CHAI – PUNK

La sortie de leur premier album fut plutôt discrète en Europe malgré sa qualité indéniable et son édition par le label anglais pourtant émérite Heavenly Records, mais il n’en est rien concernant ce second effort.

Formé officiellement en 2012, CHAI est composé de quatre amies issues de Nagoya au Japon. Après deux EP parus respectivement en 2015 puis 2017, elles sortent, d’abord sur le label japonais Otemoyan Record leur premier album fin 2017 avant d’être éditer par le label Burger Records aux Etats Unis et Heavenly Records pour l’Europe fin 2018.

La faute aux différences culturelles entre les sociétés japonaise et occidentale peut être, la faute à ce contre quoi elles se dressent, surement. Qu’importe, aujourd’hui le trou semble fait et on voit mal ce qui pourrait stopper l’ascension de la formation tant l’efficacité et la fraicheur de leurs compositions laissent pantois.

Baptisé PUNK, ce second album ne l’est pas tant dans son approche musicale que dans les valeurs qu’il défend, mais finalement le punk n’a-t-il jamais été autre chose ? Ainsi, c’est une petite dizaine de pépites power/garage pop que CHAI nous distillent sur cet album, proposant tantôt une énergie ravageuse (Choose Go!; Great Job; This is Chai) mais sachant également nous embarquer dans des mélodies pop irrésistibles (I’m Me; Fashionista).

Mais cet album tient aussi son importance dans le message qu’il porte, humblement, d’émancipation aux dictates patriarcaux, d’empowerment et d’acceptation de soi.

Cyniques, passez votre chemin, il n’est ici question que de positivité, et lorsque elle est communiquée avec tant d’enthousiasme, difficile d’y résister.

MUTHONI DRUMMER QUEEN – She

Juste après le 8 Mars et la journée internationale des droits des femmes, ça nous fait bien plaisir de vous présenter cet album grrrrrr power afro-pop d’une artiste engagée et à l’énergie débordante !

Cette artiste c’est Muthoni Ndonga, aka Muthoni Drummer Queen, une des étoiles montantes du la scène Kenyaise. Percutionniste, productrice, rappeuse, elle vient tout juste de sortir son 3e album : « She » (2e album enregistré avec ses acolytes beat-makers suisses de GR & Hook!)

Un album aux multiples facettes, notamment par les genres musicaux qui le traversent qui vont du rock, au hip-hop en passant par des élans de ragga, rnb et la bass music. Mais aussi par sa thématique autour de la femme, des femmes. En effet, chaque titre est un portrait de femmes. Des femmes « héroïnes ordinaires » du Kenya. Une réfugiée, une copine qui rêve d’ouvrir un salon de coiffure, une médecin qui lutte contre le gouvernement et la déliquescence de l’hôpital, … Un album que l’on dit être hommage au « The Message » de Grandmaster Flash.

Muthoni Drummer Queen est à l’aise dans ton les styles et étonne autant par son flow de rappeuse que par ses envolées soul et sa rage de rockeuse et c’est pour ça que cet albul « She » plaira au plus grand nombre.

« She », un album féminin autant que féministe à découvrir toute cette semaine sur les ondes de Béton !

Et si vous avez loupé son show aux Transmusicales de Rennes en décembre 2018, on vous conseille fortement d’aller regarder ses prochaines dates de concert !

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The Claypool Lennon Delirium – South Of Reality

Vous étiez peut être passé à côté de leur premier album Monolith Of Phobos (2016) ou d’un EP sorti l’année suivante et constitué uniquement de reprises de classiques du genre : Lime And Limpid Green (2017). Ce 22 février, The Claypool Lennon Delirium sortait son deuxième album South Of Reality.

Formé de Les Claypool, bassiste émérite du groupe Primus, et de Sean Lennon, digne héritier de John Lennon et Yoko Ono, The Claypool Lennon Delirium est la réunion de deux barjots que le destin a bien fait de réunir. En sortant ce second album, composé et mixé en seulement deux mois dans le studio perso du bassiste, le Rancho Relaxo, ils arborent fièrement la descendance de la musique psychédélique et progressive telle qu’on pouvait la penser dans les années 60/70. South Of Reality est l’enfant immaculé de Pink Floyd, des Beatles et de King Crimson à la fois.

Avec Les Claypool à l’enregistrement et au mixage, en plus de jouer de la quatre cordes comme un furieux, et Sean Lennon qui n’a plus à prouver qu’il a au moins autant de talent que son père, on risque d’avoir le meilleur album de psyché/prog de l’année. Les pistes s’enchaînent dans l’imaginaire absurde de ces deux tarés, combinant lignes de basse à couper le souffle et parties de chant pour le moins oniriques, créant une grande fable psychédélique de presque 48 minutes. Le clip du morceau Blood And Rockets: Movement I, Saga of Jack Parsons – Movement II, Too The Moon illustre bien l’univers du duo. On y voit un tas de collage complètement perchés, pleins de couleurs et de symboles, témoignant bien que les deux musiciens sont partis dans des sphères très lointaines de la Terre.

Le disque est sorti chez ATO Records, où on pouvait déjà y voir les galettes de Primus et de King Gizzard & The Lizard Wizard.

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CROCODILES – Love is here

C’est en 2008 que Brandon Welchez et Charles Rowell décident de monter Crocodiles ! Depuis les deux californiens que l’on disait héritiers de The Jesus and Mary Chain ont écumé les scènes du monde entier et enregistré plusieurs albums.

Après deux albums chez Fat Possum records, deux albums chez French Kiss et deux albums chez Zoo Music, ils sont de retour en 2019, avec ce 7e album « Love is Here (The End is Near) » qui sort sur le label Strasbourgeois de Deaf Rock records !

Les deux acolytes nous présentent ici une pop noisy aux influences post-punks et californiennes, un savant mélange dont eux seuls ont le secret !

Dès le premier titre, Crocodiles nous montrent qu’ils ne sont pas là pour rigoler : il font nous parler d’amour, ou plutôt de la fin de l’amour, du chaos planétaire, et il nous en parlent avec guitares fuzz sursaturée, distorsion et réverb’ à fond ! Nuclear love nous plonge donc direct dans un disque qui tabasse des têtes et puis c’est l’enchaînement de tubes : « Wait until tomoroow », « Rats d’Amour », « Voyeur under glass » et le titre éponyme de l’album « Love is Here (The End is Near) » qui accélère le rythme en fin d’album.

Juste une petite tuerie qu’il est bon d’écouter en boucle jusqu’à ce que mort sans suive !

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UTRO – First Album

On y voit une vieille photo en noir et blanc, quelques bâtiments, rien d’extravagant mais on remarque vite que tout est vide. Volets fermés, salon déserté, c’est comme ça que l’on peut ressentir ce qu’Utro a à nous offrir. Rien de bien gai sans pour autant être malveillant, une musique sombre qui n’est pas sans rappeler le post-punk des Joy Division. Un album d’une trentaine de minutes qui oscille entre incantations amères, lignes de basse furieuses, ambiance pesante quasi constante et chant en russe. On n’en sort pas intact, mais on en redemande, comme une catharsis, comme si First Album purgeait toutes nos idées noires.

 

 

Le premier album du groupe russe s’offre un renouveau avec Talitres, label bordelais, qui lance une série limitée à 292 exemplaires vinyles le 15 janvier dernier. L’album sortit initialement en 2010 vient compléter la collection du label qui avait édité le troisième d’album d’Utro en 2017 et réédité leur deuxième en 2015. Une réédition en cassette avait également vu le jour au début de l’année 2018 mais déjà en rupture de stock.

 

 

Vladislav Parshin, que l’on voit chez Motorama (leur dernier album Many Nights avait été beaucoup défendu sur nos ondes il y a quelques semaines) a formé le groupe en 2010. Avec certes moins de succès que cet autre projet, Utro reste actuel et enchaîne plusieurs dates en France et en Russie principalement.

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Label Talitres

Finlay Shakespeare – Domestic Economy (eMego)

Énergie communicative pour renaissance Underground.

C’est avec un certain étonnement que le début d’année s’annonce plutôt Pop de la part d’un label culte de la musique savante et le plus contemporain : eMego. Crée par Peter Rehberg en 1996, la structure a donné corps au plus bel des albums Pop de notre époque (Endless Summer de Fennesz en 2001) et à d’autres rhizomes avant-gardistes (Mark Fell ; Russell Haswell …). Natif de Bristol, Finlay Shakespeare est un solitaire qui crée et invente à sa manière une vision du One-Man Band, avec machines synthétiques et modulaires. Exemple :

L’Anglais arrive de loin, sa musique Synth-Pop aussi. Avec un background musical assez hors du temps et hors des modes, Domestic Economy est une fabrique D.I.Y ou la Pop Synthétique se crame avec le 80’s de Cabaret Voltaire, le Swayzak  (période Dirty Dancing) et la voix de Talk Talk. Une création instinctive qui illustre bien qu’il est possible de prendre en compte ses influences sans en donner une pale copie. En ce sens, son premier album ressemble à l’énergie de LCD Soundsystem, via un côté épique et fédérateur … sauf qu’il est tout seul. Domestic Economy n’est pas nihiliste, et ne demande qu’à être compris.

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ENDLESS DIVE – Falltime

Attention, Tenez vous bien à votre chapka et installez vous dans un transat tout en attendant l’apparition d’aurore boréale. Un nouvel album de Post Rock est née !

Endless Dive groupe Belge de Tournai viennent de sortir leurs premier album “ Falltime” Après un EP sorti en 2016 est déjà bien reçu grâce à notamment des morceaux aboutis qui ne tombaient pas dans les défauts que l’on peut trouver dans cette esthétique.

Ceci étant dit, Plongeons nous un peu plus dans les profondeurs de ce premier album :

Commençons par le moment rabat joie, prenez le temps d’écouter “Falltime” comme un album et non pas 10 singles. Le Post Rock prend aussi son sens dans le file conducteur qu’il peut créer.

Maintenant que c’est dit faites ce que je dis mais pas ce que je m’apprête à faire.

Car pour l’exercice je ne vais pas disséquer les 10 morceaux mais seulement les trois qui m’auront le plus touchés.

 

Misadventure

Au final il n’y pas grand chose à dire, juste à écouter. J’ai toujours cherché dans ce style cette impression de voyage, qu’il y a un début et une fin. Bref je me perds. Et je pense que c’est le but. Pour le moment c’est le morceau que j’apprécie le plus. Je laisse encore cet album le pouvoir de me faire changer d’avis.

 

Outgrown, Pt. 1

Un morceau court oui ! Un peu d’électro même qui donne un côté trip hop, comme un interlude, avant une deuxième partie de morceau plus puissante qui me rappelle de manière lointaine certains riffs que j’ai pu énormément apprécié dans le Nu Métal des années 90.

 

Stoky 335

Un format plus “radio”, qui aurait pu rendre ce morceau trop accessible mais non au contraire une sorte de complexité et de tension en ressort à certains moments, moments vite résolu par une sorte de force se dégagent des moments plus violents. Un titre qui sera intéressant à voir en live. Dur de renouveler un style déjà riche en groupe extrêmement doués. Mais ce morceau est encore une preuve que le Post Rock n’a pas fini de s’enrichir et ce pour mon plus grand bonheur.

 

Endless Dive, 1er Album “Falltime”

En concert Au Campus le 7 Mars !

Lä Mä – Lä Mä (Auto-Produit)

Attention, mammifère musicale non identifié. 

Lä Mä, deux syllabes dissociées pourtant indissociables comme écho à leur démarche. Provenant d’horizons différents, c’est à Jazz à Tours que les trois touffus devinrent hydre et qu’après consommation en leur union, accoucheront bientôt de leur premier rejeton.

Si leur effort peut, aux oreilles profanes apparaitre austère, c’est qu’elles cherchent un guide pour ce qui requière un bandeau. Mais les oreilles sont aveugles par définition. La clef réside dans l’abandon, alors qu’elles s’y perdent, ce n’est qu’alors qu’elles créeront leur grille et vous la transmettrons. Ceci, Lä Mä semble bien l’avoir compris, et c’est, peut être, l’un de leur premier message.

Il ne serait ainsi pas un hasard que son album se découpe en trois actes suivant ce processus. Le premier ainsi très déconstruit, ou s’entremêlent toutes leurs idées. Envolées noises, propos incohérents, douceur, mélancolie, rage. Ici elles sont perdues et cherchent une lueur. Le second d’abords beaucoup plus dur et sombre, témoin de leur solitude, puis, peu à peu, plus chatoyant et dansant, dépaysant cependant. Une lueur ? Et enfin le dernier, bien plus structuré dans la douceur comme la violence dont le final épique se voit pansé par quelques notes d’une salvatrice béatitude.

Ainsi comment mais surtout pourquoi essayer de classer la musique de Lä Mä ? Rock progressif, Jazz Rock, Psyché… la liste pourrait être longue, il y a assurément de tout cela chez le camélidé. Cette réponse, comme dans bien des questionnements n’a finalement pas grand intérêt. Sa musique est avant tout un visa pour la transe, avec tout ce qu’elle inclut. Hilarité, hystérie, euphorie, félicité, violence, panique, perte de contrôle, de sens, résignation. Le voyage vous chamboulera, vous heurtera, certains n’en sortiront peut être pas, dans le cas inverse, vous en serez au moins lestés, sinon grandis.

Alors joignez vous à nous le 15 février prochain au Grand Cagibi à l’Apéro Béton pour leur Release Party et renonçons ensemble, aux rythmes des premiers souffles du divin cria.

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JIM BALLON – Drying Stuff On Woodfire

Jim Ballon sort son premier album!

Le groupe tourangeau nous a présenté un concert démentiel lors de sa Release Party au Grand Cagibi samedi dernier.

Jim Ballon est né de la sensibilité d’un contrebassiste de jazz, Flavien Légland. En 2016, il ouvre un nouveau chapitre de son parcours musical. Il met de côté sa contrebasse et les innombrables heures à jouer du jazz pour son nouveau projet. Il retrouve sa basse électrique, commence à apprendre la guitare et surtout, il se met à chanter. Ce groupe est l’occasion pour lui de créer ses chansons dans un univers nouveau pour lui. Après le jazz à l’école Jazz à Tours, et le ska au lycée, Flavien s’immerge dans la pop et le rock comme en témoigne son disque sorti chez Another Record. Il s’entoure de deux de ses amis, Axel Gaudron, batteur émérite avec qui il joue dans le groupe de jazz Steak mais aussi dans Moto Raide et Omar, et Bastien Torre dans le rôle de la guitare rythmique, que l’on retrouve à la batterie dans YachtClub.

La musique qui émane de ce trio est complexe sans être intellectuelle, souvent brute et puissante, souvent sensible et poétique. Les voix aériennes évoluent sur fond de transe psychédélique, avec une guitare envoyée à toute allure, une batterie impeccable et une basse très mélodique. En les écoutant, on peut retrouver des influences que l’on connait bien comme le Velvet Underground ou les Brian Jonnestown Massacre, mais c’est une énergie nouvelle que l’on entend sur « Drying Stuff On Woodfire ».
Ça fait du bien à nos oreilles, c’est juste génial en live et c’est du made in touraine.

Ils ont signé ce premier album de 5 titres chez Another Records et chez Ideal Crash grâce à qui on peut écouter Jim Ballon au format cd et sur internet mais aussi au format cassette (50 exemplaires seulement).

A savoir qu’un nouveau clip sorti courant novembre.

Liens:

FacebookBandcamp – Youtube – Label Another Record & Ideal Crash

RENDEZ VOUS – Superior State

RENDEZ VOUSSuperior State

Sortie le 26/10/18 sur Artefact / Crybaby

Le voilà enfin le 1er album des Parisiens de Rendez Vous !

Ici à Radio Béton on les aime d’un amour pur et véritable, surtout depuis leur second EP avec l’incroyable titre « Distance » qu’on a usé jusqu’à la corde sur les ondes du 93.6, et qui nous a amené à les programmer sur le festival Aucard de Tours en 2017 pour un concert saignant sous un petit chapiteau à cran.

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Les gars ont pris leur temps, il aura fallu deux bonnes années pour que sorte enfin leur premier long métrage. Un exercice toujours compliqué, surtout quand on connait la hargne des titres post punk / noise / new wave du groupe. Pas d’inquiétude, le pari est relevé très très haut la main. Sans jamais ennuyer, sans jamais se répéter, sans jamais baisser le rythme, Rendez Vous nous sort 10 titres tous impeccables, des tubes en puissance taillés aussi bien pour les stades que pour les squats d’outre tombes hérissés de seringues.

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Difficile de choisir un titre au dessus du lot. C’est pourtant « Sentimental Animal » qui semblent être LE « tube » de ce disque, avec un côté groove sexy improbable dans la musique froide et martiale du groupe. Mélange hyper réussi qui donne un côté immédiat et accessible au morceau, sans non plus sembler forcer quoi que ce soit ou trahir la cohérence de l’album. Un petit chef d’œuvre qui ne doit pas pour autant éclipser le reste du disque. De la très cadavérique et noisy piste d’intro « Double Zéro », en passant par l’hymne révolutionnaire qui donne envie d’envahir les mines anglaises avec « Paralysed », tout est à garder dans ce album ultra cohérent, à la qualité d’enregistrement XXL qui rend une justice totale à la profondeur et l’intensité du son des RENDEZ VOUS. On avait pas pris de claque comme ça depuis Frustration, et Rendez Vous amène encore un côté novateur à ce genre pourtant éclusé comme il faut dans les année 80.

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On finira par mentionner les pistes un peu plus calmes (toute raison gardée), comme Crisis et son contre temps diablement efficace, ou la dépressive quasi mystique à faire frissonner toute la colonne vertébrale de « Last Stop » …

Un album à se délecter donc, de A à Z, par petit bout ou tout d’un coup, c’est comme vous le souhaitez. C’est l’album de la semaine sur Béton et probablement le début d’une longue histoire d’amour entre Rendez Vous et le 93.6. Cheers !

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