • DAN LE SAC Vs SCROOBIUS PIP Thou shalt always kill
  • MAZETTE Don’t let me be misunderstood
  • ALI’N Elle
  • BLACKBYRDS Blackbyrds’ theme
  • VAUDOU GAME Pas contente
  • POWERDOVE Be mine
  • NIVEK Vie d’alloca
  • SOCALLED Heart attack feeling
  • ALSARAH & THE NUBATONES Salam nubia
  • ACID ARAB Buzq blues
  • SIR MIX A LOT Monsta’ Mack
  • EVIDENCE Mr Slow Flow
  • REVIVOR Smoking gun
  • THE SLACKERS Rider
  • SEEED She got me twisted
  • COLLIE BUDDZ Come around
  • MAT3R DOLOROSA Son of light
  • DARK DARK DARK Daydreaming
  • MARTIN MEY Seed song
  • BUSTA FLEX pourquoi ?
  • RIFT VALLEY BROTHERS Mucang’ang’o Ugiraga Mukindirio
  • KONONO N°1 Meets BATIDA Kisumba
  • THE CONGOS Fisherman

« Il ne faut jamais sous estimer le caractère prévisible de la bêtise humaine. »

A Tribed Called Quest, Busta Rhymes – Dis generation

A$Ap Mob – Nasty’s world

La Coka Nostra – High times

CZARFACE – Machine, Man and monster

The Growlers – Night ride

The Strokes – Heart in a cage

Dead Horse One – It’s been a while

Näo – No up

Aufgang – Summer

Lone – Airglow fires

Romare – Je t’aime

Son Of Kick – Revolution B ( Versus remix )

Kasabian – L.S.F

Oasis – Fuckin in the bushes

Simian – La breeze

Steffy Graff – Reugny

2Cellos – Thunderstruck

The Specials – Ghost town

Steffy Graff – Reugny

It It Anita – 6-4-2

Noiserv – I’m not afraid of waht i can’t do

The Skatalites – James bond theme

The Delfonics – Stop and look

VSSVD – L’amande

Lonely Walk – Common sense

Griefjoy – Hollygrounds

Ugly Heroes – This world

« Tryo qui reprend Dalida, M.Pokora qui reprend Claude François … plus rien ne me choque. »

  • Ty Segall : Candy Sam
  • Saycet : Chromatic Bird
  • Cheveu : Superhero
  • Chill Bump : I get the job done
  • The Groove Robbers ft. DJ Shadow : Hardcore Hip Hop (instru)
  • Metz : Headache

>>> Agendaaaa !!!

  • Lonely Walk : PGL
  • It it Anita : Ginger (Ode to decade)
  • Steffy Graff : Reugny

>>> Des Poches Sous Les Yeux : Shining de S. King

  • PUP : Sleep in the Heat

>>> L’invité du jour : Baptiste Mennesson, venu nous parler de la Semaine Européenne de réduction des Déchets !

  • Scratchophone Orchestra : Andrews Brothers
  • Balkan Beat box : Kum Kum ft. A-Wa
  • Aufgang : Paysage
  • Näo : No up
  • Adrien Soleiman : La nuit tombée
  • Mother of Two : Your eyes inside my head
  • Coukou : Grundman
  • Ghost : Square hammer

« T’as jamais entendu l’expression « ça roxx du poney » ?! »

AGNES OBEL – The curse

TOBIAS JESSO JR. – Hollywood

JOSE GONZALEZ – The forest

CHRIS GARNEAU – Winter song n°1

NOISERV – I was trying to sleep when everyone woke up

>> LE JEU

GERARD BASTE – Shoobeedoowap

VINNIE PAZ – Steel sharpens steel (feat. Demoz)

ASSAD – La complainte du pornographe

FLAVIA COELHO – Pura vida

ROMARE – Who to love? *Album de la semaine*

>> Des Poches Sous Les Yeux > Le culte moderne des monuments de Alois Riegl

>> Agenda

STEVE’N’SEAGULLS – Self esteem

MISS AMERICA – Sextasy

BASS DRUM OF DEATH – Lose my mind

POGO CAR CRASH CONTROL – Consensuel

PUP – Can’t win

FRENCH79 – Hush hush

RATATAT – Abrasive

GRIEFJOY – Lights on

PALMIER – Shake it!

PRODIGY – Voodoo people

>> Lundispensable > PAUL KALKBRENNER – Berlin Calling BO

ADAM CARPET – Obsessed with carpet

DOUCHKA – This mood (feat. Hi Levelz)

A-F-R-O & Marco Polo – Long time coming

LA COKA NOSTRA – America (feat. Apathy)

MNNQNS – Capital talk

QUETZAL SNAKES – Sungazer

THE PACK A.D. – Is it so

GUSH – Dirty attitude

SLOTFACE – Take me dancing

ROMARE – Don’t stop *Album de la semaine*

GREEN DAY – Bang bang

PROSPER – You can’t fake it (feat. Adam Polo)

Le Béton Frais de la semaine !

Miss AmericaBand (présenté par Yohan)

Mesparrow Jungle contemporaine (présenté par BSN)

The Growlers – City Club (présenté par Enzo)

A Tribe Called QuestWe got it from here (présenté par BSN)

Dead Horse OneSeason of Mist (présenté par Yohan)

It It AnitaAgaain (présenté par JB)

Adrien SoleimanBrille (présenté par Yohan)

Romare Love songs : part two **album de la semaine** (présenté par BSN)

AGENDA

La Coka NostraTo thine own self to be true (présenté par Maylis)

Kate TempestLet them eat chaos (présenté par Nathan)

Scratchophone OrchestraLP (présenté par Mélissa)

A-F-R-O & Marco PoloAFRO Polo (présenté par Enzo)

Näo Duel (présenté par JB)

Assad hypertendresse (présenté par Nathan)

Vinnie PazThe cornerstone of the corner store (présenté par maylis)

Steffy Grafftant pis pour les taupes (présenté par JB)

ROMARE – Love songs : part two

ROMARELove Songs : Part Two

UK / Label Ninja Tune

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L’un des producteurs anglais les plus intéressants du moment revient avec son deuxième album sous le signe du romantisme : Love Songs : part two, qui est la suite d’un EP sorti en 2013, qui s’appelait (en toute logique) Love Songs : Part one.

L’univers de Romare s’empare de la house, du funk et de la musique psychédélique. Sur cet album, plus uptempo que ses dernières sorties, on retrouve une house où le rythme est ciselé avec précision. Surprenant par le tournant opéré le temps d’une seule année, il développe davantage des boucles hypnotiques et minimalistes, tout en conservant ce groove qui l’habite depuis toujours. « Who To Love » nous introduit à cette nouvelle architecture musicale, minimisant les effets de style sur fond de claviers psychédéliques. « All Night » retourne dans cette veine afro-funk mêlée de percussions ancestrales, s’équipant au passage d’une basse ronde à souhait et récupérant quelque gimmicks du 1er album.



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Le tube inlassable de ce disque est sans aucun doute le titre « Je t’aime ». Il reprend un sample du film de Truffaut « Jules et Jim », et prend le temps d’une montée particulièrement jouissive sur 6 minutes, mêlant beauté et rythmique irrésistible. Un titre qui devrait ouvrir les portes de son univers à beaucoup.



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Un grand disque pour une signature sur un grand label. Tout est réuni pour enfin faire passer le jeune Romare dans la cour des grands. Il a en plus monté un véritable live avec musicien pour sa prochaine tournée. Qui a dit que le romantisme n’était qu’à la Française ?

Enzo

PAUL KALKBRENNER – Berlin Calling B.O

PAUL KALKBRENNER – Berlin Calling
Berlin / Bpitch Control

Un album qui nous marque à vie, c’est bien souvent la toute première rencontre avec un style de musique, un nouvel univers. Et si cet album n’est pas forcément le meilleur, le plus avant-gardiste ou le plus pointu, il a souvent le mérite difficile d’être une porte d’entrée assez séduisante pour nous inviter à découvrir un monde nouveau, où tout est à explorer.

Et c’est encore plus fort quand ce genre de déclique vous arrive par hasard en live, en traînant ses guêtres au hasard des scènes d’un festival. C’était le cas en 2011, au Printemps de Bourges, à une soirée où se bousculaient les têtes d’affiches (Ratatat, Beat Torrent, Metronomy ou encore The Do). Je sortais la tête pleine d’une fureur punk d’un concert de The Subs où j’avais vu le chanteur slamer tout en avalant son micro à force de hurler dedans (si si)

Bref, abasourdi de cette violence, que je recherchais pas mal à l’époque dans la musique électronique, étant encore sous l’influence de l’electro percutante de la fin des années 2000 (j’étais aussi à fond devant le live des Beat Torrent ce soir là), je me retrouve un peu par hasard devant la grande scène pour le début de Paul Kalkbrenner. Je dois vous avouer que la soirée commençait à poindre le bout du jour, et que les sens commençaient à être parfaitement émoussés. Bref, j’étais cuit à point. Autres conditions en ma faveur : peu de monde devant Paul, on pouvait approcher assez près de la scène sans se faire piétiner, et avoir son espace vital. Chose que j’ai toujours apprécié par la suite dans les concerts de techno : on est pas là pour pogoter, c’est finalement un plaisir assez personnel et intérieur que de se laisser porter, tranquillou.

Le concert commence et Paul Kalkbrenner est bien au-dessus de nous. Il arbore fièrement son éternel maillot de foot de l’équipe Allemande de 1990, et c’est parti. Le BPM est inhabituellement lent pour moi, mais les sonorités sont si prenantes, si planantes, qu’un sourire se plaque immédiatement sur mon visage. On est transporté immédiatement sur une autre planète, et l’atmosphère froide du grand chapiteau du Printemps de Bourges s’évanouit autour de moi. Les moments de grâce se succèdent à des rythmes plus sombres, de colère contenue. Franchement, c’est la claque.

Le concert passe en une fraction de seconde et reste pourtant un souvenir bien ancré dans ma mémoire. Si aujourd’hui Paul Kalkbrenner flirt parfois avec l’EDM, si après l’avoir revu 3 fois en live, il fait toujours le même set, cette première rencontre marque mon début d’amour pour la musique techno, quelque chose de plus lent et de plus pur, de plus mental que physique. Quelques temps plus tard, je regarde le film d’où est extraite cette bande originale qui fera son succès planétaire. Un film qui me fera aller à Berlin par deux fois, pour plonger un peu plus dans cette scène contestataire et punk à sa manière. Un concert qui m’a donc ouvert à la fois les portes d’une musique, d’une ville et d’un mode de vie. Merci Paul !